Chapitre onze

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Cela faisait exactement quatre jours que mon corps acceptait de nouveaux de la vrai nourriture. Le connard était généreux sans compter l'alimentation intraveineuse. J'avais aussi peur qu'il drogue ma nourriture quand il partait dans la cuisine pour moi. J'étais assise bien droite et j'étais sur le point de quitter ce canapé. Je ne m'étais pas déplacée depuis des heures. Je n'avais pas eu de nourriture et je n'avais pas non plus, eu d'eau. Je ne m'étais même pas distraite avec un jeu ou avec la télé. J'étais seulement assise et je fixais en pensant à comment ma vie était misérable. Je me recroquevillais pratiquement sur moi-même.

Je savais que je n'avais pas de raison de me sentir mal parce que je m'étais mise dans cette situation toute seule. Je n'avais pas le droit de me sentir de cette manière, mais encore une fois, je le faisais toujours. C'était tout moi et j'aurais dû savoir que je n'avais pas le cran pour encaisser les coup durs. Je devrais juste m'éloigner. Je pourrais marcher sous la pluie. Je pense aussi que j'étais un peu sous le choque mais je savais que je n'avais pas le droit de me sentir encore plus choqué. Je savais qu'il allait venir. Je savais qu'il me ferait ça. Je n'ai jamais penser que je pourrais le laisser m'atteindre à ce point mais je l'ai fait. Je suppose que j'étais trop occupé à attendre son prochain mouvement que je ne m'étais même pas rendu compte qu'il le faisait.

J'étais perturbée par une substance humide et dégoûtante sur mes pieds. J'ai baissé les yeux et j'ai remarqué que le chien bavait sur moi. Je me suis éloignée le plus loin possible dans le canapé et j'ai mis mes pieds au-dessus du coussin du canapé essayant d'éloigner la bave dégoûtante du chien.

Si mon père m'avait vu, je pense qu'il m'aurait frappé, d'autant plus que la maison ne m'appartenais pas, mais c'était le but. Ce n'était pas ma maison, je n'aurais pas à la nettoyer plus tard.

J'ai baissé les yeux sur le chien répugnant. Ses canines comme ses dents s'entre choquaient et se déchiraient quand sa bouche s'ouvrait. Il sauta sur le canapé juste à côté de moi et je changea instinctivement de place.

Les chiens me m'étais mal à l'aise. Particulièrement les gros. Ce n'est pas que j'avais peur ou quoi que ce soit, je n'étais juste pas une personne à l'aise avec les chiens.

Je me suis remise sur mes pieds décidant d'abandonner le chien pot-de-colle. Au moins il n'allait pas sauter sur moi de nouveau.

Je ne savais pas où j'allais mais j'avais besoin de nouveaux vêtements. Je ne pouvais pas me promener avec un t-shirt et une culotte surtout quand Zayn traînait dans les parages. Cela pourrait devenir vraiment bizarre. Je ne savais pas ce qu'il pourrait faire. Je veux dire, qu'il m'avait déjà vu mais cela me mettais encore plus mal à l'aise.

Je ne savais pas où mes vêtements étaient et je devais les trouver comme ça je pourrais partir et dire à mes parents, si ils s'étaient soucié de moi, que j'allais bien. Je commençais à ouvrir les portes des pièces. Je me sentais comme Nancy Drew ou quelque chose dans le genre, fouillant dans la maison. J'étais indiscrète et je le savais. J'étais grossière et je le savais. Mais si cela signifiait que je pouvais sortir de là alors je n'avais aucune difficulté avec ça. La dernière chose dont je devais être concerné, était la politesse mais c'était une habitude. Je pense que ma mère et mon père avaient forgés ce trait jusqu'ici et qu'ils n'avaient plus besoin de me le rappeler désormais. Au lieu de cela j'avais appris à être chiante. Bien sûr ils n'ont jamais cessé de me réprimander sur quoi que ce soit. Mes parents étaient des gens stricts et ils ne pouvaient pas supprimer le besoin d'analyser ma vie.

J'ai erré pendant un certain temps. J'ai passé la cuisine et l'odeur divine du bacon m'a donné l'eau à la bouche et mon estomac s'est mit à grogner. Je voulais tellement succomber à ce que mon corps voulait, la nourriture. Aussi idiot que cela semblait l'être, j'avais l'impression que si je mangeais sa nourriture je serais pour lui quelque chose. J'avais l'impression que si je mangeais sa nourriture je lui devrais quelque chose en retour.

Misery Business | z.m [vf]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant