Misery Business | z.m [vf]

Chapitre dix-sept

Cogner ma tête contre la fenêtre était une manière d'appeler à l'aide mais ça m'a pas empêcher d'oublier ma merde quand j'ai attendu Zayn rentrer, et frapper toutes les conneries vivant en moi. Dieu merci il n'a pas insisté quand je me suis mis à l'arrière de la voiture. Il y avait un de ses sbires qui me gardait dans l'immeuble. J'avais compris que le bâtiment avait environ treize étages et j'étais descendu d'environ six niveaux dans le puits de ventilation. Je crois que l'espace où vivait Zayn était l'un des dernier. Je ne savais pas si quelqu'un vivait là ou si c'était juste vide. J'ai supposé que le meilleur était de ne pas demander.

« Stupide, stupide, stupide. » J'ai répété les mots à maintes reprises dans mon souffle quand j'ai enlevé les croutes sous mes doigts quand j'ai forcé le conduit.

Je me suis détesté pour avoir permis une telle magnifique occasion de glisser entre mes doigts mais plus j'y pensais et plus la colère se dissipait en moi.

J'étais condamné au moment où je l'ai rencontré, allait-il vraiment compté ce que j'avais fait ? Il m'avait déjà poussé avec de multitude d'émotions, qu'est-ce qu'il pouvait faire de plus ? Autrement comment pourrait-il me blesser ?

Cependant ce qui m'a le plus dérangé, était la distance que j'avais pû parcourir pour avoir ma liberté. J'étais si proche, j'aurais presque pu la goûter. S'il m'avait attrapé au train ou à la maison de mes parents ou bien même à la station service je n'aurais pas été si dure envers moi.

A la fin j'ai fait ce qu'il fallait, non ? J'ai défendu ce en quoi je croyais. Bien qu'elle m'ai tout coûté, j'étais fier de moi pour avoir fait ce qu'il faut.

D'autres occasions pourraient toujours arriver. Je devais rester optimiste, non ?

J'ai pouffé de rire à cette pensée naive. Je n'avais aucune chance. Je ne l'aurais jamais.

Les pensées simplistes ont atténué mon esprit. L'optimisme était la seule lumière que j'avais laissées dans l'abîme sombre de mes pensées.

La porte s'est ouverte causant à ma tête de se contorsionner dans l'autre direction.

« Pas celui que t'attendais ? » Harry a gloussé avec un large sourire.

J'ai soupiré et laissais ma tête tomber sur mes genoux. « Je ne sors jamais d'ici. » J'ai murmuré dans mon souffle.

« Tu fais semblant comme si tu étais en prison. » Il s'est effondré sur le canapé et m'a jeté un coup d'oeil.

J'ai refusé de lui répondre et à la place je me suis tournée vers la fenêtre.

« Donc tu va juste m'ignorer ? » Il a demandé taquinement.

J'ai haussé les épaules et ai soupiré encore une fois.

« Je dois admettre, c'était très intelligent, à vrai dire, d'utiliser les conduits. » Je ne savais pas si il était sincère ou si il se moquait de mon échec.

« C'était très stupide. » Je regrette presque de l'avoir fait. « Je n'aurais pas dû le faire. » J'ai admis librement.

« Tu le pense vraiment ? » Il a demandé assis, avec un regard curieux sur son visage.

« J'aurais dû le faire quand il aurait été parti. » J'ai marmonné dans mon souffle.

Il a ri fort mais je ne l'ai pas fait.

« Combien de conneries ai-je fais ? » Je m'inquiétais maintenant du moindre mots qui sortaient de ma bouche. Je ne voulais pas qu'il me tue, je ne voulais pas mourir. « Honnêtement. » J'ai exigé.