Chapitre Vingt-Neuf

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Pas de chance. Je commençais à accuser chaque événement possible dans ma vie sur la malchance. Mes parents me créant avaient été de la malchance. L'école de merde avec toutes ces conneries qui m'a donné une vie de merde était de la malchance. La scolarisation à domicile était également de la malchance. La promotion de mon père pour son travail qui nous a forcé à venir vivre dans cette ville de merde était de la malchance. Mon mauvais timing à l'épicerie le jour où j'ai rencontré Zayn était de la malchance. Je ne sais pas combien de fois j'ai été drogué ces dernier mois mais cela faisait également parti de cette putain de malchance.

J'ai tiré fortement sur le ruban adhésif qui gardait mes bras collé à ma chaise. J'ai même essayé de mordre la chose qui se trouvait dans ma bouche mais cela a seulement provoqué un saignement sur mes lèvres. J'ai essayé de balancer mes jambes mais j'étais assez certaine qu'elles étaient collé à la chaise.

Je pensais à pleurer de nouveau cependant, j'ai compris que même si je le faisais, qui s'en souciait ? Cela n'allait aider personne, en particulier moi et mon mal de tête. Peut-être que cela m'obtiendrait une parcelle de pitié pour le quelconque connard qui m'entendait, mais je pense que cela me rendrait juste faible.

J'avais été trop longtemps considéré comme une faible. Je n'allais pas pleurer. Je n'allais même pas parler quand ils arracheraient cette connerie sur ma bouche.

J'étais fatigués d'être trop émotionnel. Cela m'est venue à l'esprit que c'était peut-être la raison du pourquoi Zayn agissait comme un malfrat ou un criminel ou une autre merde dans le genre. C'était parce qu'il ne devait pas pleurer pour ça. Il s'en foutait.

Je restais assise dans cette pièce triste pendant un long moment écoutant mon ventre se plaindre et ressentir le picotement dans ma gorge pour avoir de l'eau.

Enfin la porte derrière moi s'est ouverte. Je n'ai pas essayé de voir qui c'était. Qui que ce soit, il n'était pas mon ami. J'ai pensé qu'il était probable que cela soit Zayn. Cependant il semblerait que j'espérais que ce ne soit pas le cas. L'homme qui m'a agrippé ne m'avait pas du tout l'air familier. Il ne ressemblait pas à l'un des crétins de Zayn. Quand j'analysais l'homme pour savoir si je le connaissais il ne m'a pas vraiment jeté un bon regard.

Les lumières au-dessus de moi ont vacillé me faisant plisser des yeux. Mes yeux s'étaient adapté à l'obscurité. Avant que l'homme ne me soit même révélé, il déchira le ruban de mes lèvres. J'ai reniflé de douleur mais je n'ai pas parlé dû à la douleur sur mes lèvres qui s'amplifiait.

« Les douleurs comme celles-ci ne font rien à une salope ? » La voix ne me semblait pas familière mais lorsque j'ai vu son visage je l'ai immédiatement reconnu.

« Vous. » Je dis ostensiblement. « Je me rappelle de cette soirée. » J'étais sûre que c'était le même homme. L'homme qui m'avait offert un verre à la soirée de Louis. Et en plus c'était lui qui avait insisté pour que Zayn me traite comme une putain.

« Content que tu te rappelles de moi chérie. » Son accent était prononcé. Je savais que j'avais l'air folle mais il ne semblait pas dangereux pour le moment. Mon corps se sentait engourdi à force de rester sur la chaise. J'étais raide dans cette position et c'était inconfortable.

« Pourquoi m'avez-vous drogué ? » Je me sentais finalement malade quand il me regardait.

« Par quelle autre manière j'aurais pu t'amener ici ? » Il y avait un ton assez dure dans sa voix.

« Je ne sais pas. » J'ai soupiré. J'étais malade de ce bordel. Je ne serais pas dans cette position si Zayn n'avait pas voulu que je sois à lui.

Misery Business | z.m [vf]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant