Je décidai de ne pas en parler tout de suite à ma mère et attendre l'appel d'Enzo d'abord, j'aviserai ensuite, le moment venu. Le lendemain, jour banal, j'allais à l'école comme tous les autres jours de la semaine. J'essayai de ne pas trop penser à lui mais c'était assez difficile. Je n'osai en parler à personne, même pas à ma meilleure-amie qui elle, me confiait tout et moi absolument rien. Je lui disais toujours que je n'avais rien à lui dire et que j'avais une vie des plus banales qu'il puisse existait sur terre. A chaque fois que je voyais un garçon de dos qui lui ressemblait, je pensais toujours que c'était lui alors que bien évidement il ne pouvait pas se trouver dans mon collège. A chaque cours, j'écrivais Enzo sur mon cahier. J'écrivais en très petit pour que personne ne le remarque. De toute façon, il ne me semble pas qu'il y est un Enzo dans mon collège... J'avais pour habitude de beaucoup rigoler avec mes amis durant la pause du midi et de passer de superbes journées, qui passaient très vite à mon goût. Mais là, ma journée me parût affreusement longue. Je regardai tout le temps mon téléphone, bien qu'il m'avait dit qu'il m'appellerai assez tard. Je rentrai chez moi à pied avec mon amie Capucine qui habitait la même résidence qu'Enzo. Je la jalousais un peu mais je ne pouvais rien lui dire. Je voulus rentrer avec elle dans la résidence, pour voir la boîte aux lettres d'Enzo et de voir quel numéro il habitait mais je n'osai pas. Je lui dis au revoir devant la porte d'entrée et continua mon chemin jusqu'à ma demeure. Elle était très grande en hauteur. Elle était de couleur blanche. Ma demeure était une maison vieille aussi bien de l'extérieur que de l'intérieur.
Arrivée chez moi, je rentrai et alla de suite me chercher une banane. J'avais toujours une fin de loup quand je rentrai des cours et pourtant je mangeais déjà comme un ogre le midi au réfectoire du collège. N'ayant pas beaucoup de devoirs, je décidai d'aller faire un tour sur mes nombreux réseaux sociaux avant de les commencer. J'allai sur Snapchat, twitter et Facebook. En allant sur Facebook, je me surpris à chercher Léandre alias Enzo. Ne connaissant pas son nom de famille, il était difficile pour moi de le trouver et aucune photo de profil ne correspondait à son magnifique visage. J'abandonnai au bout de cinq minutes de recherche pas très intensive. Je mis à charger mon téléphone et monta dans ma chambre faire mes devoirs. Je n'avais que du français, de l'espagnol et des maths. Je finis mes exercices de français et d'espagnol en moins d'un quart d'heure mais je bloquai sur l'exercice de maths. Je dus attendre que ma mère rentre du boulot pour qu'elle puisse m'aider à les faire. Généralement, je devais l'attendre parce que j'étais nulle en maths et que je ne comprenais rien. Quand elle rentra enfin de son boulot, je me précipitai dans la descente des escaliers avec mes cahiers :
- Coucou maman! Tu peux m'aider pour mon exercice de maths, c'est sur les racines carrées, j'comprends rien, je t'attends dans la salle.
- Bonjour ma fille chérie, ça va et toi? J'ai passé une excellente journée merci de poser la question, me répondit-elle ironiquement.
- Oui oui, bon tu viens...
- Tu peux me laisser arriver, retirer mes chaussures, enlever mon manteau ou non c'est pas possible?
- Oui oui mais c'est-à-dire, que j'ai fini tous mes devoirs, je n'ai plus que ça et j'attends déjà depuis quinze minutes.
- Oh là là pauvre chérie comme c'est long! Mais tu vas encore attendre cinq minutes!
J'attendis encore malgré ma grande impatience. Ma mère savait très bien que j'étais impatiente, et me faisait toujours attendre pour que j'apprenne à contrôler mon défaut. Elle arriva au bout d'un quart d'heures, après avoir bu un verre d'eau et avoir reçu deux appels. Heureusement que j'avais été chercher mon portable entre deux sinon j'aurais péter un câble à attendre comme un poireau. Je mis une demi-heure avant de comprendre l'exercice et de pouvoir enfin le faire seule. Étant déjà dix-neuf heures passées, elle alla préparer le diner tout en discutant avec mon père qui venait de rentrer du boulot. Étant tous les deux directeurs d'hôpitaux, il parlait énormément de leur boulot. Quand j'eus fini avec bien du mal mon exercice, j'allai squatter dans la chambre de ma sœur. Je m'ennuyai car ma soeur faisait ses devoirs, plus personne ne me répondait sur Facebook et mon père regardait un jeu télévisé que je détestais. J'allai donc me doucher car je n'avais que ça à faire et que j'étais toute collante, ayant fait deux heures de basket au collège aujourd'hui. Je pris mon poste-radio pour écouter de la musique. Sous la douche, je pensais à Enzo. A ce qu'il devait faire en ce moment? Si lui pensait à moi? Si sa journée s'était bien passée? Un tas de questions à son sujet, me passa par la tête sans que je puisse avoir les réponses. Je ne pouvais même pas lui envoyer un message, je n'avais pas son numéro. Seul lui avait le mien et je devais inlassablement attendre son appel... Après ma douche, nous avons mangé avec mes sœurs pendant que mes parents regardaient le journal. Je voulais leurs parler de ce que je ressentais pour Enzo mais n'osa pas. J'avais peur qu'elles me jugent et surtout qu'elles en parlent à mes parents. Et puis j'étais aussi jalouse, ma grande soeur était de son âge et il serait certainement plus intéressé par elle que par moi si je lui présentais. Et puis si ça se trouve, ils étaient dans le même lycée? Après tout, je ne savais pas où il était au lycée, quelle filière il suivait? Peut-être le connaissait-elle, la question me brûla les lèvres et je ne pus m'empêcher de lui demander :
- Tu connais un Léandre ?
- Non ça me dit rien pourquoi?
- Non comme ça.
Bien sûr, elle essaya d'en savoir plus mais l'idée de la voir avec lui me rendait folle de rage et je réussis, pour la première fois de ma vie, à lui mentir, à contrecœur.
Je montai dans ma chambre après avoir débarrassé mon assiette. Il allait bientôt être vingt et une heure. Il allait bientôt m'appeler. J'avais attendu ceci toute la journée. Je lus mon livre en ne quittant jamais mon téléphone des yeux. Vingt et une heure dix, toujours rien... Vingt, non plus. Mes paupières se fermaient toutes seules tellement j'étais fatiguée mais je résistais. Vingt et une heure trente me téléphona bipa. J'espérais que ce soit lui même s'il devait m'appeler et non m'envoyer un message.
"- Coucou Laly, excuse moi de t'écrire aussi tard, c'est Léandre. J'espère que tu ne dors pas. ;) C'était pour savoir si tu étais toujours partante pour la partie de badminton? Demain 18h30, ça te va? Si oui, je t'attends demain devant le gymnase.
- Salut! Pas grave, non je ne dors pas. ;) Bien sûr que oui je suis toujours partante. D'accord je serai là, à demain."
Je m'endormis paisiblement, portable à la main comme un doudou et dans la tête le visage d'Enzo pour me bercer. Je pense qu'à sa naissance les fées lui avaient donné toute la beauté qu'elles pouvaient. Il avait des traits parfaitement bien dessinés. La couleur de ses yeux étaient magnifiques et inoubliables.
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Note de l'auteur : Voilà! Donnez vos avis. C'est un chapitre, un peu plat mais le suivant devrait être plus riche en rebondissement.
Si je fais dans les prochains chapitres, un chapitre "point de vue de Léandre", ça vous dit? Dites-moi en commentaire. :)
Des bisous tout pleins!
Marine_vzht
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Un coup de foudre : Enzo
RomanceLaly, 14ans, tombe folle amoureuse d'un garçon âgé de plus de trois ans qu'elle. Elle pense leur relation impossible et pourtant la vie pourrait bien lui réserver quelques surprises...