Un coup de foudre : Enzo

Chapitre IV : Enzo et Ugo, cousins ou pas ?

IPoint de vue de LéandreI

- Salut Ugo, tu nous prépares quoi de bon à manger ce midi ? J'espère que ce n'est pas encore des frites grasses comme celle de mamie, je fais attention à ma ligne moi. Je ne voudrais pas devenir la grosse du collège comme Myriam, hurla ma sœur du couloir, toujours très aimable.

- Lorine, je ne te permets pas... Déjà tu pourrais être un peu plus polie avec Ugo et puis je ne te permets pas de critiquer ni les frites de mamie qui sont délicieux ni cette pauvre jeune fille qui a certainement des problèmes de santé assez grave, et tu devrais l'aider au lieu de l'enfoncer. 

- Roh c'est bon toi... T'es pas le mieux placé pour me faire des leçons de morales.

Je décidai de ne pas répondre, pour ne pas envenimer la situation. Mais soudainement à ma grande surprise Ugo la défendit. Ce n'était pas dans ses habitudes, il ne l'aimait pas beaucoup non plus. Qu'avait-il aujourd'hui ? On aurait dit qu'il était en colère et j'allais vite savoir pourquoi car il me posa brusquement une question qui me surprit et me glaça le sang :

- Pourquoi tu dis qu'on est cousin ?

Je compris alors immédiatement qu'il parlait de Laly car c'était la seule personne à qui j'avais raconté cet énorme mensonge. Je ne voulais pas en parler et encore moins devant ma sœur.

- On en parlera plus tard si tu veux bien.

- Tu as honte de moi c'est ça ?

- Ugo je t'en prie..., lui suppliai-je en lui montrant discrètement d'un revers de la tête ma sœur qui était sur son smartphone "dernière génération".

Il comprit et retourna faire la cuisine.

En fin d'après-midi, une fois que ma mère était passée boire un café et récupérer ma sœur. Ugo revint sur le sujet du midi.

- Alors comme ça, on est cousin ?

- Qui t'a dit ça d'abord ?

- Une certaine Laly qui t'aurait vu vaguement mardi à la salle du gymnase. 

Quelle menteuse elle aussi. Vaguement ? On s'était vu plus que vaguement, on avait joué pendant une heure ensemble... Mais je décidai de ne pas y faire attention.

- C'est qui encore cette petite peste, hurlai-je, j'ai jamais dit ça je te jure !

Avec mon comportement de ce midi, il ne m'avait sûrement pas cru. Mais je me m'étais rarement en colère, j'ai fait exprès et apparemment cela à marcher puisqu'il n'a pas renchéri et qu'il est parti regarder la télé. Mais je savais très bien, le connaissant, que cette histoire n'était pas claire dans sa tête et qu'il reviendrait sur le sujet à un autre moment.

**********

Vous croyez  que j'étais morte, je sais je sais... Je m'excuse pour cette longue pause, je n'avais plus d'inspiration mais surtout plus le temps d'écrire avec les cours, etc. Mais je vous promets la fin, pour bientôt.

J'espère retrouver mes nombreux lecteurs malgré tout !

N'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez. ;)

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Des bisous tout pleins!

Marine_vzht.