Un coup de foudre : Enzo

Chapitre VII : Une coïncidence un peu grosse..

J'arrivai chez moi, dix minutes plus tard.

- C'est moi, je suis là! Je monte dans ma chambre, faire mes devoirs.

- Viens dire bonjour à notre invité Laly.

Voyant ma soeur arrivée dans l'entrée, je lui demandai :

- C'est qui?

- Un stagiaire de l'hôpital de maman. Je crois qu'elle en est tombée amoureuse, tu verrais comment elle le regarde. On dirait le doux Jésus, elle a des étoiles dans les yeux.

Ma soeur et moi avions l'habitude. On recevait souvent des collègues de travail de nos parents, bon des stagiaires c'était plus rare mais ça arrivait aussi quelques fois, comme ce soir. Alors avec politesse, j'allai dans le salon pour dire bonsoir à ce jeune homme. Je dois avouer qu'il était plutôt pas mal. Bien bâti et de magnifique fossette quand il souriait. Bon bien sûr, il ne faisait pas le poids à côté d'Enzo, personne ne le faisait de toute manière. Mes parents me demandèrent comment c'était passée notre partie et ce fameux stagiaire intervenu dans notre conversation :

- Ah tu as dû croiser mon ami, il s'appelle Léandre, il jouait également au badminton ce soir, avec je ne sais qui d'ailleurs. Il faudra que je lui redemande.

Dis donc, quelle boulette je n'ai pas faîtes là en parlant de ma partie devant lui. Mais bon après tout, je ne pouvais pas me douter qu'il le connaissait. Bien sûr que je le connaissais son ami Léandre, je ne l'avais pas simplement croisé, j'avais carrément joué avec lui. Je pensai donc instantanément que ce jeune homme était son cousin, j'inventai un bobard parce que personne ne se doutait que j'avais jouer avec lui. Mes parents pensaient que j'avais joué avec ma meilleure-amie mais non, je lui avais dit la veille au collège, que ce n'était pas possible parce que j'avais une tonne de devoirs pour le lendemain. Ce qui était absolument faux. Je ne mentais jamais à Pauline enfin presque jamais, parce que je lui mentais aussi actuellement à propos de mes sentiments envers Enzo, mais là c'était un cas de force majeur aussi bien pour le badminton que pour mes sentiments. J'étais déjà prête à faire n'importe quoi pour Enzo, quitte à perdre ma meilleure-amie, tellement mon cœur débordé d'amour pour lui.

- Ah oui, avec Pauline ma meilleure-amie, on l'a accosté en arrivant. Il était seul et comme on le trouvait beau, on a été lui parler. On lui a proposé de jouer avec nous mais il attendait un copain. Tu dois être Ugo son cousin? Il nous a dit qu'il était en collocation avec son cousin.

Sur le coup, j'étais fière de moi d'avoir réussi à mentir comme ça à mes parents et à ce jeune homme mais en même temps non, je détestais mentir et encore plus à mes parents mais c'était pour la bonne cause.

Le stagiaire fit de grands yeux et parut surpris, il balbutia :

- Euh oui... c'est ça! Ben dis donc quelle coïncidence !

- Oui ! criai-je en partant vers ma chambre.

Mes parents m'engueuleront sûrement quand il sera parti pour cette impolitesse que je venais de commettre. Mais je m'en fichai, mon cœur battait à deux milles à l'heure. J'avais eu la peur de ma vie. J'ai cru que mes parents allaient savoir pour Enzo et moi. Bon, on n'a rien fait de méchant, mais je leur ai menti et le mensonge les insupportés. En m'allongeant sur mon lit, je me demandai pourquoi Ugo avait eu l'air surpris quand je lui ai demandé si c'était bien son cousin. Mais je ne m'attardai pas plus que ça sur la question et me mettais tout de suite au boulot. J'avais une rédaction à finir et deux exercices de maths qui me prendraient sûrement quatre heures sans l'aide de ma mère.

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Voilà le chapitre sept. Je vous fais des millions d'excuses pour le retard et pour me faire pardonner, le huitième chapitre arrive dans la foulée.

Des bisous tout pleins!

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Marine_vzht.