13 : Septième jour. (Partie 1.)

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5 Janvier, 2015 - Le septième jour.

Partie 1.

"Une minute de colère, c'est soixantes secondes de bonheur en moins."

Tout le monde déteste le temps. Il mène la vie de chacun et en détruit plus d'un chaque jour. Qui ne l'a pas déjà insulté dans sa tête en apprenant le décès d'une personne à qui on a pas eu le temps de dire au revoir. On aimerait tous avoir le pouvoir de l'arrêter afin de profiter de notre entourage, de ces gens qu'on aime tant. C'est humain après tout. Mais ça ne marche pas comme ça. Le temps vit sa vie et guide celle de chaque personne sur la planète Terre. On doit vivre avec et faire de notre mieux pour pas la perdre en chemin. Il suffit d'un faux pas et elle vous dépasse.

C'est ce que Chelsea a comprit hier soir devant un film humoristique français. Niall riait aux éclats tandis qu'elle, elle souriait en le voyant ainsi. Et elle aurait aimé arrêter le temps. Elle aurait tellement aimé pouvoir vivre ce moment éternellement. Mais non. C'est passé et il ne lui reste que les bouts que sa mémoire a gardé pour revivre un instant ce doux moment.

Ses doigts parcourt lentement sa feuille alors que son esprit se balade. Elle a finit sa dissertation et la mit, comme elle a pu, en ordre. Elle est contente de son travail et espère que la note va suivre.

Ces études c'est une chance et Chelsea le sait bien. Personne ne rentre comme il veut dans cette établissement scolaire. C'est très strict et bien encadré. C'est ce que la jeune femme a apprécié en voyant le site. Pour travailler dans l'écriture il vaut mieux ça. Les classes sont peu remplis pour permettre aux professeurs de passer du temps avec chaque étudiant. Et ce ne sont pas des professeurs de collège qui glande toute l'heure. Eux, ils bossent et ça se voit.

Chelsea arrache un petit bout de papier provenant de son cahier et soupire en jetant celui-ci dans sa trousse. Ce cahier elle y tient comme aux doigts de sa main. Si elle venait à le perdre elle aurait du mal à s'en remettre. C'est son univers qui se trouve à l'intérieur. Et il est toujours avec elle, dans son sac. Il la suit partout.

Toutes ses pensées, ses sentiments, ses envies, ses peurs.. tous sont présent. Pas un ne manque au rendez vous.

Ce cahier contient chaques parcelles de sa vie, chaques secrets que cachent son existence et chaques petites larmes qui ne coulent pas. Si quelqu'un venait à le lire ce serait la fin de son misérable monde. D'ailleurs depuis peu il devient plus coloré et plus beau son monde. Elle sourit.

Dans moins de deux minutes elle sera avec sa famille et elle continuera à faire de son mieux pour embellir d'avantage son univers. Elle n'a pas cours demain en plus. Elle a hâte et son coeur bat fort rien qu'à l'idée de sortir de cette amphithéâtre où elle se trouve en plein milieu, perdue parmis pleins d'autres adolescents qui sont soit français, soit anglais.

Chelsea est venue en France pas que parce-que Paris est sa ville préféré. Pas que pour l'immense population et les plats délicieux que la gastronomie française propose. C'est surtout par amour pour la langue.

- Ça va sonner les jeunes, je vous demanderez d'arrêter d'écrire. Bon, alors j'ai pû remarqué que vous avez tous été très inspirés par le sujet et j'en suis plus que réjouis ! Un son sourd retentit dans la pièce créant une euphorie parmis les élèves. Déposez vos copies au passage, je vous souhaite une bonne fin d'après midi. A demain. Il termine son discours en effaçant la craie blanche présente sur le tableau noir où était inscrit un peu plus tôt la peur torride de Chelsea.

Celle-ci fourre sa trousse ainsi que son carnet dans son sac et descend avec empressement les quelques marches qui la sépare du bureau de son professeur. Elle y dépose maladroitement sa copie et marche rapidement en dehors de la pièce. Elle souffle légèrement en sortant, sentant le froid la frapper en plein visage. Son emprise sur les manches de son pull se renforce alors qu'elle replace correctement son sac et enfile son bonnet.
Elle n'aime pas les fins de cours. Enfin, les couloirs à ces moments-là. Les garçons sont toujours en train de dragués les plus jolies filles de l'établissement qui se laisse charmer timidement. Elles se foutent d'eux ça se voit bien à leur air stupide sur leur visage d'ange parfait. Tout le monde se bousculent, et le brouhaha de la foule procure des maux de têtes pas possible. Habituellement, à ce moment là Chelsea met ses écouteurs qui lui permettent de se couper du monde, mais elle l'est a oublié ce matin.
Ses pieds marchent d'un pas rapide et elle fait de son mieux pour éviter les bousculades.

《 Help me ! 》Où les histoires vivent. Découvrez maintenant