《 Help me ! 》

16 : Sixième jour - Chelsea. (Partie 1.)

Partie 1. - Chelsea.

6 Janvier, 2015 - Sixième jour.

Y a des sentiments, certaines émotions qu'on aimerai ne pas ressentir. Comme il y a des choses qu'on aimerai ne pas cacher aux personnes que nous aimons.

Je referme ma veste, et enfonce mes mains froides dans mes poches. Elles sont rouges. De l'air sort de ma bouche créant un nuage de fumée blanc devant moi. J'adore ce temps. Malgré le froid, j'aime tout dans cette saison. Tout le monde aiment l'été. Personnellement, ce n'est pas mon truc. Je préfère largement les paysages l'hiver. Puis la capitale et son ambiance n'est pas la même que pendant les saisons chaudes.

J'aperçois la grande boîte jaune au loin et je souris de satisfaction. Plus je m'approche, plus mon coeur s'emballe. J'ai écrit cette lettre sur un coup de tête dans la voiture de Liam pendant le trajet du retour ce matin. Nous sommes parti très tôt afin de ne pas nous retrouver dans les bouchons et se faire moins repérer pour les garçons. Étant seule au fond derrière, j'ai saisit mon carnet et après avoir extirper un stylo de mon sac j'ai commencé à écrire cette lettre. Tout le monde dormait, personne ne m'en a empêché. Liam m'a plusieurs fois jeté des regards de curiosité dans le rétroviseur, et je sais qu'il aurait aimé que je lui explique ce que je faisais au lieu de dormir à six heures du matin. Mais Liam est un garçon qui a comprit que les gens ont besoin parfois, de garder des choses pour eux.

Je soupire en hésitant à lancer cette lettre dans ce trou. Les gens autour de moi m'évite et râlent quelques fois. Les français n'ont pas une très grande patiente faut le dire. La lettre est entre le trou et le dehors. Mon doigt la pousse doucement de temps en temps comme pour me dire, elle est tombée toute seule. Mais je la retiens toujours de peu. Je me sentirais coupable si jamais cette lettre se retourne contre moi. Soudain, elle tombe et je jure. On vient de me bousculer. Une femme commence à crier sur son enfant qui vient de me bousculer mais je lui souris.

- Ne vous inquiétez pas, ce n'est rien. Il m'a beaucoup aidé enfait. Ne l'engueulez donc pas, je lui souris gentillement. Elle fronce les sourcils et pose à nouveau ses yeux sur son petit enfant. Il semble avoir une peur bleue de la punition que sa mère pourrait lui donner. Je lui sourit une seconde fois comme pour lui assurer que ce n'est rien et elle finit par accepter en me souhaitant une bonne journée et en tirant son fils avec elle.

Ce qu'elle ne sait pas, c'est que son enfant vient de m'aider à faire un choix terrible.

Finalement, cette lettre est vraiment tombée toute seule. Je ne suis pas coupable, on m'a bousculé. Je passe ma langue rapidement sur ma lèvre inférieure en fermant les yeux. Il fait vraiment très froid ce matin, c'est presque insupportable. J'ai l'habitude de ce climat, étant donné que Londres n'est pas la ville la plus chaude d'Angleterre. Il pleut et neige souvent en fin d'année.

Aujourd'hui, je n'ai pas cours. Ce qui me rend d'un côté contente car cela signifie que je vais pouvoir passer ma journée en compagnie de ma famille. Je marche en fixant ce haut monument que des millions de gens viennent voir chaque année. Je ne suis jamais monté sur l'Arc de Triomphe. Mais le fixer et l'admirer, j'ai du le faire plus d'une fois. Il doit être le deuxième monument que j'aime le plus dans Paris.

Ce soir, Niall m'emmène m'amuser. Il m'a dit que cette fois-ci, c'était spécial. Il m'a donc demandé de m'habiller "classe" ce qui a procurer un soupir chez moi. Je me rappelle bien son rire après ça. J'ai juste sourit. J'ai hâte mais y a cette boule dans ma gorge et cette envie de vomir dans mon estomac qui est désagréable. C'est le stress, je crois. Quand Louis a su que je sortais ce soir et que je devais être bien habillé il a de suite voulu m'emmener faire les magasins. Contre ma volonté. Ce doit être la raison pour laquelle j'attends dans cette grande rue, bondée, devant plusieurs magasins qui m'ont l'air bien trop chers pour ce que je gagne avec mon petit poste dans le Starbucks du coin de ma rue.