Chapitre 7

355 25 9
                                    

wig ha wag

cloc cloc cloc cloc

wig ha wag

cloc cloc cloc cloc


L'homme rentrait tranquillement chez lui.


Coa Coa


Fichus corbeaux... Quelle idée de vivre isolé à la lisière de la forêt...


wig ha wag

cloc cloc cloc cloc

wig ha wag

cloc cloc cloc cloc


Ce bruit lui glaça le sang sans qu'il ne sache pourquoi. Ce bruit n'était, certes, pas très rassurant quand on se promène seul mais tout de même !


wig ha wag

cloc cloc cloc cloc

wig ha wag

cloc cloc cloc cloc


Ce bruit lui rappelait le grincement d'une vieille charrette et les sabots d'un cheval sur le bitume.


wig ha wag

cloc cloc cloc cloc

wig ha wag

cloc cloc cloc cloc


Il était pourtant tétanisé, pétrifié de peur. L'air devint froid inexplicablement. Son instinct lui hurlait de partir en courant mais il n'esquissa pas le moindre geste.


wig ha wag

cloc cloc cloc cloc

wig ha wag

cloc cloc cloc cloc


Le bruit se rapprochait, derrière lui, il ne pouvait le voir.


wig ha wag

cloc cloc cloc cloc

wig ha wag

cloc cloc cloc cloc


Il fut soudain percuté par un objet tranchant et s'effondra à plat ventre. Avant qu'il ne réalise à quel point la douleur était forte, il gisait dans une mare de sang, mort.


wig ha wag

cloc cloc cloc cloc

wig ha wag

cloc cloc cloc cloc


x x x


Ce cri résonnait encore dans sa tête et lui vrillait les tympans. Quelle créature est capable de produire un son pareil ? La jeune femme ramassa ses affaires et sortit précipitamment, il fallait qu'elle sache ce que c'était et pourquoi elle était la seule à l'avoir entendu. C'était sans compter sur l'intervention de son merveilleux professeur d''économie.


- Argent ! Je peux savoir où tu vas comme ça ?

- Ecoutez coach, on sait tous les deux que je ne vous dirai pas la vraie raison, alors on n'a qu'à faire comme si j'étais malade,d'accord ?


Elle sortit sans attendre de réponse qui serait clairement négative.


- Argent ! Argent ! Reviens ici !

- L'infirmerie, coach ! cria-t-elle depuis le couloir.


Elle courut jusqu'à l'extérieur du bâtiment. Elle arriva juste à temps pour voir Scott enjamber sa moto et voir Stiles partir en voiture avec Isaac. Son regard croisa celui du jeune Bêta. En quelques secondes, il se passa tellement de choses, autant dans leur regard que dans leur esprit. Après un temps indéfini, Scott démarra.


- Monte ! lui cria-t-il en lui tendant un casque.


Inconsciemment, Destiny se relâcha et se remit à respirer normalement. En quelques enjambées elle atteignit le véhicule et s'installa.

Ils suivaient la jeep bleue, roulant en direction du cri quand brusquement, Stiles freina. Scott dû faire un vif écart pour éviter la voiture et s'arrêta sur le bas côté.


- Mais t'es malade Stiles !


Ce dernier se contenta de pointer du doigt la route devant lui, ahuri. Le Bêta tourna la tête dans la direction indiquée et ce qu'il vit lui glaça le sang. Lydia. Elle marchait, au milieu de la route, dans la même direction qu'eux. Mais quelque chose n'allait pas. Elle ne semblait pas consciente. Ses bras pendaient le long de son corps, sa marche étaient lente, trainante. On aurait dit un pantin, ou un mort-vivant. Stiles descendit de la jeep et courut jusqu'à elle. Il l'interpela sans jamais la toucher.


-Lydia ! Et Lydia, qu'est-ce que tu fais là, toute seule ?


Il était clair qu'elle ne répondrait pas. Ses yeux étaient sans vie et sa bouche était entre-ouverte. A l'instant même où il allait poser sa main sur l'épaule de la jeune femme, Destiny hurla. C'était un de ces cris de terreur qui, à eux seuls, vous paralysent de peur. La Gamma était en pleine vision mais celle-ci semblait différente de celles auxquelles Scott avait assisté jusque là. Elle tomba à genou, mais au moment où elle toucha le sol, Lydia parla, d'une voix absente, monotone.


- Il vient pour nous, pour nous tous.

-Qui ça ? Qui vient ? demanda Stiles.

- Le vieillard à la charrette. L'homme à la faux. L'Ankoù, répondirent les deux femmes d'une même voix fantomatique.

__________________________________________________

NDA

Oui, ce chapitre est court, je sais, mais cette fin était tellement tentante ! Et puis, rajouter du blabla juste pour la longueur, ça ne sert à rien, alors voilà.. J'essaierai de faire le prochain plus long en contre partie !

Oh ! Et une petite question : que pensez vous de la nouvelle couverture ? :)


LYDLN Tome 1 : FauxOù les histoires vivent. Découvrez maintenant