Chapitre 8

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Chapitre 8 :

- Écoute, tu sais ce qu'on réserve aux personnes qui font la même connerie que toi ? Commence-t-il.

- Je m'en doute oui.

- On les tue.

*****

Alors voilà comment, moi, Kate Cooper, a signé mon arrêt de mort. Merci à tous d'avoir lu ses quelques lignes sur ma vie. Adieu.

- Cependant, et bizarrement, tu vas rester en vie. James, étant le boss a décidé qu'on ne te fera aucun mal car ce que tu as déjà assez souffert pendant ses 52 heures. Tu as vraiment de la chance et ne la perd pas car elle est très précieuse. Sur ce, vas t'habiller, il t'attend pour ton entrainement.

- Ok merci beaucoup, dis-je timidement.

- Ce n'est pas moi que tu dois remercier Kate, me répondit-il tout en sortant de la pièce.

Il me laisse donc seule. Mais il ne m'a pas détaché... Merde, comment je fais maintenant ? Je vois alors un couteau sur la table contre le mur opposé au mien. Je comprends directement que c'est une épreuve à passer. Ils veulent voir si je sais me débrouiller toute seule. Je chercher partout dans la pièce et quand je repère la caméra, je lui souris avec un air de défi. Ils veulent voir ce que je sais faire, ils vont être servis.

Mes chevilles sont attachées aux pieds de la chaise par du scotch assez serré, je ne peux donc pas utiliser mes pieds pour aller jusqu'à la table. Mes poignets, quant à eux, sont liés aux accoudoirs par de la ficelle. Les nœuds sont bien faits mais pas assez serrés. Je rigole intérieurement et commence à tirer sur la corde de ma main droite pour qu'elle se desserre. Je mets un peu de temps avant de pouvoir retirer mon bras de son emprise. Ensuite, avec la main libre je détends l'autre ficelle et essaie de défaire le nœud. Il cède facilement. Avec mes mains, j'enlève le scotch d'un coup et me libère sans avoir eu besoin du couteau. Je m'avance donc vers la porte et juste avant de l'ouvrir une évidence éclaire mon esprit. C'était trop simple.

Je vais donc prendre le couteau, et sort enfin de la pièce. Je n'ai pas mangé depuis plus de deux jours et je pense que je n'aurai pas assez de force pour les battre. Mais qui ne tente rien n'a rien. J'avance prudente et quand j'ai enfin fini de monter les escaliers, je tombe sur un couloir qui me mène au salon. Dans le salon, Laure et Kyle me tournent le dos. La destination que je vise est ma chambre. Je passe donc très discrètement avec mon couteau toujours présent sous ma manche. Il ne me remarque pas, je monte donc toujours aussi silencieusement les escaliers. J'arrive dans ma chambre sans avoir croisé personne et je me change. Tout est calme, bien trop calme. Je me penche donc pour regarder sous la porte s'il y a quelqu'un devant la porte et je vois qu'il y a deux hommes. Je colle mon oreille à la porte. Et j'entends de petits chuchotements.

-Dépêchez-vous !!

Je pense reconnaitre la voix de Thomas. Je me résous donc à ne pas passer par cette porte pour atteindre la salle de sport. Mais comment faire ? La seule sortie est ... Oh non. Je commence à prendre mes draps et les attachés solidement ensemble. Ayant été en pensionnat, je sais comment fuir par les sorties non-officielles. Je suis même devenue une pro. Je passe le tout par la fenêtre. Je m'agrippe au tissus et descend. Je cours donc le plus vite vers la salle de sport au fond du jardin.

Quand je rentre dans la salle, James m'attend. Il est étonné de me voir, pourtant il m'avait donné rendez-vous. Par précaution, je sors mon couteau et le pointe vers lui et il me sourit.

-Tu comptes faire quoi avec ça ? Peut-être que tu as su tromper les autres facilement et rapidement par je ne sais quels moyens mais avec moi ça ne marche pas, me dit-il.

-Je n'ai pas peur de toi tu sais ?

Il se rapproche dangereusement de moi. En un coup de pied, il fait partir ma seule arme à l'autre bout de la pièce. Son sourire sadique ne présage rien de bon. Mon souffle se coupe lorsqu'il est trop proche de moi et mes joues se teintent.

-Je te fais de l'effet, rit-il.

-Absolument pas, je n'aime juste pas être trop collée au gens, je ne suis pas tactile, mens-je.

-Dans tous les cas, tu devrais avoir peur de moi, affirme-t-il.

Notre proximité m'empêche de réfléchir normalement. Il s'éloigne et me donne les ordres à effectuer pour l'entrainement.

****

Pendant 4h, j'ai enchainé tout ce que me disait James, sans aucunes pauses et je n'en peux plus. Je pense qu'il s'est bien vengé là. Il me regarde en souriant. Je passe devant lui pour aller me coucher mais il me prend le bras.

-On n'a pas fini ma belle. Tu crois quoi ? Que tu vas t'en sortir comme ça alors que tu m'as littéralement désobéi que tu as remis en cause mon autorité sur toi et que tu as mis en danger le gang qui est également ma famille, s'exprime-t-il.

-Mais ?

-Ne t'avise pas de me répondre ou de trouver une excuse, la chance que je t'aie donnée est unique ne me la fait surtout pas regretter !!s'emporte-t-il puis en se calmant il continue. La dernière épreuve est un combat contre moi.

-Pardon ??????

-Tu as très bien entendu monte sur le ring.

J'agis anxieuse. En fait, il veut vraiment que je meurs.

Je n'ai pas le temps de me préoccuper de la façon dont je vais mourir car James me met déjà une droite dans la mâchoire. Il me fait mal mais je sais qu'il est loin d'avoir frappé de toutes ses forces. Je décide donc de me défendre !! Je ne vais pas non plus me faire massacrer sans me battre !! Je lui donne des tonnes et des tonnes de coups partout. J'essaie de viser son point faible mais je n'y arrive pas. Il ne souffre même pas, ne vacille pas. Reste debout, avec son sourire aux lèvres, arrogant et sadique. Pourquoi ça n'arrive qu'a moi ses merdes.

Lassé de mes « caresses », il y met un terme en me foutant à terre et m'assomme avec un coup sur la tête.

** **

Je me réveille, je suis dans ma chambre, celle du gang. J'aimerai tellement être loin à ce moment-là, mais non, je suis condamner à rester ici. J'en ai marre de passer ma vie dans des endroits que je n'aime pas ... J'ai un peu l'impression qu'aujourd'hui la liberté n'existe plus. Que ce n'est qu'une utopie à laquelle tout le monde croit. Nous ne sommes et ne serons jamais libre. Il y aurait toujours quelque chose qui nous empêchera de l'être. Une addiction par exemple, tout simple mais nous emprisonne, elle ne nous permet pas d'être libre de nos faits et gestes, elle va en quelque sorte nous obliger à fumer ou à boire. Nous naissons libre mais au moment où nous atterrissons dans les bras de notre mère, la liberté prend peur et s'enfui.

Après cet instant philosophique, je me lève et c'est à ce moment que je vois ...

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Ce chapitre est cours je sais mais je n'avais pas tellement d'inspiration suite aux attentats qui me perturbent beaucoup, j'espère qu'il va quand même vous plaire.

N'oubliez pas le soutien, l'entraide et l'espérance.

Merci à tous et bon dimanche :)

La siouleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant