9.Le souper

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Alors qu'on était entrain de souper, maman dut partir en catastrophe. Sur le temps qu'elle soit partie, Roger me posa toutes sortes de questions.
Roger: Tu m'as bien l'air heureux. Tu as retrouvé tes petits camarades d'école ?
Moi: Oui mes meilleurs amis..
Roger: Et dis moi... Qui est ce ?
Je relevai la tête de mon assiette et le regardai dans les yeux.
Moi: Qu'est ce que cela peut vous apporter ?
Il fronça les sourcils et poursuivit.
Roger: Je ne veux pas que tu traines avec des baraquies.
Moi: De toute façon ce sont mes amis... Pas les votre..
Ses narines commencèrent à frémir.
Moi: Et de toute manière, on en a rien à foutre.
Il en eut vite marre de mon arrogance. Ses yeux me lancèrent des éclairs.
Roger: Tiens ton langage !
Il tapa son poing sur la table ce qui fit danser les couverts.
Moi: si seulement vous en aviez VOUS des amis.. Vu votre caractère je comprends..
Roger: écoute moi bien toi ! Tu as intérêt à courir vite mon grand ! Oh oui je peux te l'assurer !
Il se leva, je fis de même. Je pris mes jambes à mon cou en le voyant plier sa serviette. La seule porte ouverte était celle du grenier. Je me précipitai et dus m'arrêter par le mur. Je glissai et restai figé. Il brandit le point pour me faire du mal encore une fois.
Moi: c'est bon ! Je me rends.. Je me rends..
Il me regarda et s'arrêta.
Moi: vous.. Vous me lâchez ?
Roger: je crus voir ton père..
Il me scruta le visage pendant que je me relevai et pris une vieille canne pour me défendre.
Moi: et alors ?
Roger: tu lui ressembles tellement !
Un sourire diabolique se dessina sur son visage.
Roger: tant mieux ! Une deuxième chance pour tuer un Hak !
Moi: deuxième chance ? Tuer ?! Hak ?!!
Je compris.. Je ne m'étais pas tromper.. c'était bel et bien lui qui avait tué mon père. Je voulus lui lancer la canne mais me contentai de défaillir sur le vieux planché humide.

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