14. Une nuit horrible

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Je tournais.. Encore et encore.. Il était 1h23 et je n'avais pas encore fermé de la nuit. Je me mîs sur le dos et regardai le plafond. Une douleur atroce me nouait l'estomac. Je me sentais comme.. Observer.. Une sensation de brûlure me parcourait le corps. J'allumai la lumière et regardai sur mes bras. Les coups de Roger, me semblait-il, remonter. Tous les coups, chacun et je n'en oublie pas un,me brûle la peau. Ma vue s'embrouilla de larmes, je coupai la lampe et me recouchai. Une larme dévala sur ma joue chaude. Je décidai de fermer les yeux pour calmer la souffrance mais c'était un très mauvais choix. Les scènes me remontaient comme si je les revivais. Je m'entendais hurler de souffrance et Roger disant: faible aussi faible que ton père. Misérable tout aussi misérable que lui !
Je le revoyais défaire sa ceinture et me fouetter.. Le pire était quand il me prit par la gorge dans les airs. Je supphoquais réellement. Je le revoyais entrain de me regarder et attendre que je manque d'air pour me relâcher. Il me jeta à terre. J'essayais de reprendre de l'air mais il me shoota dans la cage thoracique. Je supphoquais tellement que dans le monde réel, je pleurais. Le souvenir se brouilla et fit face à un autre. J'étais attaché au poteau de la cave, il s'approchait avec un briquet allumé. Il me brûla la joue et il descendit dans mon cou. Je réouvris les yeux et je pleurai comme une madeleine.

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