L'homme n'avait pas encore prévu ce qu'il souhaitait faire de ce château mais il n'était pas particulièrement pressé. Il avait largement le temps de tout prévoir dans les moindres détails. Un sourire en coin apparut sur ses lèvres et c'est avec un certain plaisir que l'homme s'assit sur le fauteuil, près de la cheminée. Cette très grande demeure lui appartenait et après quelques travaux elle serait prête à recevoir ses invités.
Il était soulagé de constater que tout dans la demeure lui paraissait insupportablement impersonnel. Lui- même ne s'y sentait pas vraiment à l'aise et il en était satisfait. L'ambiance serait cruciale, presque déterminante dans son grand projet et il était hors de question que ses efforts soient gâchés à cause de quelques invités peu influençable. Rien n'était à négliger.
Le ménage jamais fait, la cheminée inutilisable et les installations électriques trop vieilles pour être utilisées alimenteraient l'air ambiant d'une lourdeur et d'une froideur propre à déloger un mort. L'homme jubilait d'avance dans son vieux fauteuil en tissu.
Les volets étaient encore fermés quand ce dernier était rentré dans la pièce et ce n'était certainement pas lui qui s'amuserait à ouvrir les quelques centaines de volets, rideaux et fenêtres de sa nouvelle demeure.
Il était peu probable que son arthrose le lui permette de toute façon.
Des tâches de sang avaient été repérées par ses domestiques au quatrième étage quelques jours plus tôt et il avait du faire des pieds et des mains pour que personne n'y touche. Son agent immobilier n'avait pas menti sur la raison qui avait poussé les anciens propriétaires à brader la demeure. L'homme dans le fauteuil avait évidement négocié un peu plus le bien en appuyant ses dires sur le meurtre de la fiancée battu par son beau-père. La pauvre femme ne pouvant plus rester dans la maison où son mari avait tué et le presque marié devenu quasiment fou, la tache fut aisée.
Les kilos de poussières sur les meubles attestaient la désertion de vie, de chaleur et de confort des pièces. Ils offraient également une odeur désagréable à tout nez quelques peu exercés et se plairaient sans aucun doute à coller les invités de Monsieur. Celui-ci, toujours dans son fauteuil, se félicitait pour sa fabuleuse idée et s'imaginait déjà les expressions de ses futurs invités, à l'annonce formidable qui changerait, à coup sur, leur vie à jamais.
L'homme finit par quitté la pièce, boitillant légèrement du coté droit, et ne se retourna pas avant d'avoir quitté la demeure.
Plus jamais il n'y mettrait les pieds et malgré tout les avantages que donnaient l'endroit, il ne put s'empêcher de constater que ses jambes tremblaient. Et surtout, que l'arthrose n'était en rien la raison de tels tremblements.
Bonsoir,
C'est la première histoire que je publie, donc je compte sur vous, lecteurs, pour être le plus intransigeant possible. Bien sur, je pars du principe qu'il y aura des lecteurs. Mais bon, je vais pas partir défaitiste sinon je risque de me débiner. Je ne suis pas spécialement habituée au site internet car je passe le plus souvent mon temps sur la version pour portable donc ne vous étonnez pas s'il vous plaît si je fais des bêtises en publiant. Je suis sur que ça arrivera, lol. Il n'y a qu'à regarder mon horrible couverture pour le deviner. En espérant que cela ne découragera pas certains potentiels lecteurs. Ne sait-on jamais . . .
Pour le rythme de publication, je pensait à un chapitre toutes les unes à deux semaines. Là encore si il y a lecteurs. Un seul me suffira, c'est juste pour m'assurer que je n'écris pas dans le vide ;)
Pour la longueur des chapitres, je fais en sorte qu'ils ne soient pas trop longs ( 4 pages world en police douze ). Je n'ai pas la moindre idée de ce qui est préférable ou non. Donc encore une fois, je m'en remets à vous. Rassurez vous, vous n'écrirez pas l'histoire à ma place. Même si j'en demande beaucoup. C'est juste le temps que je sois à l'aise disons.
Je vais m'arrêter là avant que mon commentaire soit plus long que mon prologue. Je rajouterais juste que je pense poster mon premier chapitre après une ou deux vues. Voilà.
Bonne soirée !
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Décadence
General FictionQui n'a jamais rêvé de se retrouver prisonnière d'un château ou notre vie ne tient qu'à un fil ? Certainement pas Luce qui ne demande qu'une seule chose : vivre une vie normale et ennuyeuse. Alors quand elle se réveille, entourée de personne qu'ell...