Chapitre 12

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Absorbée par mes pensées je ne me suis même pas rendu compte que mes jambes c'étaient mises en marche en direction de la cantine. Malgré le faite que mes nouveaux amis soient dispersés autour de moi, je me sens seule, et la seule chose qui pourrait me soulagé est de me vider de tous les sentiments qui m'assaille. J'ai envie de pleurer, de crier, de me défouler car j'ai ce poids dans ma poitrine qui m'entraîne vers le fond, qui ne cesse de me faire souffrir. A cet instant, je me sens complètement idiote je n'aurais jamais dû quitter Denver, ma "famille", mon lycée juste parce que l'on me l'a demandé; d'accord j'ai du sang bleu ce qui est vraiment étrange mais c'est impossible que je puisse avoir des pouvoirs. Je me suis toujours sentis différente mais pas à ce point. C'est quoi mon problème au juste je ne veux pas d'une vie d'aventurière comme dans les romans fantastiques, je veux une vie normale, rien de compliqué. J'ai peur de ce qui peux arriver, j'ai peur de découvrir ce dont je suis capable de faire mais d'un autre côté cela... m'attire.

Au moment même où cette réalité me traverse l'esprit elle m'agace, et simultanément un éclair déchire le ciel. Le tonnerre gronde et de gros nuages noirs se forment au dessus de nos têtes. Tous le monde semble effrayé par ce qui ce passe. Mes amis m'entraînent sous un genre de préau, où beaucoup d'élèves y sont déjà. Je me décompose devant cette scène. Les cries, des filles qui sont terrifiées, et les plaintes des autres me transpercent la tête, mes larmes montent, je commence à perdre le contrôle. Mes sentiments s'entremêlent, j'entend maintenant la pluie qui tombe. Elle se fait de plus en plus violente au fur et à mesure que ma respiration s'accélère. Je sens que la foudre m'appelle. Mes amis ne sont pas effrayés eux, ils admirent les éclairs qui déchire  le ciel. Quand soudain Tania dit la seule chose à laquelle je n'avais pas penser : " Celui ou celle qui est à l'origine de ce temps doit être sacrément doué..." elle marqua une pose et continua d'un ton plus sérieux : "... et très énervé aussi !". Et soudain la vérité me sauta aux yeux, j'étais extrêmement en colère ! Je la fixe, interdite, ce sont des éclairs qui proviennent d'une personne ayant des pouvoirs. Ils ne sont pas naturels. Je me retourne d'un coup sentant un regard sur moi. Je croise "ces" yeux verts émeraudes, je les sens me transpercé littéralement, son regard est convaincu. Je n'arrive pas à détacher mes yeux des siens, il le voit en moi, il sait qui est à l'origine de ce temps, je ne décèle pas une seconde de surprise dans son regard. Il est simplement compatissant. A cet instant, je comprend que c'est MOI qui suis à l'origine de cette météo soudaine, c'est MOI qui est fait ça rien quand m'énervant contre moi même ! La panique me submerge, je détourne le regard aussi vite que possible, c'est impossible. Ma tête menace d'exploser et mes larmes me brûlent les joues.
Puis la chose qui devait se passer, se passa: je couru vers le parc, je veux quitter cet enfer, je veux que la douleur cesse, je veux redevenir la petite fille innocente que j'étais avant de venir ici ! J'angoisse à l'idée de ce qui peut se passer si je reste. Je ne m'arrête pas de courir, et la pluie se mît à tomber, le vent soufflait d'une telle intensité que mes amis criaient mon nom de plus en plus fort. Puis je senti une présence, sa présence. Je m'arrêta instantanément et lui fit face. Nez à nez avec ses yeux verts, Kevin me regarde, à bout de souffle, et je me rendors compte que moi je n'étais pas du tout essoufflé. Il parla le premier:

" - Je sais à quel point c'est perturbant !

- Non, non tu n'en sais rien, car tout ceci est normal pour toi ! Personne ne peux comprendre !
Au moment où ma phrase était prononcé un éclair passa à côté de nous deux!

- Calme-toi ! Respire ! Tu sais que tu peux me faire confiance.

- La confiance et moi on est pas copains... répondis-je.

- Mais on sais tous les deux que je suis de ton côté, je te l'ai déjà prouver ! me demanda-t-il avec un sourire timide.
Et là dessus il avait raison ...
Je fis un "oui" de la tête. Je senti mon pouls décéléré et l'orage cessa automatiquement. Il regarda le ciel puis se concentra à nouveau sur moi et reprit avec un clin d'œil :

- Tu vois que tu contrôle !

- J...je n'est rien cherché à faire.

- Oui mais tes pouvoirs commencent à se manifesté car tu es au contact des nôtres.

- Mais je ne sais absolument pas ce que j'arrive à faire... dit-je en baisant la tête.

- Et c'est pour ça que tu es là ! On va t'aider à les trouver et à les contrôler. J'te le promet... reprit-il avec assurance en me faisant lever le menton pour que je le regarde dans les yeux.

- Tu peux TOUS nous faire confiance ! Entendis-je de la voix des mes nouveaux amis, qui sans que je m'en aperçoive venaient d'arriver.

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