Chapitre 14

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Je suis dans les couloirs de l'internat en train de me diriger vers le réfectoire pour aller prendre mon petit déjeuner. Je croise plusieurs filles, beaucoup sont aux portes de leurs chambres et bavardent avec leurs voisines sans trop m'accorder d'attention. Quand j'entendis mon nom, je me retourne pour apercevoir une fille de ma taille, les yeux noisettes avec une chevelure rose lâché en cascade. Tandis qu'elle s'avançait vers moi d'un pas ferme, le silence se fit troublant. Toutes les filles se sont arrêtées de discuter, elles me lancèrent des regards compatissants et apeurés, comme si elles savaient à l'avance ce qui allait se passer. Quand la fille aux cheveux rose se stoppa à quelques centimètres de moi, elle plaque un grand sourire sur son visage de porcelaine, et je décèle alors l'ironie qu'elle employa.

- Alors comme ça c'est toi la fille qui vient d'ailleurs ! dit-elle avec défi.

Je ne répondis pas, je continuais à la détaillé du regard, à cherché dans ses yeux une parcelle de gentillesse. Mais n'en trouvait aucune... quand elle ajouta :

- ... mais oui la fille que sa mère n'a pas voulu gardée ...

Cette phrase me fit l'effet d'une gifle reçu en pleine figure ! Les larmes me montèrent et je crus un instant que mes jambes allaient cédé. Mais je me reprit vite, je ne vais pas laissé cette fille me prendre mon peu de confiance en moi. et surtout je ne vais pas la laisser gagné si facilement. Les mots sortir de ma bouche plus vite que je ne pensais :

- Oui et je suis aussi la fille qui, hier soir, a crée un orage et une tonne d'éclair rien que par quelques larmes. Alors si j'étais toi, je ne provoquerai pas la fille qui est devant toi ! Conseil d'amie.

Elle fut choqué par ma réaction, la bouche entre-ouverte, elle me fixait avec haine et stupeur. On dirait pas comme ça mais je suis très douée dans la répartit. Je tournais les talons la laissant au milieu du couloir, seule. Je me dirigeai vers les escaliers sous les regards perplexes de mes camarades.

Mais une fois seule, les larmes menaçaient de couler et ma tête commença à tourner. Ma vue se brouilla, mes jambes devinrent en coton et je me sentis partir en avant quand une force extraordinaire me remit sur pied. Je me retournais pour savoir si c'étais l'oeuvre d'une personne aux alentours, mais il n'y avait personne. Je constate avec surprise que j'avais mes mains placé au niveau de ma poitrine comme pour me protéger dans ma chute. Pour éviter de tomber ...

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