Chapter 2: Yes Mum ?

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26 Février 2013:

Emmitouflée dans ma couette, je respirais l'air frais du dimanche matin qui s'infiltrait par la baie vitrée légèrement ouvert. J'aurai pu rester ici des heures si mon téléphone n'avait pas émis cette sonnerie stridente, annonceur d'un appel en cours. J'enclencha l'appel en vitesse, avec que la musique reprenne ce son assourdissant mettant quiconque l'entendais de mauvaise humeur. D'une voie enrouée par ce réveil abrupte, je démarra la conversation.

-...Allo ?

-Claire ? C'est ta mère.

Je me redressa, à vrai dire je n'attendais aucun appel de sa part.

-Oh ! Maman ! Comment vas-tu, je n'attendais pas à ce que tu m'appelles … J'émis un petit rire.

-Vu que je suis ta mère, je pensais que prendre des nouvelles de ma fille serait une bonne idée... Elle termina sa phrase sur un ton suspicieux, mon travail avait légèrement empiété sur mes habitudes personnels.

-Désolé, de mauvaises habitudes. Je savais que même à 6 000km de distance, elle me voyait me maudire.

-Je n'en doutes pas. Elle rigola légèrement, avant qu'un laps de temps assez pesant s'installe dans la conversation téléphonique.

-Sinon, comment va la capitale française ?

-Elle va très bien, figure toi qu'elle va bientôt accueillir un autre cadenas sur le pont des arts !

Elle paraissait vraiment enjouée, face au nouveau couple « parfait » ! Je soupira d'ennui.

-Je suis au courant. Lui répondis-je lacement.

-Vraiment ! Tu as reçu le faire-part, alors ? Tu sais Jake a hésité à t'inviter, il …

-C'est vrai ? La coupais-je sèchement, un ton neutre avait pris possession de ma voix. Pour la seconde fois, je me maudis intérieurement, pourquoi je n'acceptais pas les faits, pourquoi devais-je toujours me mettre dans une situation gênante qui faisait ressortir mes sentiments cachées ?

-Oh, je suis désolé, je pensais que c'était du passé …

-Ça l'est ! Répliqua-je immédiatement. Je tenta tant bien que mal de me rattraper … Je pensais juste que nous étions rester en bon terme, ce n'est pas le cas à ce que je vois … Écoute, je te rappel plus tard, je dois aller travailler, bisous Maman. Je raccrocha aussitôt.

-C'est bien connu ! Tous le monde travaille le dimanche ! Vive la crédibilité Claire, bravo ! Me murmurai-je à moi même sur un ton de désespoir.

Je me laissa ensuite retomber dans les couettes cotonneuses d'où émanait une odeur vanillé qui me chatouillait les narines. Je jeta une coup d'œil au radio-réveil, 9h12. Je grogna avant d'enfouir ma tête dans mon lit.

Pour la seconde fois de la journée, j'ouvris péniblement les yeux, déboussolé et inconsciente de quel jour nous étions. 12H47. Je fronça les sourcils, cherchant la cause de mon sommeil prolongé, l'appel, ma mère, ah oui … J'haussa les épaule, indifférente, puis me leva pour rejoindre Amy qui se trouvait je ne sais où. La télé tournait sur une chaine d'informations, je passais devant, n'y prêtant aucune intention, préférant rejoindre la cuisine guidée sous les grognement distincts qu'émettaient mon estomac, le frappé n'y changeait rien. La cuisine était vide, seul un plat contenant des pan cakes était posé sur la table, attirant mes yeux, mon estomac se contracta et se relâcha, répétant cette action tant que ma faim ne serai pas rassasié. Je pris l'assiette dans les mains et partis m'installer dans le salon, mes yeux étaient posés sur l'écran électronique où une femme aux cheveux roux sucrés coupés en un carré plongeant, présentait les diverses informations sur un plateau de télévision typique. Toujours dans un état second de paresse intense, je n'y prêtais aucune intention, je ne faisais qu'engloutir un par un les pan-cakes. La photo d'une jeune femme apparut alors à l'écran, elle semblait être dans la même tranche d'age que moi, des anglaises d'un blond platine lui tombaient sur ses épaules blanches, une bouche fine d'une couleur naturel égayait son visage, ses prunelles légèrement doré donnait un air sacré au visage d'une blancheur étonnante, je me redressa stupéfaite par sa beauté naturelle, et pourtant, cette air m'était familier, comme un air de déjà-vu qui trainait dans mon esprit, l'information la concernant n'était toujours pas présentée, quelques secondes d'attente, des secondes où je me torturais le cerveau tentant tant bien que mal de me souvenir de cette femme.

-Oh, t'as vu la nouvelle ! La fille de l'ambassadeur va se marier ! Avec un français qui plus est, a ce qu'il paraît il est mignon. Je détourna rapidement le regard vers Amanda qui était venu s'installer à mes côtés, se bataillant avec une paire de chaussure. Je vois aussi que mes pan-cakes bio ont succombé a ton estomac ambulant. Je feignis un sourire, terminant de mâcher la part du dît « pan-cakes bio »

-Désolé, l'appel de la nourriture était trop forte. T'en veux ? Je lui tendis l'assiette.

-Merci mais non, je suis en retard, je dois aller retrouver George. Elle m'embrassa avant de se lever et de rejoindre l'entrée. Bye Claire !

-Et pas de bêtises, déjà que à deux dans cet apart, on a du mal, alors a 3 … Je soupira, tentant d'imaginer Amanda dans le rôle d'une mère, avant de réprimander un sourire moqueur.

Je détourna la tête, me replongeant dans les informations, la page qui concernait cette fille était passée, la présentatrice avait déjà enchainer sur la météo. Déçue de ne pas connaître l'identité de la jeune femme, je laissa le canapé me happée le corps, me replongeant dans le dilemme du mariage.

Beginning of HappinessOù les histoires vivent. Découvrez maintenant