Quelques mots.

Ne disparaît pas, reviens à toi. Je t'en supplie.

Cette nuit j'avais « rêvée » que tu mourrais. J'avais pleurée comme jamais. Puis je m'étais rassurée en me disant que ce n'était qu'un cauchemar. Mais si seulement je m'étais doutée qu'il serait prémonitoire. J'aurais couru jusqu'à tes bras, j'aurais prit soin de toi, je t'aurai dit que je t'aime, je ne t'aurais pas quittée. Aujourd'hui quand mon père m'a regardé droit dans les yeux, et qu'il m'a dit «Elle est morte » je savais qu'il parlait de toi. J'aurais jamais vu mon père verser une larme pour quelqu'un de quelconque. Quand il me l'a dit je savais plus rien.J'avais l'impression que j'étais à nouveau dans mon cauchemar, j'ai hurlée. J'ai hurlée tout l'air de mes poumons, je voulais me réveiller. Mais non, on ne se réveille pas de la réalité. Alors j'ai pleurée, je me suis effondrée au sol et j'ai pleurée. J'ai pleurée pour ta douleur, j'ai pleurée de haine, j'ai pleurée de tristesse et à un moment j'ai pleurée de joie. Parce que je me suis dit que si tu es partie c'est que tu souffrais, plus que n'importe qui, et je me suis dit que c'était peut-être mieux ainsi. Je me suis dit que tu étais peut-être heureuse maintenant. Puis j'ai pleurée de manque. Parce que nos cœurs étaient connectés et si l'un s'éteint l'autre aussi. Je suis vide maintenant, je peux pas m'arrêter de pleurer. Et ma haine monte, certain m'ont envoyés des« sois forte » ou « je suis désolé » mais si ils savaient à quel point je les hais eux aussi. Ils n'ont jamais étés là quand tu n'allais pas bien. Ils étaient juste là à seplaindre. Et nous ? Il y a déjà t-il eu quelqu'un pour nous ? Quelqu'un a t-il prit au moins une heure de sa vie pour nous demander ce qui n'allait pas ? Non, il n'y a jamais eu personne.Maintenant que tu es partie les gens repensent à toi, ils parlent de toi comme si vous aviez étés les « meilleurs amis pour la vie ». Et il y a cette tristesse hypocrite, qui rend mon être folle de rage, folle de haine. J'en veux au monde entier, j'en veux à la vie entière. J'aimerais qu'ils souffrent tous énormément. Jeveux te revoir, te reprendre dans mes bras. Je veux hurler notre crie assez fort pour que tu m'entendes. En fait, je veux mourir. Je veux venir. Je veux dormir, six pied sous terre, au près de ton corps glacialement humain. S'il te plaît reviens.