Chapitre 4

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Une porte vers un autre monde

À la vue de l'étrange porte, les deux jeunes filles voulurent immédiatement la franchir et découvrir la pièce qui se tenait derrière même si cela semblait étrange car de l'extérieur, on ne pouvait voir d'éventuelle pièce supplémentaire.

Elles se regardèrent d'un air entendu avant de l'ouvrir.

Alice passa la porte alors que Maïa s'était arrêtée en voyant que la porte donnait sur le vide.

Waouh ! Où est Alice ? En tout cas, elle ne s'est pas écrasée par terre, pensa t-elle. Bon, elle y est allée alors, moi aussi j'y vais ! Hors de question de rester toute seule ici avec des monstres qui m'attendent en bas.

Et elle sortit de l'autre côté comme si le vide aperçu plus tôt n'existait pas.

Les sœurs se retrouvèrent dans une forêt mais certainement pas dans une cabane. Elles se tournèrent et découvrirent la petite maison en hauteur.

Alice regarda ses pieds et vit qu'elle avait maintenant de belles bottes bleues à lacets turquoises. Puis, son regard remonta vers le haut de son corps Elle portait désormais une robe bleue sans manches dont le bas était en dégradé et plus long derrière que devant. Le bleu profond de sa robe soulignait la couleur de ses beaux yeux. Son front était orné d'un diadème qui faisait le tour de sa tête, en or et orné de petits saphirs. Ses bras étaient couverts par des manches en soie qui lui rappelèrent les manches de Jasmine dans l'histoire d'Aladdin que sa mère lui racontait. Pour finir, une chaîne en or et un pendentif de saphir en forme de goutte d'eau pendaient à son cou. Alice prit une de

ses mèches de cheveux comme elle en avait l'habitude, l'enroula autour de son doigt et découvrit avec surprise que la plupart de ses cheveux étaient bleus désormais.

Qui connaît mes goûts à ce point pour me créer une robe qui soit bleue et qui souligne mes yeux de cette façon ? Comment se fait-il que j'aie changé de tenue en un pas ?

« Maïa, commença Alice, regarde ta robe. »

Maïa, elle, avait une longue robe rouge à bretelles. La robe tombait en flammes de tissus jaunes et oranges et ses manches formaient des flammèches de la couleur du feu. La jeune fille portait des bottines jaunes à lacets rouges. Sa chevelure était relevée en chignon composé de cheveux roux parsemés de boucles de la couleur du rubis.

Elles marchèrent longtemps avec les louveteaux entre leurs bras dans l'espoir de trouver un village pour connaître les réponses à leurs questions, et, avec un peu de chance, trouver l'hospitalité.

Deux heures plus tard, les sœurs entendirent un bourdonnement. Puis, une abeille géante sortit des broussailles. Son dard était énorme et il était aussi aiguisé qu'une aiguille.

Qu'est-ce que c'est ? Un mutant ? Comme dans nos histoires que nos parents nous racontaient quand nous étions petites, se demanda t-elle ? Les histoires où les mutants mangeaient les humains lors de la Cata ?

Les sœurs étaient paralysées par la peur alors que le dard se rapprochait dangereusement.

Alors c'est comme ça que ça va se finir, se dit Maïa en perdant tout espoir de survie. À treize ans tuée par une abeille géante au dard aussi gros que ma main !

Alors que les jeunes filles se voyaient déjà mortes et enterrées, une adolescente aux cheveux noirs pleins d'étoiles surgit derrière l'abeille. Elle s'approcha lentement.

Les Elues du CataclysmeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant