Chapitre 20 : Remus

15.9K 623 214
                                    

POV Remus

Sirius se précipita pour rejoindre Remus et Draco avant qu'ils ne partent. Il les retrouva dans le jardin au point de transplanage. Sirius se dirigea vers Remus qui redressa la tête les yeux plein d'espoir. Il demanda à Draco quelques minutes seules. Quand ils se retrouvèrent seuls. Sirius se tourna lentement vers Remus et lui envoya son poing dans le menton, lui faisant faire un vol plané vers le gazon. Remus s'écrasa contre le par terre.

« Comment as-tu osé tourner le dos à Harry ? Comment as-tu osé ? Dit Sirius qui pouvait enfin laisser échapper sa fureur trop longtemps contenue. Il ne lui restait que toi, tu étais le dernier du groupe. Que dirait James de la manière dont tu as traité son fils ? Cria Sirius en avançant vers Remus. Tu étais content qu'il ne soit pas là à la lecture de mon testament, et tu n'as rien dit d'y voir Ron et Granger? Mais tu es un traître ! Un lâche ! À présent Sirius était au-dessus de Remus, le dominant de sa hauteur.Et tu te disais souffrir face à un gamin de quinze ans ? Bon sang Remus, Sirius l'attrapa par sa chemise lui renvoyant une droite qui ouvrit la lèvre de Remus, dis quelque chose ! hurla-t-il.

- Je suis désolé, j'ai merdé, mais je t'avais perdu et je n'entendais que ma douleur, mon loups était fou, dit Remus en s'essuyant le sang du coin de la bouche de sa manche.

- Ton loup peut bien piquer sa crise après les horreurs qu'il a vues, mais cela excuse-t-il ton manque de jugement ? Je comptais sur toi, ou est passé ton intelligence ? tu étais le mec raisonnable et pondéré du groupe...Je suis désolé Remus mais là je ne peux plus te comprendre. Comment? dis moi Comment as tu pu accepter que l'on sacrifie Harry? Dit Sirius avec rage, il reprit avec une grosse inspiration. Quand j'ai été arrêté, à l'époque, je n'ai eu personne pour me défendre et j'ai été seul à Azkaban, déjà tu n'as pas été là pour moi, dit tristement Sirius.

- Mais ils disaient que tu avais trahis les Potter, que tu avais tué Peter...

- Mais comment as-tu pu croire ça de moi ? Hurla-t-il. Tu me connaissais...faut-il toujours que tu sois absent quand nous avons des problèmes ? demanda Sirius.

- Ne dit pas ça.... Alors pour ça aussi tu ne m'as pas pardonné ? Comprends, que l'on m'a mentit.....Qu'attends-tu de moi Sirius ? Ma vie est déjà si misérable...

- Je ne sais pas Remus, je ne sais pas...je tiens à toi, mais comment accepter...et la prochaine fois que tu abandonneras l'un d'entre nous, que se passera-t-il ?

- Je ferais n'importe quoi pour me racheter, dis-moi quoi faire supplia Remus.

- Je vais y réfléchir Remus, je ne veux pas te perdre, mais je suis encore trop en colère contre toi. Harry t'a rejeté, mais comment s'étonner ? Tu l'as traité comme un étranger, il ne te connaît même pas. Sirius sortit son portefeuille de sa veste intérieur et en enleva une photo, qu'il montra à Remus. On voyait un Harry bébé, ses parents et le reste des maraudeurs autour d'eux, Bébé Harry montrait à un jeune Remus un petit cerf en peluche en agitant les bras, et Remus lui souriait. Sirius reprit, « J'ai gardé cette photo sur moi depuis ma libération d'Azkaban, pour ne pas oublier qui je suis, et mes amis, pour ne pas oublier Harry. Ne pas oublier James et Lili qui pensaient que nous étions leurs amis. Qu'ils pouvaient compter sur nous. Elle m'a même accompagné derrière le voile » Sirius poussa un soupire. Tu te complais dans ta misère, c'est une excuse minable le loup victime...tu nous a tous abandonnés. C'est ce que tu as choisi, le camp de Dumby, pas celui de tes amis, tu es la marionnette de Dumbledore.

- Marionnette de Dumbledore ?

- Oui, car quand on m'a condamné sans procès, qui était derrière tout ça ? Au nom de notre amitié n'aurais-tu pas du confirmer la vérité ? James laissé un orphelin, ou étais tu ? Tu aurais pu veiller de loin que tout aller bien... Quand Harry a été prisonnier pendant des années en vue d'être sacrifié, qui a choisi son destin ?Tu ne t'y est pas opposé, tu as accepté, tu as laissé faire encore. A un moment donné Remus, il faut faire un vrai choix, et arrêter d'être aveugle. Je sais que mes paroles sont dur, mais je ne reconnais pas mon copain d'école que l'on aidé les nuits de pleine lune. »

Le sanctuaire de boadiceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant