Chapitre 1 : Dépression

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On était en Juin, pourtant le ciel d'Ecosse, était gris, lourd et menaçant. De grosses larmes roulaient sur ses joues.

Harry regardait tristement par la fenêtre de sa chambre dans la tour de Gryffondor à Poudlard.

Apres une grande inspiration, il ravala le sanglot qui lui brûlait le corps, il ravala son envie de hurler sa douleur, sa haine... mais cela l'étouffait.

Il était seul dans la pièce, ses colocataires étaient en Histoire de la magie. Harry avait séché le cour sans remords. Il se sentait tomber dans une abîme sans fonds, plus rien n'avait d'importance, il n'avait plus rien, rien....

Sirius était mort par sa faute, il y avait la prophétie que Dumbledore venait de lui révéler, sa vie de misère chez les Dursley, il n'avait rien à s'accrocher, un gros sanglot lui échappa.

Il se prit une cigarette, qu'il alluma d'un geste sans y penser. Il avait commencé après son retour chez les Dursley, son enfer personnel. Généralement une cigarette diminué son angoisse et son stresse, il se faufilait parfois pour en fumer une dans le parc du château, avec un charme haleine fraîche, et un sort désodorisant sur lui, personne n'en avait rien su. Il regarda tristement dans le vide, il tira une longue bouffée, pour tenter de diminuer son angoisse...après quelques inspirations, il banni le mégot par la fenêtre de la tour.

Sirius était mort...il n'aurait jamais de famille. Trop de choses lui ont été cachées, trop de secrets. Il n'a pas eu assez d'informations, des informations vitales.... et maintenant tout était perdu.... le grand chef l'avait ignoré une partie de l'année. Il aurait pu se préparer, se méfier, mais on ne lui avait pas permis... Non, ce n'est pas de sa faute le fiasco du Ministère ! Malgré cela la culpabilité l'accablait, et il se remit à sangloter, la gorge serrée, le nez bouché, les yeux rouge...il n'avait pas pleuré ainsi depuis qu'il avait 6 ans, alors Vernon avait sortie la ceinture pour « être un monstre couinant ». Cela avait été la dernière fois.... jusqu'à ce jour.

Lui, sur qui repose la guerre, il a été mis à l'écart. Sa colère contre Dumbledore, ne s'est pas apaisée, loin de là, se sacrifier ou devenir un assassin, quelle perspective ! Mais sa culpabilité était accablante, si il avait fait d'avantages d'efforts avec l'occlumancie, si il avait vérifié le miroir à double face, alors peut être....

Une foule de pensée tournaient dans sa tête, comme si un barrage avait cédé. Pourquoi ces informations au compte-goutte chaque année ? Cela fait 15 ans que Dumbledore savait tout cela, alors pourquoi a t il été élevé comme un elfe de maison ? Pourquoi n'a-t- il pas reçu un véritable entraînement de niveau auror au moins ? Il va faire comment pour le tuer Voldy ? Avec des sorts de 5ème année? Il avait peur, bien conscient de ne pas avoir le niveau du vieux serpent aux yeux rouge. Il avait l'impression d'être un elfe de maison mené à l'abattoir... oui, c'est ça après tout, où était l'espoir dans sa vie ?

Dans mes amis? Ah si... Ron et Hermione, ses amis, qui étaient encore dans l'aile de l'hôpital. Il devait les voir, leur parler, Hermione saurait quoi faire.

Harry essuya ses joues d'un revers de la main, fit un passage éclair dans la salle de bain, se couvrit de sa cape d'invisibilité, et descendit dans l'aile de l'infirmerie.

Infirmerie

L'infirmerie était calme en ce début d'après midi; hormis avec les deux patients qui discutaient dans le fond de la salle. Madame Pomfresh était partit voir le professeur Rogue pour lui remettre la liste de potions dont elle avait besoin. Il n'y avait aucune urgences, la journée était tranquille.

Sauf pour les deux élèves de Gryffondor qui arrivaient dans un argument chauffé.

Hermione poussa un long soupire d'exaspération, face aux plaintes incessante de Ron.

Le sanctuaire de boadiceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant