Le sanctuaire de boadice

Chapitre 9 : La Veuve noire

Sévérus et Harry venaient de se matérialiser devant un manoir très sombre et de style gothique,. Ils entrèrent dans un parc lugubre avec un petit cimetière sur le coté entouré d'une petite barrière rouillée.

Une animalerie composait d'un dôme fait de ferraille fait d'un grillage en fer rouillé, abritait une petit colonie d'acromentula, et de grosses toiles se balançaient au grès du vent.

La terre était brute, sans gazon, comme brûlée. Il n'y avait aucune plante hormis un ou deux arbres rachitiques qui complétaient l'ensemble et quelques cactus, assez étrange sous le climat anglais.

Au milieu d'un petit pare-terre de fleurs morte se trouvait un petit enfant avec un visage désespéré tenait son chien mort dans les bras, la statut était grise.

De l'autre côté, une statue d'une femme en pleurs, entourée de pierres blanches en forme de crânes humains. Harry frissonna.

« Ce sont des vrais ?

- Je ne sais pas, répondit Sévérus maintenant un peu nerveux aussi.

- C'est lugubre, on dirait un film d'horreur pour Halloween, chuchota Harry.

- Chut... Oui je sais. »

Ils arrivèrent devant une porte monumentale, avec un heurtoir en forme de... Harry y regarda à deux fois, oui c'était cela, un homme pendu... Vraiment charmant.

Un vieil elfe décharné et sinistre leur ouvrit et les conduisit à travers un hall assez sombre jusqu'au salon.

La salle à manger était normale par rapport au parc lugubre qu'ils avaient aperçu. Gris foncé et argent pour la décoration des rideaux, des murs et la moquette. Quelques meubles en pin massif. Par contre les objets de décoration... Un fœtus dans un bocal, une tarentule séchée, une poupée vodou, un vase avec la scène des enfers sur un guéridon, une tête réduite Jivaro. L'ensemble était plutôt choquant.

En face d'une énorme cheminée en marbre noir où crépitait un feu, se trouvaient deux canapés noirs et argent se faisant face avec une petite table entre les deux.

Lorsqu'ils entrèrent, les trois personnes assises sur l'un des canapés se levèrent pour les saluer.

« Bonjour. Je suis le Seigneur Don Antonio Luis Zabini ».

Un homme d'une cinquantaine d'années s'approcha la main tendue pour les saluer. Il avait les cheveux gris très courts, quelques rides au coin de ses yeux marron, la peau mate. Il faisait un petit sourire. Il semblait très sympathique et mettait en confiance.

« Voici mon ex belle-sœur, Ororo Zabini. »

Une femme noire d'une très grande beauté les salua en faisant un signe de tête. Elle avait les traits très fins, de grands yeux noirs de biche, des formes voluptueuses moulées dans une grande robe noire. Elle avait une queue de cheval, en haut de la tête, où plusieurs longues tresses s'échappaient arrivant jusqu'à la taille. Elle portait plusieurs gros bijoux en or, qui cliquetaient quand elle bougeait.

« Et vous connaissez Blaise Zabini le fils d'Ororo, »

Blaise vint serrer la main de Sévérus avec un grand sourire.

« Professeur Rogue, je suis très content de vous recevoir chez moi.

- Merci Blaise, je dois dire que la décoration m'a un peu surpris.

- Ah c'est le quatrième mari de ma mère qui avait fait cette collection, dit-il en montrant le salon d'un geste de la main, et ma mère l'adore » annonça-il d'un ton dégoûté.

Puis, se reprenant, il se tourna vers Seth.

« Bonjour, je suis Blaise, dit il en serrant la main de Seth.