Chapitre 2

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Je me réveille avec l'impression qu'on m'a rouée de coups. J'ai mal partout. Je ne peux même pas lever la tête tellement que j'ai mal. Le feu dans l'âtre me réchauffe. Ça fait du bien. C'est alors que je remarque que je ne suis pas chez moi. Le lit est trop grand pour que ce soit le mien, la chambre trop belle et trop grande... Mais où suis-je?

C'est alors que je me rends compte qu'il y a une fenêtre. Je sors du lit en grimaçant pour voir. Je vois le village! Toutes les maisons en bois et en pierres placés en rangée parfaitement droite.

Je suis au château.

Je suis tellement bouche-bée que je n'entends pas la porte s'ouvrir. Une personne,non un homme vient derrière moi et me demande:

- Comment ça va?

Je me retourne... C'est Keegan.
Je suis tellement étonnée que ma bouche forme un o parfait. Je dois avoir l'air d'un merlan frit, car il ne demande avec un clein d'œil:

- Seigneur mais que t'arrive-il? Tu as avalé un poisson pas vrai?

- Mmmmmmmmais pourquoi suis-je ici? Que c'est-il passé hier soir?

- Hé bien il faudrait commencer par le commencement. Assoyons nous veux-tu?

Nous avons pris place sur le lit dans lequel j'étais couchée. C'est à ce moment là que je me rends compte que c'est la chambre de Keegan. Ses armes et ses vêtements sont placés sur une armoire, prêts à être utilisés. Le rouge me monte aux joues.

-Keegan pourquoi je suis dans ta chambre, je demande.

- En premier je vais te raconter ce qui s'est passé lorsque nous nous sommes quittés. En arrivant au château, j'ai entendu des hurlements, mais des hurlements de douleur intense. J'ai vu que cela provenait de la forêt de Shérazade. Je suis retourné voir qui pouvait bien crier... Et c'était toi.

Tu te tordais de douleur dans les airs!

- Dans les airs?

- Oui. Tu planais. Je voyais des éclairs te frapper. Te frapper! Il venait tous en ta direction. On ne pouvait même pas s'approcher. Dès que quelqu'un ne faisait qu'un seul pas... Il était projeté par derrière d'une force incroyable! C'était vraiment étrange parce les éclairs avaient une forme et des couleurs étranges. Je doute que c'était des éclairs. Cela ressemblait plus à une pluie de lumières.

- Que veux-tu dire?

- Cela ressemblait à des étoiles filantes. Non à des météorites. Elles allaient et venaient dans toutes les directions. Ensuite, elles se dirigeaient vers toi. Elle te frappaient. Elles entraient en toi autant par collisions que par ta bouche et tes yeux. Lorsque quelqu'un s'approchait, l'une d'entre elle le repoussait comme si ce n'était qu'une mouche. Puis, tu t'es déposée délicatement sur le sol. Légère comme une plume. Ton corps se balançait comme au rythme de l'eau. Puis, tu es tombée comme un sac de patates. Tes parents sont arrivés en courant. Ton père t'a pris dans ses bras. Il a regardé ta mère. Une larme coulait le long de sa joue. Ton frère et ta sœur ne comprenaient pas ce qui c'était passé.

J'ai proposé à tes parents de t'amener au château pour que tu sois soignée adéquatement. Dubatifs, ils étaient méfiants, mais ils m'ont laissé t'emmener.

Je t'ai prise dans mes bras et je suis parti en quatrième vitesse en direction du château. En entendant ta péripétie, tout le monde s'est mis au travail. Nous t'avons placée dans ma chambre et le docteur est arrivé. Il a dit que tu n'avais aucune blessure. Cependant, tu allais avoir un mal de chien lorsque tu te réveillerais.

- Et je suis restée inconsciente combien de temps?

- Ah pas longtemps 2 jours.

- Quoi, mexclamais-je.

J'ai voulu me lever, mais comme Keegan l'a dit, j'avais atrocement mal. En me levant, j'ai trébuché et manqué de tomber si Keegan ne m'avait pas rattrapée dans ses bras.

- Je ne peux pas rester je suis restée trop longtemps.

- Tu ne vois pas que tu ne te sens pas bien. Tu tiens à peine debout!

- Oui, mais je dois aller travailler à la forge, aller au marcher avec Al et tester les armes avec Balt. Comment c'est passé le bal, en changeant complètement de sujet.

- Mon père l'a reporté parce que tu étais ici. Il pensait que cela allait être trop compliqué.

- Quoi, m'écrirai-je, en plus je vous aie fait retarder le bal? Non, non, non je suis restée bien trop longtemps.

Je m'élance vers la porte avec mon mal de crâne quand Keegan me prends la main. Il me tire vers lui et... Il m'embrasse. Je suis tellement abasourdie, que je ne dis rien. Sortant de ma stupeur, je m'éloigne de lui.

- Pour pour pourquoi as-tu fait ça?

- Parce que j'en avais envie.

- Oui, mais pourquoi moi? Je ne suis qu'une paysanne, la fille du forgeron.

- Hé bien parce que je suis vraiment à l'aise avec toi. Quand je suis avec toi, je me sens... Moi. J'aime ta personnalité,tes yeux , ta bouche, ton sourire... Je t'aime.

Je le regarde comme s'il venait de me dire que son père était le roi des cochons. Il sourit... D'une drôle de manière en fait. Comme s'il venait de gagner.

Il s'approche de moi. Lentement. Puis, il me prends délicatement les mains et les amènent à sa bouche. C'est drôlement agréable en fait. Cependant je me sens étrange... J'ai mal au ventre et mon cœur bats la chamade. Je prends ça pour les symptômes de l'amour.

- Accompagne moi au bal, me murmure-t-il. Je veux que tu me réserves toutes les danses. Puis, je t'embrasserai devant toutes ces personnes pour leur montrer à quel point tu comptes pour moi.

Le rouge me monte aux joues. Dois-je accepter? Que dois-je faire? Si seulement Balt et Alwyn étaient là! Ils me diraient quoi faire.

Accepte, me dit une petite voix.

L'écoutant, j'ai accepté à condition que je puisse me rendre chez moi et donner de mes nouvelles à ma famille. Il a accepté et me dit qu'une surprise m'attends chez moi . Je me rends vers la porte lorsqu'il m'a pris par la taille. Prise au dépourvu, je m'en allais lui dire de me lâcher lorsqu'il posa ses lèvres sur les miennes. Elles étaient douces. Je ferme les yeux et m'abandonne à son baiser.

Je mets mes mains autour de son coup et j'ouvre mes lèvres. Sa langue frôle la mienne lentement. J'ai eu vraiment chaud tout d'un coup... J'en voulais plus. Beaucoup plus. Je l'embrasse avec fougue et passion. Inconsciemment, je bouge mes hanches vers les siennes.

Il m'a pris par les hanches et m'a approché de lui. Voyant où cela nous menait, je me lâche à ses lèvres. Nous sommes tous les deux haletants.

-je dois y aller ,dis-je d'une voix rauque.

- Tu as sans doute raison.

Il me donne un dernier baiser et me laisse partir. Je sors de sa chambre.

Mais que venait-il de se passer?!

La flamme du DestinOù les histoires vivent. Découvrez maintenant