Préliminaire

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Point de vue de la Marâtre

Durant mon enfance, ma chère mère m'a fait cadeau de plus de sortilèges que quiconque aurait rêvé. Cependant, dans mon cas sa magie n'aura jamais été aussi forte que celle que je ressentais dans les bras de mon amant...

Quand j'ai pénétré dans la petite chambre louée par mon amant, je tremblais. Non pas de peur, mais d'émotions.

Comme chaque mercredi il m'attendait. Doucement, il m'a attiré vers lui et nous nous sommes embrassés. D'abord avec timidité puis de plus en plus avidement. Nos lèvres s'entrelaçaient sans fin dans un combat à l'issue certaine. Pas de vaincus, mais deux vainqueurs.

Puis tout d'un coup comme si le temps pressait, ses mains ont commencé à s'agiter. Il passait ses mains dans mes cheveux puis les descendait le long de mon cou avant de s'égarer tout près de ma poitrine.

Petit à petit tout en continuant à m'embrasser il a délacé mon corsage. Sans crier gare, la robe est tombée à mes pieds. En culotte, devant lui, je ne rougissais pas. Je revivais mes 20 ans, quelle honte y avait-il à cela?

À mon tour, j'ai entrepris dans le déshabiller. Puis tous nus, nous avons roulé sur le lit en riant comme les deux adolescents que nous étions redevenus.

Il me dévorait de petits bisous, je lui rendais la pareille. Il descendait le long de mon cou, embrassait ma poitrine, me caressait, me serrait...

Alors que nous n'en pouvions tous les deux, j'eus juste le temps de penser « Au diable l'amour courtois » avant de me laisser aller à encore plus de volupté...


La MarâtreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant