Chapitre 3

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PDV Quinn

Moi : Que veux-tu dire par là ?

Nathan : Que ce serait dommage que tout le monde soit au courant !

Moi : Que sais-tu, au juste ?

Nathan : Très subtil, mais je ne te le dirais que si tu montes derrière moi !

Moi : ... Pas moyen ...

Nathan : Alors tout le monde saura pour ton petit secret. (souriant)

[...]

C'était une mauvaise idée, je le savais. Ce malade mental atteint de folie et doublé d'un psychopathe a décidé de griller tous les feux rouges, de rouler à 110 sur une route limitée à 50, et pour combler mon malheur, il fait des dérapages à chaque virage. Non, je rigole. En fait, ça aurait été drôle, mais malheureusement pour moi, il va trop lentement.

Moi : Oh, tu connais l'accélérateur, Devis ?

Nathan : Bien sûr, mais t'en chialerai !

Moi : Oh que non.

Ce serait mal me connaître.

Moi : Vas-y tu saoule, accélère !

Plus vite il ira vite, plus vite on sera arrivés, et je pourrais enfin m'éloigner de cet abrutis -et savoir ce qu'il sait sur moi, aussi-. J'ai eu ma dose d'idiot pour le reste de ma vie. Enfin, il accélère. En fait, il va plutôt vite, mais pas de quoi faire pleurer quelqu'un.

[...]

La moto arrétée, je saute, retire le casque et me plante devant lui.

Nathan : Quoi, tu veux ma photo ? Enfin, je te comprends, moi-même je voudrais avoir ma photo. En fait, j'aimerais être dans le corps de quelqu'un d'autre juste pour pouvoir me regarder à longueur de journée !

Moi (blasée) : Tu sais quoi sur moi ?

Quel abruti.

Nathan : Je sais que... (s'approchant de mon oreille) tu aimes jouer les péripatéticiennes dans les bars.

Moi (éclatant de rire) : Pardon ? Tu te fous de moi là ?

Nathan : J'ai entendu ce que tu as dis hier midi ! Tu travailles dans un bar.

Moi : Et alors ? Je te donne même l'adresse si tu veux !

Je soupire de soulagement. Ce n'était que ça. Je me dirige dans la cour bien heureusement vide. Si quelqu'un m'avait vu, je serais parti vivre en Alaska. Parce que déjà que l'abruti m'a forcée à monter derrière lui, si en plus cela se savait, ce serait le pompon.

PDV Nathan

Alors elle s'en fou que ça se sache ? Et la façon dont elle avait l'air soulagée après.. Que cache-t-elle ?

[...]

Assis dans les gradins du gymnase, j'aperçois Timmy qui s'approche de moi. Il affiche une mine de dépressif. Hein ?! Timmy, avec une tête dépressive ? What is the problem ?! Il s'arrête avant de plaquer un air enjoué sur son visage, ce qui en soie, sonne tout à fait faux.

Timmy : Coucou Nathan ! Tu fais quoi ?

Moi : Je faisais des paniers mais je fais une pause.

Timmy : Ah d'accord !

Moi : Il t'arrive quoi ?

Timmy : Rien du tout voyons !

Moi : Tim'.

Timmy me regarde puis finit par baisser les yeux.

Timmy : La fille que j'aime.. Pouf, plus de nouvelles. Pourtant, je la vois, je sais qu'elle est là, mais elle ne me parle pas.. C'en est frustrant, vexant...

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