{Chapitre à Lemon Soft. Je ne suis pas responsable de ce que vous lisez.}Je me retrouve alors contre la porte d'une chambre à l'étage de la maison Holmes.
Dylan est contre moi sans arrêter son petit jeu de baisers, ses mains caressants mes hanches avec douceur. Seul le tissus de ma robe me sépare encore de son corps et l'envie me prend de plus en plus d'effacer cette distance entre nous. Il cherche à taton la serrure de la porte, j'entends soudain un déclic; elle est fermée à clé. Plus rien ni personne ne pourra nous déranger, je suis vouée à lui. Cette chaleur dans mon ventre se développe de plus en plus, c'est une sensation agréable et je n'ai pas envie qu'elle me quitte un seul instant. Je rejette la tête en arrière contre la porte et soupire un grand coup sans trop m'en rendre compte. Dylan prend alors mon visage entre ses mains pour me regarder en face, dans les yeux. S'en est trop pour moi, je presse,mon corps contre le siens et l'embrasse à pleine bouche. D'abord en douceur, et avec l'aide des effets de l'alcool dont je ne me rends pas encore compte, le baiser devient plus fougueux presque sauvage. J'enroule mes bras autour de la nuque de celui-ci en agrippant ses cheveux, le poussant vers le grand lit face à la porte. Je veux prendre les rennes, je veux le voir à ma merci. Ni une, ni deux, me voilà à califourchon sur le beau brun, l'embrassant toujours si langoureusement; je sens qu'il se retient de quelque chose, je veux qu'il se libère. J'entre donc en scène en ondulant légèrement du bassin, respirant fort contre la peau de son cou. C'est à son oreille que je m'en prend en la mordillant doucement. Dylan grogne avec ardeur et attrape mon bassin pour faire onduler son corps contre le mien; ce jeu dure un moment avant que Dylan pouse un soupire exagérément long, mon coeur rate un battement. Il reprend les commandes en me balançant sur le côté et me surmontant à son tour. Il m'embrasse en laissant l'accès à ma langue dans sa bouche alors que ma jambe vient à nouveau se frotter à l'intérieur de ses cuisse. Je le vois devenir rouge en me dégageant de son baiser, je sais qu'il est à bout, qu'il en veut plus. Ses yeux sont vifs et fougueux, il pourrait me sauter dessus à tout moment. Sur le coup cette situation m'amuse... En réalité je ne sais pas exactement ce que je fais. Il passe ma robe au dessus de ma tête et passe un regard furtif sur ma poitrine qui lui est dévoilée sous un soutien-gorge noir simple. Il embrasse alors mon cou en redescendant par étape vers mon buste et enfin ma poitrine tout en caressant mes hanches. Sa chemise ne fait pas non plus long feu avant de se retrouver sur le sol. Je m'attarde sur sa braguette que je m'empresse de défaire alors qu'il continue d'embrasser mon corps de façon aléatoire. Je sens maintenant réellement sa peau contre la mienne, il n'y a plus que nos sous-vêtements pour nous séparer. Je le sens redescendre lentement vers mon ventre en continuant d'éparpiller ses baisers sur ma peau nue. Je m'aggripe au draps en sentant un creux se former dans le bas de mon ventre, des papillons s'envolent de mes entrailles, je veux connaître la suite. Ma tête se balance en arrière quand je sens ses baisers s'attarder sur mon intimité à travers ce maudit tissu que je voudrais éliminer. Il accentue la pression de ses lèvres dessus jusqu'à enfin retirer le bas avec ses dents dans un geste sauvage que je ne lui connaissait pas. C'est là que la suite je la connais; il attrape mes hanches et vous aussi, vous connaissez la suite. C'est au tour de sa langue de s'attarder sur mes parties du corps tabous. Mes doigts se resserrent si fort sur les draps que j'ai peur de les déchirer. Ma respiration se fait haletante et mon coeur bat dans ma poitrine; des petits gémissements s'échappent de ma gorge sans que je ne puisse rien y faire. Il atteind un point où je ne puis plus me contrôler et où le fait que quelqu'un m'entende à l'extérieur m'est complètement égal. Un cris saccadé m'échappe, hors de contrôle. J'aggripe les cheveux de Dylan, les jambes écartées au possible en ondulant mon bassin à son rythme alors que celui-ci ne fait plus preuve d'aucune délicatesse envers moi. Aucune. Je gémis sans pouvoir m'arrêter sous les grognements de satisfaction du brun. Quand celui-ci s'arrête c'est comme dans un rêve, je me sens toute palote. Mais c'est loin d'être finis quand je sens contre moi une bosse au niveau de son caleçon, je comprends directement que seul mon plaisir ne compte pas. Je mets alors la couverture par dessus nous pour retirer complètement ses vêtements à lui aussi et commence par de faibles va et viens. Je sens sa poigne aggriper la peau de mon dos au fur et à mesure que ne continue mon mouvement. Il grogne et souffle avec férocité dans mon cou en s'attaquant à mes cheveux jusque là bien coiffés en les tirant. Sa férocité éveille un million de sentiments contradictoires en moi. J'embrasse sa joue puis ses lèvres sans relâche en m'interrompant subitement dans mes gestes ce qui le fait frémir. C'est une intuition qui me fait me coucher sur son torse pour continuer à l'embrasser. C'est étrange de sentir sa peau nue sur une autre personnes. Il caresse tout mon corps avec frénésie et envie alors que mon bassin ondule de lui-même sur les partie intime du brun. Il se joint dans la danse en rejetant la tête en arrière s'accrochant toujours à ma nuque. Enfin je l'entend pousser un faible gémissement et ma main se dirige vers son intimité pour comblé son manque non dissimulé avec des mouvements plus assurés que la première fois. Ainsi ses gémissements se transforment en cris étouffés qui me font l'effet d'une bombe. J'embrasse son torse et me mordille la lèvre en l'entendant haleté. Il se retourne vers moi, il a compris que c'était son tour. Ainsi il masse ma poitrine un instant et dirige ses mains baladeuse vers mon intimité. Je sens ses caresses prononcés qui me font me cambrer le dos. C'est son doigt qui entre en moi pour la première fois et m'arrache un cris de douleur melangé au plaisir. C'est trouble dans ma tête. Ses vas et viens se font de plus en plus rapide et je ne peux plus me contenir longtemps. Mon bassins ondule avec force et mes jambes tremblent. Je lache des cris de jouissance sans pouvoir m'arrêter. Ça fait de l'effet à Dylan qui ne peut s'empêcher de palper tout mon corps en même temps en gémissant aux mêmes moment que moi. Je ne peux pas m'empêcher de caresser son torse en rythmes de ses vas et viens. Mais le plaisir ne dure pas plus longtemps. Je sais à présent que ce n'était que la première partie avant qu'il ne passe à l'acte; les préliminaires. Il murmure mon nom ce qui me fait gémir langoureusement."Mercy..."
Il se poste sur moi et me regarde avec douceur. Il veut le faire, il veut entrer en moi et ne faire plus qu'un avec mon corps. Je mordille ma lèvre, emportée par l'instant présent et l'embrasse avec frénésie. Mais une réticence nait en moi et m'enveloppe comme dans un cocon. L'image de Thomas me vient, vive comme un éclair me barrant la vue. Je repousse violemment Dylan sans le vouloir. Il me regarde avec interrogation, le regard noyé dans une brume laissée par l'alcool.
"Je suis désolée." Je murmure de façon inaudible.
Il s'avance vers moi et pose sa main sur ma joue et m'embrasse. Je réponds vaguement mais repousse ses caresses sur ma cuisse dénudée.
"Arrête."
Je me lève et couvre ma poitrine de mes vêtements et me dirige sans un mot dans la salle de bain. Un bref jet d'eau sur mon visage me fait déjà voir plus clair, si ce n'est possible avec la fatigue qui me ronge et l'acool que je sens pétiller dans mes veines. Je décide avec lassitude d'entrer dans la douche pour me débarrasser de toute sensation et de toute odeur potentielle. Sentir l'eau couler sur moi me fait un choc. Comme si les idées claires me revenaient tout doucement, mais ce n'est pas pour autant que je me rends tout de suite compte de ce qu'il vient de se passer. Je m'habille en hâte, le noeud de ma robe est défait et je ne remarque pas que mes cheveux ont commencé une puissant révolte contre leur propriétaire, toujours dévastés par la poigne de Dylan. Ma robe est froissée et je n'ai aucune idée d'où sont mes chaussures. Je retourne dans la chambre et voit Dylan, toujours assis dans le lit avec la couette le couvrant. Il me regarde avec une expression vide que je lui rend bien. J'ouvre la porte pour m'en aller de ce lieu qui me fait tourner la tête. La porte s'ouvre sur un couloir mais je ne sais pas exactement où je me trouve actuellement. C'est une voix féminine qui me fait tourner la tête vers la chambre d'à coté.
"Thomas, reviens..."
Je vois une rousse passer la tête par l'encadrement de la porte. Thomas se tient à quelques mètres de moi. Il me regarde bizarrement, il a l'air sobre; ses yeux sont vifs. Il fronce de plus belle les sourcils certainement en me voyant dans un état pareil. Ignorant la fille derrière lui, il s'avance vers moi, s'arrêtant à quelques centimètres de mon nez. Ses yeux me détaillent avec attention et passent lentement vers la pièce à découverte derrière moi. Mon regard reste rivé droit devant moi, je sais pertinemment ce qu'il voit derrière. Il regarde Dylan nu dans le lit recouvert d'une couverture. Il regarde le chambre en pagaille. Il voit les vêtements de Dylan éparpillés un peu partout sur le sol. Il voit la couverture chiffonnée. Et il comprend tout à fait ce que nous avons fait dans cette chambre. Ses iris rétrécissent et sa mâchoire se crispe. Dylan derrière moi baisse la tête et se gratte la nuque; Thomas repose son regard sur moi. Je le regarde dans les yeux et je vois un tourbillon de colère et de tristesse se mélanger. Je tourne la tête vers la rousse, elle est exactement comme ce que Thomas m'avait décris d'Isabella. Mon coeur se fend en deux; en effet Dylan et moi n'étions pas les seuls à l'étage, si vous voyez ce que je veux dire. Nous nous regardons et je sais que tous les deux cherchons à nous expliquer en vain. C'est bien la colère qui l'emporte et je claque la porte derrière moi; il en a assez vu. Je fais ma sortie en le poussant avec l'épaule et descends les escaliers en titubant. Malgré mon état d'ivresse il me laisse faire, il me regarde descendre dangereusement les escaliers, il me laisser aller me perdre dans le champs qui entoure la maison sans un mot. Pieds nu, ma peau caresse l'herbe humide. Je cours, je cours encore jusqu'à n'en plus pouvoir pour finalement me laisser tomber sur le sol. L'endroit est boueux, salissant ma robe au premier impact sur le sol. Ce soir j'aurais coulé; car si je ne m'étais pas noyée dans l'alcool, je me suis bel et bien noyée dans un torrent de larmes.
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London Calling [TBS/DOB]
Fanfiction❝Je n'aime pas les résumés, ils en disent trop sur l'histoire, vous ne trouvez pas? Par après, il est vrai qu'un lecteur se rapporte au résumé pour savoir si oui ou non, cette fiction lui conviendrait. Mais je suis quelqu'un d'imprévisible et j'aime...