Statut : non corrigé.
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P D V • externe
Il montait les marches une à une. La tour montait vraiment haut dans les nuages. Deux gardes suivaient de près derrière lui et leurs pas résonnaient lourdement entre les vieux murs de pierre. Plus c'est haut, mieux c'est disait-on. Monter toutes ces marches épuisait les voleurs, et il était alors plus facile de les arrêter. Par contre, lorsque c'était à nous de se traîner jusqu'au sommet, c'était tout une autre histoire. Avoir un tel trésor sous sa responsabilité n'était pas une tâche facile, et il en avait conscience.
Ils arrivèrent.Les deux gardes dépassèrent le roi afin d'ouvrir la grande porte en acier qui leur faisait face. Un bloc en verre était posé au milieu de la spacieuse salle. Et à l'intérieur, logeait un énorme livre. Le cuir de sa couverture était poussiéreux et usé. Les pages n'étaient pas en papier. Non. En fait il n'y avait pas une seule page, mais un précipice. Le livre ouvrait vers un gouffre. De ce gouffre sortait une lumière blanche aveuglante. Certainement qu'une boule de feu ou même des éclairs d'orage sombraient dans ce livre. En réalité, personne ne le savait. Et personne ne le saura jamais. C'était le livre de la paix. Le seul fil sur lequel la vie se tendait.
À une seule condition : Ne pas fermer le livre.
S'il arrivait que celui ci se ferme, les légendes racontaient qu'un tourbillon noir emporterait l'humanité. Mais là encore une fois, personne ne le savait. Et personne ne voulait le vérifier.
Le roi s'avança lentement vers le bloc cristallin. Il fit signe au garde d'amener les grilles en fer. Ils les apportèrent et les posèrent autour du fragile trésor. Cette sécurité était minime, malheureusement. Mais le roi savait qu'il ne pouvait en faire plus.
Il inséra une clé dans la serrure de la grille et tourna quatre fois.Car quiconque touche le livre, est enchaîné à ses pouvoirs. Des pouvoirs divins. Mais quels sont les grandeurs de ses pouvoirs, cela, une seule personne sur terre en savait les conséquences.
"Harry Edward Styles." Cracha le roi, serrant lentement les poings, le regard sombre.
P D V • Prince Malik
Mes pensées divaguaient. Je repensais à tout ce qui m'avait amené à être dans ce navire. Je ne savais pas si ce voyage me menait à la mort, ou à la victoire. Mais une chose était sûre. Ce voyage me menait à la vengeance. La princesse importait peu. Elle n'était qu'une étape à mes projets.
Je ne croyais plus aux sentiments. Le monde est méchant et perfide. Il n'y a que les intérêts personnels qui comptent. Enfin pour moi, c'était le cas.
"Zayn ?" Je relevais la tête vers conseiller et meilleur ami qui venait d'entrer en trombe. "Hm." Il posa toutes sortes de parchemins sur la table face à moi. Des bougies étaient posées sur celle ci pour nous éclairer. Nous étions dans la calle du navire. "Alors j'ai fait des recherches et..." Il pointa une petite île sur la carte. "Je suis presque sur qu'il se dirige vers La Libana. C'est logique, c'est l'endroit le plus proche sur lequel on trouve des provisions. " Il s'assit à mes côtés. "On s'y rend avant eux, et on les prend par surprise. Qu'en penses tu ? "
Je réfléchissais. Harry n'est pas aussi stupide. Oh non, il ne l'était pas. "Liam. Non. Le meilleur serai de les trouver en mer. Et les attaqués. Les tués jusqu'au dernier. "
Il fronçait des sourcils. "C'est trop risqué. T'imagine le nombre d'homme qu'on risque de perdre ? Prenons les par surprise. Ils ne s'y attendront pas. On a tout à gagné. "
"Liam. Ils sont puissants. Extrêmement puissants. "
Il pinça des lèvres et planta ses yeux dans les miens. "Fais moi confiance. "
Je regardais le brun puis poussa un soupir. Il avait peut être raison. Il nous restait peu de temps. "Bien. Va informer les hommes et mets le cape pour La Libana. "
P D V • Adélaïde
Je frottais hardiment le sol sous le regard perçant de Louis. Je ne m'étais pas laver depuis longtemps maintenant, et sentais mauvais. Ma peau rougie me démangeait, et j'essuyais mon front coulant avec ma paume. Mes mains n'étaient pas habituées au travail et j'avais de grosses ampoules entre chaque doigt.
Voilà déjà deux jours que je m'étais réveillé dans cette maudite prison. On me levait très tôt chaque matin, je mangeais dans la cuisine en compagnie de Niall et me retrouvais à chaque fois dans différentes pièces pour laver le parquet. J'étais contente de retrouver le blond. J'avais l'impression qu'il compatissait pour moi, qu'il me comprenait. J'essayais quelque fois de le questionner sur sa vie d'avant, savoir comment il s'était retrouvé à être au service de brigands lui aussi. Mais il ne voulait rien me dire. Il avait raison. La confiance est une chose précieuse.
Bizarrement, je ne voyais aucuns des autres matelots. Malheureusement, je n'avais pas la permission de sortir à l'air frais. J'arrivais parfois à percevoir l'océan à travers les petites fenêtres étroites, mais rien de plus. C'est comme si on essayait de me cacher quelque chose. Comme si je ne devais pas découvrir ce qu'il se passe dehors. Je n'avais pas revu le capitaine depuis notre dernière rencontre. A vrai dire, je ne voulais pas le voir. Mon père devait sûrement être en route pour me retrouver. Je ne devais pas flancher.
Je plongeais la serpillière dans le seau près de moi et continuais de frotter. Je repensais à mon père et mon estomac se tordit durement de douleur. Il me manquait affreusement. Est-il sain et sauf ? Je me rappelais... J'avais l'image brouillée de la dernière personne que j'avais vue lors de mon enlèvement. Un prince je crois. Mais je ne me souviens plus de son nom. Impossible de me rappeler.
Un liquide rouge commençait à couler doucement sur le parquet. Je lâchai subitement le tissu pour ramener pour ramener mes mains contre moi, une vivre douleur provenait de celles ci ce qui m'arracha un léger cri. Louis, adossé sur le mur, qui commençait lentement à s'assoupir, sursauta.
"Que-Que se passe-t-il ?!" S'étrangla-t-il à moitié endormi.
Je baissais les yeux vers mes mains, mais ne dis pas un mot tandis que mon sang s'eparpillait sur le plancher. Je n'aimais pas montrer ma faiblesse. Une princesse ne montre pas sa faiblesse.
Il s'approcha de moi et s'accroupit à ma hauteur. Il prit mes mains pour les examiner et son visage s'étira en un sourire tordu. Il n'y a rien de drôle. Rien du tout. Je ne pus m'empêcher de lui lancer un regard noir de retirer rudement mes poignets de son emprise.
Son oeil bleu me transpercait sans crainte. Son sourire avait disparu et son visage redevint neutre et vide. Il était beau, certes. Mais la bandoulière noire enroulée autour de son crâne me troublait. C'est tellement étrange quand quelqu'un ne vous regarde que d'un oeil. Frustrant même.
"Je ne vois vraiment pas ce qu'il te trouve. " dit-il se mordant la lèvre. Mais de quoi parlait-il. J'ai les mains en sang et lui il me sort ça. Comptait-il me soigner ou quelque chose du genre ?
"J'ai mal." articulais-je dédaigneusement.
Il gloussa. C'était la première fois que je le voyais rire. "Ici, il y a bien une règle que tu dois connaître princesse. C'est chacun pour soi. " Il se leva sans me jeter un regard. "Le repas est servi dans une heure, rend toi dans la cuisine dans ce délais. " Il se dirigea vers la porte avant de s'arrêter à l'encadrement. "Ah et après cela, le capitaine désire te voir. Il est grand temps que tu apprennes à devenir un pirate digne de ce nom."
Je le regardais partir en riant, estomaquée. Il se moquait de moi. Il profitait de sa supériorité. J'étais prisonnière après tout. Les larmes me vinrent subitement. J'ai mal. Tellement mal. Mes blessures me brûlaient atrocement, et j'étais épuisée. Je me roulais en boule et une perle d'eau salée roula sur ma joue avant de s'écraser au sol, dans mon propre sang.
"Jamais je ne deviendrai un pirate. Jamais. " chuchotais-je, sanglotant silencieusement.
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Pirate || h.s.
FanfictionIl y a, au moyen âge, plusieurs types de population. Les paysans, les rois... ... et les pirates. × Adélaïde Évangéline River ~ Harry Edward Styles × Ceci est le tome 1, une foi lu, n'hésitez pas à jeter un coup d'œil sur le deuxième, "Pirate's Hea...