Numéro 4 568 [yaoi]

Chapitre 2: Les douches

«J'ai hâte d'être demain... dit-il avec un regard pervers.

J'ai un frison.»

×××

Une alarme, encore.
Je me lève facilement, il faut dire que l'ultrason et le matelas-planche-de-bois aident pas mal.

-Belle vue...

Je compris après un instant que ma serviette était tombée pendant mon sommeil, je sens la chaleur sur mes joues. Je l'attrape rapidement et la remet à sa place. L'humour de Dan me rend mal à l'aise...

-Bonjour à toi aussi...

Le même garde en gris et le même stagiaire que hier arrivèrent, celui en gris tient une barre de fer.

-Douche ! Douche !

Douche..?

Dan me fit un sourire qui ne me rassura pas.

Le garde en gris ouvre la cage de Jean, qui lance :

-Ça va toujours aussi bien, Olivier ? La belle vie, l'argent, tout ça...

Il crachait presque ses mots.
Que s'était-il passé entre ces deux? Pourquoi Jean connaissait le nom du gardien ?

Le garde en gris se sert du baton de fer et donne un violent coup dans l'épaule de Jean qui étouffe son cri.

Le stagiaire serre les dents. J'ai eu le même reflex.

Le garde en gris ouvre ensuite la porte de mon voisin droit (qui est donc dans la cellule en face de Jean).
C'était un homme de taille moyenne, avec des longs cheveux noirs jusqu'au épaules. Il a dans le dos la croix de Satan.

Brr...

Je n'ai pas en détails les deux autres hommes que le garde fait sortir.

Quelques temps après, ils reviennent et le garde ré-enferme Jean, le sataniste et les deux autres hommes.

-Hé, 4 568 !

Le garde en gris qui avait parlé me fixe.
Moi ?

-T'es nouveau nan ? Et bien foutu...

Son regard descend vers ma serviette et ses yeux essayent de deviner ce qui se trouve en dessous. Mais qu'est ce qu'ils avaient, tous ?!

-Un groupe de quatre vont à la douche en même temps, vous avez 5 minutes. Mais vous êtes cinquante donc toi et 4 567, vous serez seulement vous deux. Pour le reste, 4 567 t'expliquera.

Dan hoche la tête.

-Je m'occuperai de lui...

Le gardien me fait sortir.

Je vois alors le long couloirs qui donne effectivement que une cinquantaine de cellules.
Le garde en gris ouvre la cellule de Dan.

Ils avancent vers, j'imagine la direction des douches. Je profite de cet instant pour demander au stagiaire la question qui me revient à chaque fois que je le voit :

-Pourquoi faire ce métier ?
-.. Hein ?
-Pourquoi tu veux faire ce métier ?
-Travailler dans la plus grande chaîne de traite d'homme et servir le plus intelligent de tous, c'est un rêve de beaucoup d'enfant, figure-toi.

Puis il fronce les sourcils.

-Et je ne veux pas décevoir le boss à cause d'un réclusionnaire.