Chapitre 3: Restes immobile !

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«Jsuis ici depuis une semaine, et j'ai entendu deux gardes dire que la "vente" serait pour "bientôt".»

Mon dos s'habituait lentement au matelas et je pus plus ou moins trouver le sommeil. La journée avait était courte.

×××

Encore une alarme.

Mon premier réflex fut de regarder Dan. Mais il était face au mur.

Les gardes ne tardèrent pas à arriver. Mais cette fois, ils était cinq, en comptant toujours ce cher stagiaire.

-C'est quoi ce bordel ?

Je pus entendre la voix d'un prisonnier.

-Ta gueule et suis nous.
-Laissez moi partir ! Laissez moi sortir ! Libérez moi !

J'eus la vision d'un fou qui supplie son médecin de le soigner,... ou de le tuer. Brr pourquoi cette vision venait maintenant ?!
Je fermais les yeux.

-Ouch...

Le prisonnier s'était apparemment pris un coup.

-Que ça vous serves de leçon. Si l'un d'entre vous essaie de s'échapper, il prendra le triple de coups !

Le garde avait frappé si fort que ça ?

Enfin, ils s'approchèrent, arrivèrent de la gauche, comme toujours, nous étions sûrement les derniers.
Les quatre garde en gris firent sortir dix prisonniers, dont Dan, Jean, le satanistes et moi même.
Je jette un coups d'œil autour de nous, en effet, nous étions les derniers.

Les gardes (et le stagiaire) nous firent marcher vers la direction dont ils venaient, alors que Dan fixait intensément la porte des douche avant de se faire un passage devant la troupe, près de moi et de chuchoter :

-T'inquiète pas petit, on trouvera un moment pour nous...

Ce mec... C'est pas vraiment le moment...

-Tu sais où on va ?
-N...
-VOS GUEULES DEVANT !

La voix du garde me donna un frisson intérieur.

On arriva enfin à la porte du fond du couloir.
Derrière, il y avait le ciel ? L'air ? L'herbe ? Ou un autre couloir sale et puant ? (suspens nuleu)

Je fus surpris de ce que je voyais...
Une pièce carrée, avec une porte en face de celle qui donnait sur les prisons.
La salle était haute de plafond, et le sol était en carrelage presque propre.
Mais, il y avait aussi, en cercle, des T en fer planté au sol. Et quarante prisonniers, torses nus, accrochés à ses poteaux avec des menottes, comme des chevaux à leurs écuries.
Ils ne pouvait bouger pas sortir, la barre du haut de leurs T était trop longue, ils ne pouvaient rien.

On me poussa dans le dos.

-Avance 4 568 !

C'était évidemment un garde. Il m'accrocha au dernier T disponible, entre Dan et un homme inconnu.
Puis chaque gardes se mirent dans chaque coins de la salle, dont un qui dut partager son territoire avec le stagiaire.

Et il attendirent.
Longtemps.
Les menottes commençaient à me faire mal.
Le T était trop bas, j'avais mal au dos.
Dan serre les dents.
Il a l'air moins mal que moi.
Mais mon voisin de gauche tremble.
Je remarque un prisonnier qui a une immense marque sur son torse bossu par le T.
C'est sûrement lui qui s'est prit le coup, tout à l'heure.
Mon voisin commence à beaucoup trembler, quand même...
J'entends une voix.

-On va attendre longtemps ?

Qui a osé parler ?
Un garde s'approche de celui qui avait ouvert la bouche.
Il empoigna sa lourde barre de fer, et frappa. Fort. Le cri de douleur du malheureux me donna un frisson. Il y eu un deuxième coups. Un second cri. Puis un troisième. Je voyais le regard amusé du garde qui frappait. C'est un monstre.

-Le prochain qui ouvre la bouche...

Et le garde se remit à sa place et se redressa.
Le prisonnier frissonnait encore.
Il devait avoir trois énormes marque dans le dos, que le garde regardait de temps en temps en souriant sadiquement.
A quoi servait tout cela ?
Restait-il encore longtemps ?
Mon voisin ne pouvait d'empêcher de gémir de douleur. Ou de stress.

-4 559, restes immobile !

C'était la voix du garde derrière moi qui avait parlée.

Mais ça ne fit que empirer la situation.
Il tremblait de plus en plus, il ne tenait presque plus debout.

-Je t'ai dit de rester immobile !

J'entendis des pas derrière moi.
Ho non...

Je vis du coins de l'œil le garde serrer sa barre de fer et le frapper sur le côté.
Une fois.
Deux fois.
Des cris, et un bruit sourd de craquements. Il lui a cassé quelque chose ...?

-S.... s.... s'il vous... s'il vous pl...
-TA GUEULE !

Je vis la rage dans les yeux du garde, il prit de la vitesse avec sa massue de fer et lui frappa le cou. Il y eu un second bruit sourd de craquements. Mais aucun hurlements. Le garde frappa une dernière fois plus violemment dans la colonne vertébrale du pauvre prisonnier dont le corps s'effondra encore plus au sol.

-Relèves toi.

Mais le prisonnier ne fit rien, il ne pouvait plus rien faire, à présent.

Le garde repartit à son coin, relevant la tête à son tour.

Le prisonnier ne se releva pas.
Ses cris résonnerent encore trois fois ou même plus dans ma tête.
Je fixais encore le corps du numéro 4 559.

-Regardes moi...

J'entendis la voix douce, et plus ou moins familière de Dan. Il avait chuchoté le plus possible pour que personne ne l'entende.

Doucement, je détache mon regard de l'ancien prisonnier et tourne ma tête vers mon ami Dan.
Il est surprit. C'est ma tête ? Je viens d'assister à la mort cruelle et violente d'une personne. Juste à côté de moi. Alors excuses moi, Dan, mais c'est plutôt normal d'avoir l'air troublé.
Je tourne encore plus doucement la tête vers les autres. Ils sont aussi tous déséquilibré. Mais je crois être le plus touché de tous.

Putain de merde, où-est-ce que je suis atterrit....

•Woooo...
Personnellement je pensais pas écrire ça, c'est sortit toit seul, alors vualaaaa !

CRITIIIQUES BIENVENUUE !

(Second titre du Chapitre :
Au Revoir 4 559
x) )

Kissouille ~~~ •

Numéro 4 568 [yaoi]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant