«Dan descend jusqu'à mes clavicules et retrace avec sa langue, mes os.
S'il vous plait, que ça ne s'arrête jamais...»
×××
Il continue de m'embrasser dans le creux du cou.
-On devrait s'arrêter.
Dan se relève -et mois aussi- et me regarde en pensant.
-On a eu de la chance que tu ne sois pas acheté aujourd'hui.
-J'espère que demain ce sera pareil. Ou qu'on ira avec le même propriétaire.
-J'ai demandé à Stan comment était l'extérieur. Mais il paraît que c'est triste et vide.
-Tu as des souvenirs d'avant ?
-Juste quelqu'un qui cri mon prénom, et toi ?
-Le même...
-Bizarre...
-4 567 ! Pousse toi de 4 568 !Dan s'écarte de moi.
-La lumière va s'éteindre, demain ce sera le deuxième jour de vente.
-A demain sûrement, Olivier.
-Ne m'appelle pas comme ça.
-Je retiens.Olivier repart. Ils nous laissent, il nous fait confiance ?
-On devrait aller se coucher.
-Tu rigoles Dan, c'est peut-être la dernière fois qu'on est tous les deux.On est toujours sur son lit.
Dan sourit et reprend mes lèvres.Évidement. Lui aussi a envie de continuer.
Il me re-plaque contre le matelas, mais j'adore quand il fait ça. Comme si le monde se balançait et, en ouvrant les yeux, je ne vois plus que lui.
La lumière s'éteint. Plus le grésillement de la vielle ampoule. Il ne reste plus que l'éclairage jaune des néons dans le couloirs, qui passe à travers les barreaux de la porte, et donne son ombre au sol au milieu de la pièce.
Ça donne l'impression d'une intimité encore plus grande.
Et on continue à s'embrasser.
Je sens la main gauche de Dan sur ma hanche droite. Puis il descend sur ma jambe, pour remonter en dessous de ma serviette.
Je n'ai rien en dessous.
Mais j'ai beaucoup trop de frissons.
Il veut aller jusque là ?-C'est maintenant qu'on peut continuer notre moment sous les douches...
Je souris de travers.
-Je ne veux pas être comme ce con, si tu as mal ou tu veux arrêter, dis-le moi.
Je souffle un «oui». Il est près de mes parties, là...
Il m'embrasse et continue de remonter sa main sous ma serviette.
Je serre les dents. Il l'a touché.
Il le prend en main doucement pour que je puisses m'habituer, toujours en m'embrassant.Il me branle doucement, puis de plus en plus rapide, et ses lèvres parcourent mon cou et mon torse.
Je me sens presque voler au dessus du lit.
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Numéro 4 568 [yaoi]
RomantikNuméro 4 568, aussi appelé Ilies dans son ancienne vie, vient d'être acheté par la plus grosse entreprise de traite d'homme du monde. Mais Stan, le boss, compte bien profiter de ce nouvel arrivant avant de le revendre... TRIGGER WARNING: -viol/abus...