«Jsuis ici depuis une semaine et j'ai entendu deux gardes dire que la "vente" serait pour "bientôt" »
«Le garde frappa une dernière fois plus violemment dans la colonne vertébrale du pauvre prisonnier dont le corps s'effondra encore plus au sol.»
×××
Ça devait faire plus de cinq heure qu'on était tous là, menotté comme des animaux à notre T.
Puis enfin, la porte en face des prisons s'ouvrit.
Deux garde en gris entrèrent d'abord, puis un grand homme brun en costard, tenant sa veste par dessus son épaule et sa cravate desserrée, suivit de deux nouveaux gardes.Il machait un chewing-gum de manière tout a fait décontractée, voilà le mot qui le qualifiait le mieux.
Les gardes de devant se placèrent dans l'encadrement de la porte, alors que les deux de derrière suivait le grand homme brun qui faisait le tour de la salle en regardant les prisonniers, comme une petite fille qui choisir son chat pour Noël.
Il s'arrêta devant le prisonnier qui avait reçut trois coups. Il passa doucement sa main sur ses blessures et le prisonnier gémit.
Il s'arrêta devant plusieurs homme avant de s'accroupir devant Dan et lui dire :
-4 567...
Il le regardait avec un air amusé avant de se tourner vers un garde.
-Il est musclé, vous le mettrez à part.
Puis il me fixa, moi.
-Lui aussi, vous le mettrez à part.
Moi ? Mais je n'ai rien de spécial... Je serais au moins avec Dan...
L'homme s'avança vers la sortie avant de se retourner et annoncer :
-Vous me croiserez plus ou moins souvent, et a partir de maintenant, pour le restant de votre vie, vous devrez m'appeler Bienfaiteur. Ou monsieur le Bienfaiteur. Ou sinon, vous savez comment ça va finir...
Il fixa le prisonnier à ma gauche.
Bienfaiteur ? Le narcissisme, on en parle ?-Et vous ne pourrez parler sans ma permission ou celle d'un garde.
Cette fois il regarda le prisonnier à trois marques dans le dos.
Puis il s'adressa à un garde :
-4 556, 4 567, 4 568 et 4 545, gardez ces quatre en réserve.
Et il sortit.
J'en avais marre. Où est ce que je suis ? Qui sont tous ces gens ? Je fermais mes yeux.
-4 568, réveille toi, crétin !
×××
On m'avais détaché en premier, ensuite Dan et deux autres prisonnier inconnus.
On nous avaient bandé les yeux. On nous avais amené dans une cellule avec quatre lits.
Cette fois, il n'y avait pas de barreaux mais juste une porte. Toujours pas de fenêtre...J'étais sur le lit de gauche, le plus près du sol, et Dan sur celui de droite. Les deux autres devaient être au dessus.
Avec Dan, on se fixa longtemps, allongés sur nos lits.
Comment ça allait se finir ?
Je voulais juste sortir... J'avais faim, et bientôt froid. Sans compter le mal au dos et aux mains. Il n'y avait plus de bruit de chaines ; plus de chaînes, mains libres.
L'image du prisonnier mort me revint en tête.
Je me recroqueville dans mon lit, je sens de gros bras s'enrouler autour de moi comme pour me protéger. Dan...
Heureusement qu'il est là...
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Numéro 4 568 [yaoi]
RomanceNuméro 4 568, aussi appelé Ilies dans son ancienne vie, vient d'être acheté par la plus grosse entreprise de traite d'homme du monde. Mais Stan, le boss, compte bien profiter de ce nouvel arrivant avant de le revendre... TRIGGER WARNING: -viol/abus...