Au delà des limites.

Chapitre 5

Bonjour tout le monde, j'ai enfin pris la peine d'écrire la suite, je suis désolé de mon retard !

Comme je me suis encore emballé, vous aurez encore le droit à un léger lime !

Bonne lecture ;)

*~*~*

Huuum ma tête...

J'ai horriblement mal c'est insupportable. J'ai l'impression d'être passé sous un camion. Qu'est ce que j'ai pu faire hier pour être dans cet état...

J'ouvre lentement les yeux et je regarde autour de moi en essayant de retrouver mes esprits. Ma tête est sur le point d'exploser tellement je souffre. J'essaye tant bien que mal de me remémorer la soirée d'hier. Je nous vois, Léa et moi, rentrer, puis diner, puis aller en boite...

Soudain, tout le revient d'un coup et mon visage blanchit d'effroi. Comment j'ai fait pour aller si loin, c'est pas possible, je n'étais plus maitre de mon corps. Ça doit être ça, je ne vois pas d'autres explications à mes actes. Mais comment j'ai pu faire ça, me frotter à lui si intensément jusqu'à.... Aaarg ! Je ne veux même pas y penser, ça me dégoute, surtout avec Banks. J'espère qu'il ne m'a pas reconnu sinon je suis dans une merde noire et jusqu'au cou.

Il va aussi falloir passer par la case explication avec Léa et ça ne va pas être du tout drôle. J'ai réussi à l'éviter parce que je lui ai à moitié vomi dessus donc elle n'a pas chercher à me tirer les vers du nez. Mais ce matin je ne vais pas y échapper, ce n'est pas possible.

Doucement, je sors du lit très lentement pour ne pas aggraver mon mal de tête. Je me passe la tête sous l'eau froide, histoire de me donner une meilleure apparence, je m'habille légèrement et je descends à pas de loup dans la cuisine pour trouver une médicament pour me soulager.

Quand j'arrive dans la cuisine, comble de malchance pour moi, je tombe sur ma mère en train de préparer le petit déjeuné et Léa, qui a du dormir ici, la tête dans son café avec encore les traces de cette nuit agitée sur le visage. Je sens que je vais devoir expliquer la situation aussi à ma mère... et dire que mon père n'est même pas là pour me soutenir.

Prenant mon courage à deux mains, je m'éclaire la voix.

"-Bonjour tout le monde, vous avez bien dormis ?

-Coucou mon chéris, bien merci. Je t'ai préparé ton repas favoris, assis toi pour que je te serve une assiette. En attendant que ça soit prêt, je t'ai préparé une aspirine."

Je m'assois donc à la place juste à côté de ma meilleure amie qui n'a pas daigné lever la tête de son bol de café et j'avale rapidement mon médicament pour faire baisser mon mal de tête. Je la fixe en attendant mon jugement, j'ai peur alors qu'elle ne m'a encore rien dit. Tel un automate, elle tourne la tête lentement dans ma direction. Son regard montre de l'appréhension et un peu de rage. Elle n'a pas oublié que je lui ai à moitié vomis dessus.

"-Tu as pu hier ne pas me donner d'explication, mais là tu n'as plus le choix, explique moi ce qui s'est passé hier pour que je te retrouve dans un état lamentable comme ça !

-N'exagère pas quand même, je n'étais pas dans un état si lamentable que ça...

-Je te laisse nettoyer les chaussures alors...

-Bon ok j'avoue, j'étais dans un état lamentable et je ne boirais plus autant d'alcool. Contente ?

-Très ! Mais ne change pas de sujet, je veux savoir ce qui s'est passé. Et ne passe pas par quatre chemins je n'aime pas ça.