Cher journal,
jour 8.
En fin d'après-midi, je me suis assis sur les marches de la véranda, avec un carnet et des crayons, pour dessiner.
Il faisait encore plus chaud qu'hier, et j'avais de l'inspiration.
Par une envie soudaine, j'ai dessiné la maison des voisins.
Mes traits étaient minutieux, je tenais à m'appliquer.
J'adorais le dessin et la moindre rature m'affolait.
C'était le premier croquis que je faisais depuis que je m'étais installé ici, et étrangement, rien qu'avec mes coups de crayons, j'avais l'impression de vivre ici depuis des années.
Une odeur de sève flottait dans l'air.
Une odeur de sève qui remplaçait petit à petit l'air marin, de la côte où je vivais avant.
Mais j'arrivais à me sentir bien, enfin.
Alors que j'avais quasiment terminé, et que j'ai levé la tête une dernière fois, pour terminer mon dessin, un garçon, beaucoup plus âgé que les gamins de la veille, se tenait au grillage, devant moi.
Il a souri, bouche fermée, et ses cheveux bruns retombaient sur son front en de fines bouclettes.
« Jolis coups de crayon. »
Il a lancé un coup de menton en direction de mon œuvre, ce qui m'a fait baissé la tête.
J'étais gêné.
J'ai senti le rouge me monter aux joues et j'ai plaqué mon carnet contre mon ventre.
Quand j'ai relevé la tête doucement, quelques secondes après, il m'a observé avec attention.
Son sourire avait disparu.
« À plus. »
Il s'est tourné, sans me prêter plus d'attention, et il est entré dans la maison voisine, tandis que moi, je me suis contenté de fermer ma gueule.
Leo.
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Bonjour bonjour. Alors voilà, je viens juste de me lancer dans Wattpad avec mon histoire à moi, "La maison d'en face". C'est la première fois que j'écris une telle histoire, sur l'homosexualité et cela me tient à cœur. J'ai aussi écris une version hétéro, mais je la trouve moins intéressante. Enfin voilà, un aperçu du commencement ahah, en espérant que vous aimerez.
N'hésitez pas à me donner votre avis. Je prends tout ☺.
Joyeuses fêtes de fin d'année.
Bis bis, luv.
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La maison d'en face
Teen Fiction«ton histoire me rappelle que la vie ne tient qu'à un seul fil. ou bien qu'à une seule personne» Il lui a dit : fais moi jouir avec la langue. Il lui a lu des poèmes.
