Anicordia- La violence des mots

2. Une arrivée originale

Après seulement cinq minutes dans ce train, une grande blonde s'assoie juste en face de moi. Elle me fixe de ses grands yeux bleu, qui me donnent l'impression de lire jusqu'au plus profond de moi !
Je dois avouer que je n'avais jamais rien ressentie de telle, c'est tellement... étrange ! Enfin, celle-ci se détend et me tend sa main afin que je la serre, ce que je fais bien évidemment. Je dois avouer que je ne sais pas comment réagir et je ne peux pas m'empêcher de l'admirer. Cette fille est tellement belle et a une telle confiance en elle que ça me donne l'impression que l'on pourrait très bien s'entendre ! Enfin, si j'arrive à lâcher un mot bien-sûr !

- Je m'appelle Anastasia, mais toi tu peux m'appeler Ana !

- Enchanté Anastasia, moi c'est Rubis.

- Ana. -dit-elle en me faisant un clin d'œil

Pendant tout le trajet, nous nous sommes racontée des banalités et je dois avouer que j'ai appris pas mal de choses sur mon tout nouveau pensionnat ! Dans le train, elle m'a appris qu'il n'y avait que des terminales, chaque niveau à son jour de rentrée, par exemple les premières sont rentrés hier. Elle m'a dit que sa meilleure amie avait redoublé et qu'elle était donc en première, elle veut impérativement me la montrer ! Finalement, je dois avouer que se faire des amis est plus facile qu'on ne le pense ! Elle m'a racontée aussi que les "groupes" étaient en fait des sortent de sororité comme en Amérique. D'ailleurs, elle m'a fait part d'une remarque. A ce qui parait, la sororité Astutia sont des prétentieux, vaniteux qui ne cherchent qu'à se faire remarquer...
Pitié que je n'y aille pas si c'est comme ça ! Elle, elle fait bien sûr partie des Clarus, les intelligents ! En même temps, il n'y a qu'à la voir pour se rendre compte que ça lui va comme un gant.

Après plusieurs heures de route, nous arrivons à la gare. Ensuite, tout s'enchaîne très vite, nous montons dans le car qui nous attendait à l'extérieur et puis, en à peine dix minutes nous arrivons au pensionnat.

Je dois avouer qu'il est beaucoup plus impressionnant que sur les photos ! C'est une vieille battisse, qui pourrait être assimilée à un château ! Et tout autour de celle-ci, se trouve quatre bâtiments beaucoup plus petits. Je pense que c'est les maisons des sororités.

A peine suis-je sortie du bus qu'un homme m'attrape par le bras et m'entraîne sur le côté.

- Etes-vous Mlle Darmaux ?

Je suis surprise et je finis par affirmer avec un faible mouvement de tête. L'homme me dit de le suivre afin de régler mes papiers d'inscription, qu'il doit me remettre des documents, je dois avouer qu'il a un accent étrange qui fait que je ne comprends pas toujours tout... Tout ce que je comprend dans son monologue, c'est qu'il est le surveillant principal et qu'il s'appelle Monsieur Fardu, si j'ai bien compris.

Pendant notre course, j'eu très peut le temps d'admirer l'intérieur du bâtiment, mais cela se voyait très clairement que celui-ci n'était plus tout jeune. L'homme qui me conduisait s'arrêta net, il me regarde et me montra une porte en bois avant de s'éclipser aussi vite qu'il est apparu. Je frappe quelques coups et ose rentrer. Au centre de la pièce, se trouvait un bureau assez ancien en verni noir avec un grand fauteuil rouge qui avait l'air vraiment très confortable et en face du même bureau il y avait un petit canapé similaire. Le directeur releva la tête et me fit signe de prendre place sur le petit siège.

Le directeur est un homme d'une cinquantaines d'années, qui à l'air d'être assez sympathique. celui-ci a des cheveux roux qui lui tombent sur les épaules, de tous petits yeux verts ainsi, une barbe de trois jours je dirais.

- Alors ce voyage bien passé ? Est-tu contente de faire partie de cet établissement ?

- Oui très bien merci ! Oh oui il est vraiment très beau !

- Bien, bien !J'imagine que tu attends avec impatience de connaitre ta sororité ! Je ne vais pas te faire languir plus longtemps et puis tu devras te dépêcher d'aller ranger tes affaires dans ta chambre avant le repas de midi. Tu appartiens à Astutia félicitation ! Ton test a montrer ton ambition, des capacités à diriger, ton envie de parvenir à tes fins et j'en passe beaucoup !

Je crois que sur le coup je n'ai pas réalisé, puis lorsque l'information fut montée jusqu'à mon cerveau, mon visage se décomposa littéralement, je ne m'attendais pas vraiment à cela !

   -  Quelque chose ne va pas Rubis ?

Je lui explique qu'on m'avait fait par de certaines rumeurs pas très valorisantes à propos d'eux... Mais il me rassura rapidement en me disant que c'était seulement une minorité du groupe et que tout le reste était bien différent. Mais j'avais tout de même une appréhension face à cette "minorité" comme il disait. Il continua de m'expliquer ce qui allait se passer maintenant : Quel était mon pavillon et les personnes avec qui je suis. Je serai donc avec deux autres filles : Marie Dubreuil et Victoire Montynian, dans la chambre numéro 28. Il m'explique aussi que mon blaser de la couleur de ma maison (vert) m'attend dans ma chambre. Il continua de m'expliquer des choses sans importance et me remit quelque papier comme mon emploi du temps,...

C'est parti à la recherche de mon pavillon !