Anicordia- La violence des mots

13- Doute

                 

Je suis dans ses bras savourant cet instant de plénitude. Mon corps encore tout engourdi, je tourne la tête pour faire face à Adams qui lui a les yeux fermés.

Je pose ma tête sur son torse et écoute son coeur battre, cette douce mélodie qui pour moi est si envoûtante ! Je regarde ma montre. Elle affiche 19h55. Je referme les yeux et respire doucement. Puis, je repense à l'heure que j'ai vue affiché ! Je  sursaute, ce qui par la même occasion fait sursauter Adams, qui est un peu sonné

- Mince, mince, miiiince !!
Je cours dans tous les sens sous le regard amusé d'Adams, qui ne comprend pas ce qui ce passe.
- Regarde l'heure idiot ! On va être en retard pour manger ! -dis-je entre deux "mince".

                 

Je passe deux secondes par la salle de bain pour regarder à quoi je ressemble. Bon pour le maquillage ce n'est pas grave, j'avais de toute façon prévue de ne rien mettre.
Pendant que nous marchons, Adams me prend la main et lorsque je le regarde surprise, il me lance un grand sourire et me dépose un baiser sur la joue. Toutes ses sensations sont très agréables ! Je pense que les garçons ne réfléchissent pas de la même manière que les filles et je tiens à préciser que je me tiens dans cette catégorie seulement pour le physique, car la plupart du temps, j'ai l'impression de réfléchir comme un homme. Je trouve, qu'ils sont plus terre à terre : c'est soit ça, soit ça point.

                 

Lorsque nous arrivons, la plupart des gens sont déjà installés, je suis stressée vis-à-vis de Ava car, nos mains sont toujours entrelacées... Adams fini par m'entraîner vers la table où se trouve ses amis, y compris Leo... Celui-ci nous regarde d'ailleurs avec un regard surpris ! Moi, je lui lance un regard noir remplis de haine et il fini par baisser la tête et regarder son assiette. Le repas ce passe bien, malgré le fait que la plupart me lance des regards étranges... Les garçons sont vraiment marrant et tout est tellement plus simple que les filles, ils ne jugent pas et son sympa et eux ne juge pas leurs amis sur le physique.

Je me lève pour aller au toilette et je sens que quelqu'un me suis. Vous savez quand on sent le regard de quelqu'un sur nous, la pression de ses yeux, comme si c'était si intense qu'on le ressentait au plus profond de nous... et bien là c'est exactement pareil. Je pense malheureusement savoir qui c'est... Je presse le pas plus vite afin de rejoindre les toilettes rapidement et de m'enfermer à l'intérieur. Quel plan ! Je me surpasse... et niveau courage, je pense que nous avons vu mieux... Je me désole. Toutefois, je ne vais pas assez vite, puisque je sens une main se refermer autour de moi. La tension est palpable, j'en suis à la limite de faire un malaise. Ma respiration accélère, mais je ne bouge toujours pas, je ne retourne pas et reste face à la porte des toilettes, qui n'était qu'à quelques centimètres de moi.

- Rubis... -Je suis étonnée, c'est une voix d'homme. Il faut que je te parle, s'il te plait.

                 

Un peu plus détendue, Je me retourne pour faire face à l'individu. Si vous ne l'avez pas reconnu au son de sa voix, je vous le dis. C'est Léo. Je lui fais maintenant face et j'essaie à tout pris de ne rien laisser paraître, cette fois ci il ne m'aura pas ! J'enlève sa main de mon bras d'un grand mouvement et il fini par regarder par terre l'air triste. Non, il ne m'amadouera pas.

- Qu'est-ce que tu veux Léo ?

- Juste parler, j'ai besoin de te dire la vérité...

Je suis étonnée, il aurait donc des remords ? Ou alors, c'est une autre méthode pour encore une fois ce moquer de moi...