6. prise au piège.

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Aucunes de nous ne bougent et Adams reste là à me fixer de ses yeux si profond et en ce seul moment si peu expressif... Je n'arrive pas à déchiffrer ses réelles intentions. Puis en regardant mieux, je vois que son expression change. Il laisse s'envoler son regard de glace à un regard plus doux. Entre ses deux sourcils se forme de petites rident laissant l'impression d'une certaine inquiétude. Maintenant, il me regarde avec un air triste et désolé. Je ne comprends pas se soudain changement... Sa position change et doucement, il entre-ouvre sa bouge pour laisser place à sa parole.

-        Rubis, es-ce que je pourrais te parler seul à seul ? – Je vois dans son regard qu'il redoute ma réponse. Puis il me fit un signe de tête pour me faire comprendre que je devais le suivre.

J'acquise et lance un rapide regard à Ana et Léa avant d'enclencher le pas derrière lui.

Ça y est, nous sommes est arrivés. Postés devant une grosse porte en bois ancien. Je ne suis jamais venu dans cette aile de l'établissement, je crois qu'elle est réservée aux professeurs... Mais pourquoi m'a-t-il emmené ici? Discrètement, je le vois sortir une grosse clef de sa poche. Puis, grâce à celle-ci, il ouvre la porte et m'entraîne à l'intérieur. C'est très sombre, il n'y a aucune fenêtre, mais qu'est-ce qu'on fiche ici? Soudain, la lumière s'allume. Nous sommes dans une toute petite bibliothèque, disons que si on était une vingtaine, on serait vraiment à l'étroit. Tous les murs sont recouverts de vieille armoire remplis de vieux livre. La pièce n'est peux être pas large, mais elle est vraiment très haute, tellement qu'il y a une échelle mise à disposition pour monter attraper les livres. Au centre de la pièce se trouve une table avec une lampe de chevet posé dessus ainsi que quatre chaises autour. Ayant admirée toute la pièce, je me souviens soudain qu'Adams est encore là. Je me retourne afin de le regarder il est de nouveau froid...

-        Adams, pourquoi m'avoir emmené ici ? Et de quoi veux-tu me parler ?

-        Nous sommes dans une réserve. Elle est exclusivement réservée au directeur, mais j'ai convaincu celui-ci de me faire faire un double des clefs afin que j'entretienne les livres pendant qu'il n'y est pas. Disons, que c'est un peu mon coin à moi. -Il se racla la gorge et enclencha la discussion sérieuse... Rubis, si je t'ai emmené ici, c'est pour car, je voulais que nous ne soyons pas déranger. Je veux te parler de ce qui s'est passé ses derniers jours!

-        Tu viens constater les dégâts que ta cher copine a fait afin d'en rigoler plus tard avec elle ? Merci ! Je crois que j'ai eu ma dose de problème ses temps si !

-        Je ne suis pas là pour ça ! –dit-il en hausse légèrement le ton. Pendant un moment il ferma les yeux afin de remettre surement ses idées en ordre, ce qui me permet de regarder son visage qui est sérieusement à la limite de la perfection... Il rouvrit les yeux et je sus tout de suite que  ce qu'il allait me dire était important, il a un regard si dur.... Rubis, ce qu'Ava a fait est inadmissible et j'aimerais que toi et moi allions voir la direction pour le signaler !

-        Pourquoi tu ferais ça ? n'es-ce pas ta copine ? Tu ne devrais pas la défendre ?

-        Se n'est pas...

-        NON ! –Dis-je avec énervement. Je vous ai vu ! N'essaie même pas de nier !

De nouveau un blanc si familier refait surface. Maintenant, c'est moi qui ai un visage dur. Je ne vois pas se qu'il a à gagner de faire ça... A part de la pure méchanceté bien sûr. Il me regarde puis, prend une grande inspiration. Serais-se de l'impatience ?

-        Tu ne veux donc pas que ça cesse ? Sa ne te fais rien qu'elle te persécute ? –Son ton est tranchant et impassible.

-        Bien sûr que sa m'a fait quelques chose ! -Ma voix se brise, les larmes me montent aux yeux.

Je sens que si je reste, je vais me mettre à pleurer et sa je ne le veux surtout pas ! Je m'élance vers la porte, mais lorsque je tente de l'ouvrir elle ne bouge pas... MINCE !

-        Ouvre la porte ! –m'écrié-je

-        Non, je n'en ai pas fini avec toi ! –dit-il sans osciller le ton.

-        Laisse-moi sortir ! –dit dans un soupir, comme une supplication.

Il se rapproche doucement de moi, je tente de reculer, mais la porte m'en empêche... Sa y es, il n'est plus qu'à quelques centimètres de moi. Je peux sentir son parfum si enivrant, la chaleur de sa peau, ses yeux qui me sondent, tout son être qui me transperce au plus profond de moi. Je suis comme paralysée.

-        Tu ne comprends pas Rubis... Je m'inquiète pour toi...

-        Qu...

-        Non! Laisse-moi finir... Je m'inquiète pour toi, parce que... C'est tellement compliqué ce qui se passe en se moment mais, n'empêche que je crois que tu m'attires irrémédiablement ! Depuis que tu es rentrée dans mon bureau, je ne pense qu'à toi et te voir souffrir est le plus horrible. Je te demande donc de m'accompagner voir le directeur et d'en finir avec tout ça !

-        ...

Que dire fasse à ses révélations ? Mise à part que j'ai peur ? ? Je dois le dire, que lui aussi ne me laisse pas indifférente  et ce depuis le premier jour, dès le premier regard ... Mais, j'ai peur qu'il me fasse s'ouvrir avec cette une année qui est vraiment dure pour le moment. Comment savoir, si se n'est pas une autre farce d'Ava ? Après tout, après tout ce qu'elle a fait elle en est bien capable. Je ne sais plus quoi penser ! Mon esprit s'embrouille et j'ai vraiment besoin de changer d'air !

-        J'ai fini la... Dit quelques choses... -dit-il en se pinçant légèrement la lèvre inférieure. Tic qui montre qu'il est inquiet.

-        Si tu ressentais vraiment ce que tu dis ressentir, tu n'aurais pas laissé Ava faire tout ce qu'elle à fait depuis le début de la rentrée... Alors je pense que tu me mens ! D'ailleurs, je ne comprends même pas où tu trouves le plaisir dans le fait de me faire souffrir ! Tu es vraiment inutile ! –Dis-je avec une voix un peu trop cassante à mon gout.

-        Tu pense que je suis inutile ?!

-        Oui ! -Je lui balance ce dernière mot en pleine figure et en même temps mes larmes on commencées à couler. Maintenant ouvre moi !

Il s'exécuta et je partie en courant... Sans m'arrêter, je me dirige directement vers les toilettes. Enfin arrivée, je rentre dans une des cabines et m'enferme à clef. Maintenant, je peux réfléchir tranquillement, remettre mes idées en ordre... Adams m'a avoué qu'il m'aimait, mais il à dit ça seulement pour me manipuler et me faire souffrir, car il sait forcement pour ce qu'Ava me fait vivre, il l'a avoué lui-même!

***

Samedi arriva à grands pas ! Pendant le reste de la semaine, j'ai totalement ignorée Adams et je dois dire que je ne m'en porte pas plus mal ! Je suis malheureusement obligée de dire que j'avais raison. Le soir même, je l'ai vu dans le petit salon dans les bras de l'autre peste. Mais bon je dois passer à autre chose et c'est pour ça que je suis impatiente de retrouver le beau Léo pour passer enfin un peu de bons temps. Je regarde ma montre : treize heures trente ! Encore vingt minutes et je le rejoins !

Mais comment va donc se passer ce rendez-vous ?


Anicordia- La violence des motsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant