~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Coucou ! J'avais vraiment trop envie de vous offrir un chapitre où on verrait un peu plus ce qui se passe du côté d'Adams alors j'espère que vous aimerez !
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Je suis face à ce miroir noir qui reflète mon reflet, je me regarde. Je suis plus pale que d'habitude, mon visage est sinistre... Je ne me reconnais plus, c'est comme ci quelque chose en moi avais disparu. Après quelques instants à m'examiner, je constate que mon visage devient tout noir, c'est comme ci il s'effaçait tout doucement, je commence à paniquer ! Mais que ce passe t-il ? Pourquoi est-ce que mon reflet disparait, pourquoi je disparais ! NOOOON !
Je me réveille en sursaut, mon corps est plein de sueur. C'était seulement un cauchemar... Je regarde mon réveil, il n'est que 5heures du matin, je ne peux donc pas essayer de me rendormir, ce serait inutile. Je pose mes mains sur mon visage et respire un grand coup. Je suis exténué ! J'ai l'impression que ma nuit de sommeil a été tout sauf réparatrice...
Je me lève en vacillant, ma tête tourne, surement la fatigue. Une bonne douche et tout ira beaucoup mieux, j'en suis sûr. Chaque jour, je me dis que j'ai de la chance d'être préfet ! Le fait d'avoir autant de responsabilité et de devoirs, me permet en contre partie d'avoir mes propres « appartements », si je peux le dire ainsi. En effet, j'ai un salon, une chambre et une salle de bain pour moi tout seul ! J'arrive dans la salle de bain et vous aller trouver cela idiot, mais je n'ose pas regarder mon miroir par peur de ne pas voir mon reflet. Je me glisse sous l'eau chaude qui a le don comme toujours de me détendre. Je sais bien pourquoi toutes les nuits je fais des cauchemars... Et il est temps que cela cesse ! Je vais faire en sorte de résoudre le problème le plus tôt possible, je ne peux vraiment pas continuer ainsi, sinon je vais exploser. Vu l'heure, je ne sais pas quoi faire... Je fais les cent pas dans ma chambre en réfléchissant à ce que je pourrais dire ou faire.
Une heure et demie après, je sors de ma chambre pour aller prendre mon petit déjeuner à la cafétéria. Il n'y a pas encore grand monde, en même temps il est tôt, il n'est que sept heures... Mais je la vois ! Je dois dire que partout où je vais, je la cherche ! Elle m'obnubile... Je la vois avec ses amies en train de rigoler... Je prends mon plateau et tout en la regardant, me dirige vers mes amis, je la vois se retourner et enfin regarder dans ma direction, ce n'est pas trop tôt ! Je vois son doux visage se décomposer et se refocaliser vers ses amies, je ne comprends pas. « Lapin ! Lapiiiin ! » Oh non... Le problème que je dois régler arrive. Je me retourne affichant un sourire forcé.
- Qu'est-ce que tu as lapin, tu es tout bizarre... -Dit-elle inquiète.
- En effet, j'ai un petit souci, est-ce que je pourrais t'en parler après le déjeuner ? –Dis-je avec un ton le plus neutre possible.
Elle acquiesça avec un grand sourire et posa sa bouche sur la mienne. Je la repoussai rapidement pour m'asseoir avec les garçons, qui eux riaient aux éclats. Vivement que tout ça soit fini ! Je risquais alors de nouveau un coup d'œil vers Rubis, mais elle était déjà partie... Pendant que je déjeunais, une boule se formait dans mon estomac, le stress monte en puissance... Je prends une inspiration et me lève de ma table. Je vais poser mon plateau à l'endroit réservé à cet effet et fait signe à Ava. Elle me rejoignit en deux secondes devant la porte. Voyant mon air dépité, elle me pris la main. D'un côté se contact chaud et doux me rassura, mais de l'autre il me rappela que celle qui était si gentille avec moi était la reine des garces avec la fille dont je crois, que je suis amoureux. J'avais les yeux rivés sur nos doigts entrelacés, puis-je relevais le regard afin de trouver ses yeux bleus maquillé de noir. Elle sourie de toutes ses dents.
- Viens ont va dans un coin plus tranquille. –dis-je tout bas
Je l'entraîne alors dans la cour. On marche côte à côte, toujours main dans la main, je sens son regard inquiet posé sur moi. Quant à moi, je regarde le sol. Je l'attire près d'un banc et m'installe en face d'elle. La fraîcheur du banc me permet de me remettre les idées en place, je détache nos mains et plonge mon regard dans le sien. Je pince mes lèvres, puis en voyant que ça la déstabilise je m'arrête.
- J'aimerais que tu m'écoute attentivement. Je sais que ce que je vais te dire va surement te choquer, voire te dégoutté de moi... Mais sache que je l'ai fait uniquement par amour si je peux dire... -Son regard s'illumine, pas pour longtemps. Je ne sais pas pourquoi je suis sorti avec toi au début, mais alors que je m'apprêtais à te laisser tomber, Rubis est arrivée au pensionnat et j'ai tout de suite sut que tu en ferais ton souffre douleur. Je suis donc resté avec toi pour la protéger elle... Je suis vraiment désolé... Je ne suis pas le genre à jouer avec les sentiments d'habitude. Mais ce qui me fait le plus mal c'est de voir toute la méchanceté qui existe en toi ! Comment tu as pu faire tout ça à Rubis ? Tu sais quand même que ça s'appel du harcèlement ?
Sont sourire c'est effacé tout au long de mon monologue et je sens la tension montée entre nous. Je savais bien que se moment ne serai pas une partie de plaisir, mais à en juger par sa tête je vais en prendre pleins la figure. Je vois ses larmes ruisselées au bord de ses yeux, mais elle tente désespérément de les retenir. Je la vois déglutir et prendre une grande bouffé d'air.
- Si cette garce avait l'impression de subir un quelconque harcèlement, elle serait venue se plaindre ! Maintenant si elle a un problème qu'elle vienne me voir, pas de soucis ! Quant à toi tu n'es qu'un abruti ! Tu me dégoutte !
Elle se leva et commença à partir d'un pas décidé avec de revenir vers moi le visage fermé. Je m'attendais à ce qu'elle réplique quelque chose, mais non. Elle posa seulement ses lèvres contre les miennes. Je fus trop étonné pour faire quoi que ce soit avant qu'elle se retire et me colle une gifle sur ma joue gauche relativement désagréable. Ça c'est plutôt bien passé...
Le reste de la journée se passa normalement. Les cours étaient toujours aussi longs. Maintenant que j'avais rompu avec Ava, j'allais enfin pouvoir tout raconter à Rubis ! Ça fait depuis bien trop de temps, que j'attends le bon moment pour tout lui raconter et maintenant le jour J est arrivé ! La seule question qui reste en moi, c'est : comment l'aborder ? Puis me revint en mémoire le jour ou je l'avais suivie jusqu'au grenier. Je l'attendrais donc là-bas !
Après les cours, je filais donc directement au grenier, avec un peu de chance j'y serait juste avant elle. Je marchai d'un pas pressant. Une fois dans la maison, je croise Ava et ses amies... Elle a les yeux vraiment bouffi... Je ne m'attarde pas trop sur la situation et reprend ma route. Je me retrouve maintenant devant le tableau des sororités. Je rentre et referme derrière moi. J'attends un moment en bas des escaliers en essayant de voir si quelqu'un y était. Mais voyant que je n'entendais rien, je montais en haut. Elle n'était pas là, donc j'en profitai pour ouvrir la fenêtre et m'installer confortablement dans le canapé.
Une dizaine de minutes après j'entendais la porte coulisser, elle était là.
![](https://img.wattpad.com/cover/59154568-288-k325916.jpg)
VOUS LISEZ
Anicordia- La violence des mots
PertualanganDans ce monde, la jeunesse est vile et cruelle ! Certains en font les frais... Je m'appelle Rubis Darmaux et mon histoire n'est pas banale... Comment résister aux moqueries incessantes ? Pourquoi me faire ça à moi ? Suis-je si différente que ça ? Je...