Human Error

jour 1

Je n'arrive pas à m'endormir.
J'ai plein de choses en tête qui m'empêchent de dormir.
Je pense à la journée que je vais passer. Ma première journée au lycée.
Je stresse a mort.
C'est vrai quoi! J'ai toujours pris des cours dans ma maison, et le jour où ma mère veut enfin m'envoyer au lycée, c'est en plein mois de février. Elle aurait pu attendre la rentrée de l'année prochaine au moins!
Mais non, madame veut que je m'incruste en plein milieux d'année.
C'est trop la honte sérieux.
En même temps, je n'y vais pas pour faire copain copain avec des gens. J'y vais pour étudier.
J'ai toujours été solitaire et ça ne m'a jamais dérangé. La seule personne qui me connait vraiment c'est mon chien, flush. C'est aussi le seul être vivant que j'aime vraiment. Je sais que ça parait cruel de dire ça, mais c'est vrai.
Ma mère je l'affectionne, c'est tout. Elle est tout le temps sur mon dos.
Et les autres, j'ai tout le tout le temps l'impression que c'est par intérêt qu'ils sont avec moi.
C'est vrai quoi, je suis Brooklyn Quinn, la fille la plus riche et la plus connue du pays, c'est pas rien! C'est de l'ironie bien sur.
C'est vrai quoi, tout le monde pense que c'est génial. Mais eux ils voient que les bons côtés, c'est à dire la richesse, la célébrité.
Mais je peux vous assurer que c'est plus compliqué que ça.
Je peux pas sortir de chez moi sans être interpellée par un journaliste, dès que je dis un truc c'est déformé par la presse et je passe pour une méchante ou une fragile.
Je ne peux pas me balader sans garde du corps, et je ne vous parle même pas des cours d'auto défense, de théâtre et j'en passe.
Oui, j'aurais préféré être une fille banale, une fille anonyme, mais le destin en a décidé autrement.
J'aurais préféré faire ce que je veux dans la vie, au lieu d'avoir un avenir tout tracé.
J'aurais préféré avoir les yeux bleus ou oranges durant ma transformation, comme tout le monde, mais encore une fois, ce n'est pas le cas.
J'ai les yeux rouge sang, lorsque je me métamorphose.
Mon chien me tire de mes pensées. Il tire la couette avec ses dents, jusqu'à la faire tomber du lit.
Je m'assois, je m'étire et je regarde l'heure sur mon portable : 6 h 00.
Génial, dans 3 heures je suis censée être en cours.
Mon regard se pose sur mon linge sale. Tout en haut du panier je remarque ma tenue de sport. Je regarde ensuite flush, qui sautille sur place.
Je décide d'aller faire un footing, et d'en profiter pour promener le chien.
Je me prépare rapidement dans ma salle de bain, je prend la laisse de flush, puis je descend les trois étages qui séparent ma chambre de la porte d'entrée, le chien sur mes talons.
Toute la maison est plongée dans le noir. C'est bien ce que je pensais, tout le monde dort encore. Tant mieux, je peux aller courir tranquille.
Je mets mes basket, et je sors de la maison, en prenant soin de fermer la porte a clé.
Je prends une grande inspiration, et je sens l'air frais entrer dans mes poumons.
Je met mes écouteurs et je commence à courir.
Il fait encore nuit, et il n'y a pas un rat. Je profite du silence qui m'entoure.
Je me dis que ça ne va pas durer longtemps, que le bruit va revenir en courant.
Au bout d'un moment, une heure peut-être, je m'arrête sur un banc.
Je regarde l'heure sur mon portable, et je vois que le temps est passé beaucoup plus vite qu'il n'y parait, puisqu'il est 7h45. Je vais être en retard. Et je vais me faire sermonner par ma mère.
Je décide donc de rentrer et je presse le pas.
Je suis sur mon téléphone, quand je rentre dans le quartier des riches, comme je l'appelle.
Je ne regarde pas devant moi, quand je rentre dans quelqu'un, ce qui a pour effet de faire tomber mon portable.
Je le ramasse en pestant:
-Tu peux pas faire attention sérieux?!
- C'est toi qui regarde pas où tu vas, dit la personne en face de moi, sur un ton froid.
Je lève soudain la tête, surprise. Personne ne me répond comme ça, d'habitude,d'habitude ils s'excusent et reprennent leur chemin.
Mais cette personne s'affirme, ce qui est très rare avec moi. Ça me plait d'ailleurs.
Je regarde donc le garçon qui se trouve juste devant moi.
Il est..je..il.... Il est sublime. Il n'y a pas d'autres mots pour le décrire.
Il a les cheveux marrons, assez longs. il a une peau parfaite, assez claire. Il a des lèvres fines et rosées. Et le meilleur pour la fin, ses yeux.
Il a des magnifiques yeux bleus, qui contrastent avec ses cheveux. Ils sont très clairs, et très profonds.
C'est après l'avoir dévisagé un petit moment que je remarque qu'il fait de même avec moi.
Quand mes yeux croisent les siens, j'ai l'impression qu'un éclair me foudroie.
On se fixe pendant quelques secondes, qui me paraissent être des heures.
Puis j'entends des toussotements derrière lui. Vous savez, quand on tousse pour attirer l'attention sur soi, et bah c'est exactement ça.
Je regarde derrière lui et je vois une bande de garçons.
Ils me font revenir à la réalité.
Je remet une mèche rebelle de ma queue de cheval à sa place et j'attache la laisse au coller de flush.
Je continue mon chemin, en bousculant le mystérieux garçon et ses amis.
En rentrant chez moi je monte directement dans ma salle de bain, pour me passer de l'eau sur le visage.
Tout se bouscule dans ma tête.
Qui est ce magnifique garçon ?
Pourquoi je ressens toutes ses sensations quand je pense à lui?
Je suis encore devant le lavabo, perdue dans mes pensées quand j'entends ma mère monter les escaliers d'un pas lourd, signe qu'elle est énervée.
- Brooklyn Diana Quinn !
Ho non, quand elle m'appelle par mon nom complet, c'est qu'elle va me passer un savon.
- On peut savoir où tu étais, me demande-t-elle, en colère.
- J'avais besoin de me dépenser, alors j'ai emmener flush faire une balade, lui répondis-je.
- Tu l'as emmené faire une balade a 7h00? Le jour de ta première rentrée ? Tu te fous de moi?
Holala, elle exagère.
- C'est bon, j'avais besoin de me défouler, c'est pas un drame, dis-je, distraite.
- Et bah prépare toi vite fait si tu ne veux pas que ça en devienne un, me dit-elle sur un ton radouci.
Je prends ma douche rapidement en me lavant les cheveux.
Je sors, je me les démêlent assez facilement, ce qui m'étonne car d'habitude je mets trois heures à défaire un noeud.
Je me maquille:
Je mets du gloss, du far à paupières gris et je le fait un trait d'eye-liner je rajoute un peu de mascara.
Je ne met pas de fond de teint car je n'ai pas d'imperfections.
Je prends une robe bleu clair sans bretelles et assez courte qui va parfaitement avec mon vernis, j'attache une ceinture marron autour de ma taille.
Je décide de laisser mes cheveux bruns ondulés détachés. Je mets des boucles d'oreille plume marrons et je prends mon sac, aussi marron.
Je descend, et comme je suis déjà en retard je décide de prendre juste une pomme, que je mangerais plus tard.
Je m'arrête dans l'entrée pour mettre une de mes paires de talons préférées, des talons hauts, de la même couleur que mon sac et ma ceinture.
Tenue en média.
Je m'apprête à sortir quand ma mère me prend dans ses bras.
- Je suis fière de toi, ma fille. Je sais que tu ne veux pas de cette vie, mais tu fais quand même tout pour t'y faire.
Tu est très courageuse, me dit-elle.
Je sens les larmes monter. Je ne suis pas sensible d'habitude, ça doit être le stress.
- Arrêtes je me suis maquillée, dis-je en riant et en retenant de toutes mes forces les larmes.
On s'éloigne l'une de l'autre et je souffle un grand coup.
- Bonne chance me souhaite-t-elle.
Je la remercie et me dirige vers le garage.
Je m'installe dans ma voiture. Je repense à ce que ma mère m'a dit. Heureusement qu'elle est là quand même. Je ne sais pas ce que je ferais sans elle.
- Aller Brooklyn, tu va y arriver!
Je me parle toute seule maintenant !
N'importe quoi !
Je conduis jusqu'au lycée et je me gare sur une place libre.
Je sors et tout le monde me regarde.
Je vais pouvoir me faire plein d'amis, je vais trop m'amuser!
Ironie quand tu nous tient...
Je fais un pas dans le lycée et toutes les discussions se stoppent.
Ils me regardent.
Certains avec un regard étonné, certains avec un regard chaleureux et d'autres avec un regard plein d'envie.
Je m'approche d'un groupe de garçons et je leur demande:
- Vous pouvez me dire où se trouve le bureau du directeur?
Ils restent plantés là, la bouche grande ouverte, a me fixer.
Je commence à m'impatienter.
- Quand vous serez sortis de votre trans vous me ferez signe, dis-je en m'éloignant.
Je décide de me démerder toute seule. On est jamais mieux servi que par soi même.
La cloche sonne et tous les élèves se dirigent vers leurs salle de cours, je suppose.
Je continue mon expédition dans l'établissement jusqu'à que je me retrouve devant une porte avec un écriteau:
Mr Dolan.
Ça doit être ça.
Je toque, et j'ouvre la porte avant de recevoir une réponse.
Oui je sais, la politesse c'est pas encore ça. De toute façon, je sais qu'il ne va pas me réprimander.
- Bonjour mademoiselle Quinn, dit-il.
-Bonjour.
Il m'explique les règles, les choses à savoir et les informations utiles mais je n'écoute pas vraiment.
Je pose mon regard sur le journal posé sur son bureau.
Bien sur, je suis en première page.
Il me propose de m'accompagner a ma classe, ce que j'accepte évidemment.
On arrive devant une porte, il toque.
Une voix masculine nous dit d'entrer, ce que nous faisons.

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Coucou!
Premier chapitre que j'adore !
J'espère qu'il vous aura plu aussi.
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Kiss
Celia