scandale

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Retour au point de vue de Brooklyn :

Je me réveille vers 10 heures.
Ça fait vraiment du bien. Je m'en rends pas compte mais ça fatigue vraiment le lycée.
Bref.
Je me lève et vais dans la cuisine pour manger.
Je donne son repas à flush et je décide de me faire du pain perdu.
Après le petit déjeuner je met mon maillot et je vais dans la piscine. J'ai le temps pour faire quelques longueurs.
J'en fais une vingtaine puis je vais bronzer sur un transat.
Je profite de cette tranquillité.
Elle va vite disparaître. Je parle bien sur de la fête de ce soir.
Je sais même pas pourquoi j'ai dit oui. J'essaye de me convaincre que ça va me faire de bien, mais pour être honnête, j'ai du mal.
Je suis interrompue par la sonnette.
Je vais ouvrir, toujours en maillot avec les cheveux mouillés.
J'ouvre donc la porte, et mes yeux sont directement attirés par deux grandes prunelles bleu clair. Je sais parfaitement de qui il s'agit. Comme vous l'avez deviné, c'est Nash.
Il me regarde dans les yeux un instant puis il me parcourt du regard des pieds à la tête. Il s'arrête une fraction de seconde de plus sur ma poitrine. Je n'ose pas bouger. Pourquoi me fait il cet effet la ?
Il verrouille a nouveau ses yeux sur moi et je crois y discerner du...désir ?
Je me trompe peut-être.
- Bonjour Brooklyn, dit son père.
Attendez, son père ?
Qu'est-ce qu'il fait là ?
Je vois alors ma mère.
Elle me bouscule pour rentrer dans la maison, et invite les deux autres personnes à le faire.
Je ferme la porte.
- Maman pourquoi..., commençais-je.
- Tu aurais pu t'habiller un petit peu plus décemment quand même, me coupa-t-elle.
- Tu peux m'expliquer, demandai-je, les sourcils froncés.
- D'abord va mettre des vêtements, me dit-elle sur un ton autoritaire.
Je monte dans mon dressing et je mets un short en Jean noir avec un t-shirt de la même couleur qui m'arrive au nombril.
Je me met un peu de mascara, je mettrait le paquet tout a l'heure, pour la fête.
J'entends ma mère parler avec les invités.
Je descends en me faisant un chignon.
Je les rejoints au salon.
Nash est assis sur le grand canapé, en face de son père et de ma mère, tous les deux assis sur un fauteuil différent.
Quand ma mère me voit elle me fait signe de m'asseoir à côté de Nash, sur le canapé.
Je croise les bras sur ma poitrine et je vais m'installer le plus loin possible du garçon qui me fait craquer.
- Vous pouvez me dire ce qu'on fait là, j'ai pas que ça à faire, dit Nash sur un ton las.
Eh bah on voit tout de suite la politesse et la gentillesse de cet affreux personnage.
- On vous a réunis ici pour vous annoncer quelque chose, nous dit son père.
Je lance un regard en coin à mon voisin, il a un sourire aux lèvres.
Bizarre.
Les adultes se regardent.
- Bon vous accouchez ou on passe la nuit ici, ironisais-je.
Ma mère me lance un regard noir.
No humour celle la.
- Alors, premièrement, une émission politique nous a demandé une interview des futures dirigeants du pays, et deuxièmement, il va falloir que vous fassiez un shooting photo ensemble, dit ma mère, tout à fait naturellement.
Quoi? Jamais de la vie!
Pour l'interview je ne saurais pas quoi dire, même si on me prépare depuis que je sais dire un mot à ça. Fin c'est vrai quoi, j'ai que 17 ans!
Et pour les photos, c'est un non négatif. De un, j'ai honte de mon corps, je ne veux le montrer ni aux millions de personnes qui vont voir ses photos ni à Nash. Encore moins à Nash à vrai dire.
- Non mais c'est n'importe quoi, m'ecriai-je en me levant brutalement. Ça va vraiment pas être possible.
- Rassis toi ma chérie, il n'y a aucunes raison de s'énerver, dit ma mère.
- Aucunes raisons de s'énerver?!? Sérieusement, cri Nash, en se levant à son tour.
Je me rassoit en soufflant et je prends ma tête dans les mains.
Nash pousse un long soupir et fait de même.
- Écoutez, vous saviez que ça arriverai un jour. On est déjà passé par là, et c'est pas si dur que ça, dit monsieur Grier.
- Sauf que vous vous vouliez de cette vie, pas nous, vous comprenez ça? Je veux pas être célèbre, riche, et encore moins diriger un pays. Je ne supporte pas l'idée d'avoir un avenir tout tracé, de ne pas pouvoir faire ce dont j'ai envie, criai-je, au bord des larmes.
- Elle a raison. Ce putain de nom de famille m'a déjà gâché la vie tellement de fois, alors que je n'ai que 17 ans.
Je veux vivre ma vie, ne pas être espionné sans cesse. Je veux que les profs m'engueulent, et pas qu'ils prennent des pincettes pour me parler. Je veux pouvoir être ami avec des gens sans avoir tout le temps l'impression que c'est pour mon fric ou ma célébrité, continue Nash, lui aussi au bord de la crise de nerd.
Il pense exactement comme moi
- De toutes façons c'est trop tard, on a déjà dit oui, renchérit son père.
- C'est toujours trop tard avec vous, on a jamais le temps de rien faire, cri Nash.
- Ne discute pas Nash, le previns son père.
- Bon, nous on doit y aller, mais tu n'as cas rester ici, comme ça vous pourrez en parler, dit ma mère en s'adressant à Nash.
Je lui lance un regard noir et ils sortent de la maison.
- Il n'y a rien à dire, soufflais-je quand ils sont partis.
C'est bon, je laisse une larme couler, je n'en peux plus.
Je cours vers le sous-sol, Nash me suit.
J'arrive dans la salle de boxe.
- Je te conseille de reculer, le prévins-je.
Mais il m'écoute pas. Il ne bouge pas.
Tant pis pour lui. Si je n'arrive pas à me contrôler et que je lui saute dessus ça sera sa faute.
Je laisse la colère que je refoule au plus profond de mon âme m'envahir.
Je sens déjà mes dents s'agrandir et mes yeux changer de couleur.
Nash me regarde, amusé. Je ne fais pas attention à lui, pour une fois vous me direz.
Je vois rouge (joli jeu de mot^^).
J'ai envie de détruire tout ce qui m'entoure.
Je frappe le sac de toutes mes forces, encore et encore.
J'imagine ma mère, les profs, Madison, et pleins d'autres gens à la place du sac.
Le sac se détache mais je continue de le frapper. Je le troue à plusieurs reprises.
Au bout d'un long moment, tout ma colère évacuée, pour le moment du moins, je m'arrête.
Je laisse mon corps reprendre petit à petit sa forme normale et je me laisse tomber par terre.
Je regarde Nash. Je le vois contracter sa mâchoire et serrer les poings.
Je lui souris et lui propose:
- Tu veux essayer? Ça défoule vraiment.
- Avec plaisir, me répondit-il.
Il enlève son t-shirt.
Ho mon dieux!
Je ne peux pas m'empêcher de regarder ses muscles et ses abdos.
Comment je fais pour mater dans un moment pareil, vous pouvez me le dire?
Je me mords la joue.
Il commence sa transformation et s'approche d'un sac accroché au plafond un peu plus loin. Il frappe tellement fort que limite les murs tremblent. Il est vraiment beau.
Brooklyn, arrête de fangirler!
Et cette foutue conscience revient.
Au bout d'une demie heure il s'arrête et il vient s'assoir à côté de moi.
Personne ne parle. Je décide donc de prendre la parole.
- On est vraiment des gros gamins.
- Pourquoi?
- On fait un scandale pour un truc pas si énorme finalement, lui répondis-je en haussant les épaules.
Il hoche la tête, m'inscitant à développer.
- Fin c'est vrai quoi, personnellement, je savais que ce jour arriverait, continuais-je sur un ton triste.
Il remet son t-shirt, dommage.
- Oui mais ce qu'ils comprennent pas c'est qu'on est pas prêts. Sérieux, en quoi on va pouvoir aider ce foutu pays, tu peux me le dire, me demande-t-il énervé.
Il a raison.
On remonte à la cuisine et flush nous saute dessus.
Il vient à côté de moi et regarde Nash en grognant, il aime pas les inconnus.
Je nous sers un verre d'eau et je regarde l'heure: 14h30.
- Je voudrais pas te presser, mais j'ai quelque chose de prévu ce soir et je dois me préparer, dis-je timidement.
Oui, je sais, il est tôt. Mais j'ai juste envie d'être seule un moment.
- Ouais, tu as raison. Moi aussi j'ai un truc de toutes façons, me répondit-il en reposant son verre d'eau sur le bar.
Il s'en va et ferme la porte derrière lui. Et le "au revoir" je peux me le mettre dans le cul?
Il a quoi de prévu ? Il va voir une fille? Si c'est ça, je vous promet je vais lui... Souhaiter mes félicitations.
Arrêtes ça Brooklyn, il ne te fais rien, rien du tout.
Je passe les deux heures suivantes à m'ennuyer.
Je décide ensuite de me préparer.
Je prends une longue douche qui me fait franchement du bien.
Je sors et je me démêle les cheveux. Je me fais une tresse sur le côté.
Je mets une sorte de combinaison short noire qui laisse apparaître mon nombril et qui descend quasiment en dessous de mes seins.
Tenue en média.
Je m'applique pour le maquillage. Je me fais un smockey eye et je mets une touche de gloss. Je n'en fais pas des tonnes. Je veux juste mettre mes yeux verts en valeur. C'est la seule chose que j'aime chez moi.
Je vois déjà les clichés arriver en courant.
Ouuhha, une brune aux yeux verts, elle doit être trop belle. Mais je vous arrête tout de suite, je ne le suis pas. Ça marche peut-être pour les autres mais pas pour moi. Je suis juste normale. Pas une bombe, mais pas un thon non plus.
Je descend, je laisse un mot à ma mère pour lui dire que je vais rentrer tard. Je ne met pas un seul mot gentil. J'ai pas envie, je lui en veux. Elle me déçois. J'enfile des louboutins noirs et je sors de la maison.

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Yo mes amours!
Je suis désolée de poster ce chapitre aussi tard mais je vais pas pouvoir faire plus que deux par semaines à cause de l'école et tout.
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Kiss,
Celia

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