Chapitre 43

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Après le repas, je m'éclipse discrètement dans le jardin. J'ai besoin d'air, cette mascarade commence déjà à m'étouffer. Pendant tout la soirée j'ai eu droit à plusieurs questions concernant le mariage. Bon sang si il n'y avait que moi je ferais le plus simple possible. Je signerai les feuilles à la mairie et puis basta. Sans robe ni réception et ni de tralala. Mais bien sûr avec ma mère et Maggie fallait pas trop compter sur la simplicité.

— Ah c'est ici que tu te caches ? dit Ryan derrière moi.

— En tout les cas ce n'est pas y une bonne cachette vu que tu m'as trouvée. Dis je sèchement.

— Ça va ? dit-il.

— À ton avis ? Comment as-tu osé Ryan ? Dis j'en colère

— C'est de ta faute Emma, si tu n' étais pas aussi têtue je n'aurais pas eu besoin d agir comme je l'ai fait !

— Comment ça de ma faute ? Désolée si j'ai besoin de réfléchir quand il s'agit de ma vie ! Mets-toi à ma place deux minutes, tu m'as laisser en plan une fois pour aller en épouser une autre. Qui me dit que tu ne le feras pas encore une fois ?

— Tu as tendance à oublier que maintenant tu n'es plus la seule concernée, il y a le bébé... Écoute Emma, je sais que j'ai étais un enfoiré, mais laisse-moi te prouver que je ne sus pas le salopard que tu penses.

— Tu m'as fait chanter, ne l'oublies pas. Dis-je en colère.

— Tu sais très bien que jamais je n'aurais fait une chose pareille ! Par moment tu m'énerves tellement que je te sors des conneries pour te faire mal. Dit-il à bout de souffle

— Ce que tu as fait ce soir est vraiment bas. Me forcer la main n'est pas très intelligent pour démarrer un mariage. Tu savais très bien que je ne pourrais pas refuser.

— OK j'avoue que j'ai été fort ce coup-ci, mais pour être honnête je « e regrette rien. Tu me connais assez pour savoir que j'arrive toujours à avoir ce que je veux.

— Ou hélas, peu importe le mal que cela infligé n'est-ce pas ?

— Ça commence à bien faire Emma !

Il l'attrape par les épaules et m'oblige à me regarder droit dans les yeux.

— J'en ai marre que tu joues les victimes alors que tu ne demandes pas mieux.

— Quoi ? Tu...

— On non tu vas me laisser parler pour une fois. Je sais que tu m' aimes, ne le nie pas, par pitié qu'il y a au moins un peu d honnête entre nous. Tu aurais pu avoir le bébé dans rien me dire, mais tu me la dis, car tu veux que je sois prêt de toi et du bébé. Arrête de fuir bon sang ! On a perdu assez de temps avec nos enfantillages.

— Je t'interdis de me parler sur ce ton ! Dis-je les mains sur les hanches.

— Y a comme ça que tu comprends, dit-il en criant... Regarde comment on est ridicule, on se dispute pour une chose qu'on souhaite tous les deux.

Ce salopard a raison sur toute la ligne, encore une fois. Oui je l'aime et je n'ai jamais cessé. Mais j'ai peur, peur qu'il me laisse tomber encore une fois. Comme il la si bien dit, je ne suis plus seule maintenant. Qu'il me fasse du mal est une chose, mais qu'il en fasse au bébé c'est une autre.

— Et si un jour tu nous laisses tomber ?

Il s'approche de moi et prend mon visage entre ses mains.

— Emma, jamais je ne vous laisserai tomber. Vous êtes ma famille maintenant et je ne pourrais plus vivre sans vous. Il n'est pas encore né, mais tu ne peux pas imaginer combien je l'aime déjà. Je l'aime parce qu' il est une partie de toi. Je suis sincère quand je te dis que je t'aime, fais moi confiance s'il te plait. Donne une chance a notre famille ! Dit-il les larmes aux yeux.

Si seulement tu savais.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant