Mais qu'est-ce qui lui prend encore à celle-là ! Elle a pourtant l'habitude de mes vannes et en plus elle était nulle à chier, j'avoue . C'est quoi encore cette histoire de "chienne en chaleur", je pige pas ?
- Qu'est-ce qu'elle a encore ? Dis-je à Liam.
- Elle est en colère. Dit-il.
- Oué merci, ça j'avais remarqué ! Mais pourquoi ?
- À cause de ce que tu m'as dit samedi à la fête. Dit-il
- Je ne me souviens déjà pas comment j'ai faits pour atterrir dans ton lit avec Lauren, alors me rappeler ce que j'ai dit, désolé mais c'est impossible.
- Très bien, tu veux savoir ? Dit-il en me fixant droit dans les yeux. Tu as dit qu'elle était une chienne en chaleur et en plus qu'elle avait des beaux nichons !
- Quoi ? Bon sang tu es sûr que j'ai dit ça ? Pour les seins, ça je m'en rappelle, en plus c'est vrai !..... Et bien sûr tu lui as tout raconté ? Dis-je en éclatant de rire.
- Oué sur et certain et à cause de toi elle me fait la gueule ! Connard. Et je sais que tu as vu ses seins par accident alors n'en rajoute pas !
- Attends qui est le connard entre nous deux ? Ce n'est pas moi qui lui a tout raconté comme un con !
- J'étais bien obligé de tout lui dire, samedi je lui ai fait une scène de jalousie dans la salle de bains. Je lui ai balancé des méchancetés dans la tronche. Elle me fait la gueule parce que je ne t'ai pas mis mon point dans la gueule ! Dit-il avec colère.
C'était plus fort que moi, je me mets à rire de plus belle. Alors comme ça Emma est vexée . Il y a bien une chose que je me souviens de la fête, c'est Emma bougeant son cul au rythme de la musique avec Lisa. Elle aurait pu damner un saint avec son déhancher et son regard qui en disait long.
- Elle se calmera, comme toujours. Dis-je.
- Non pas cette fois, elle veut en rester là avec moi ! À cause de toi putain.
- Vous étiez vraiment ensemble ? Désolé mais ça ne se voyait pas. Dis-je en haussant les épaules.
- Putain ça fait des années que je suis amoureux d'elle, à ton avis pourquoi je ne l'ai pas foutu dehors quand tu me la demandais ? Et toi il faut que tu t'acharnes sur elle. Fous-lui la paix merde ! Dit-il en criant.
- Elle a eu ce qu'elle mérite, cette menteuse ! Dis-je avec colère.
- Tu ne sais rien Ryan et quand tu sauras le fin mot de l'histoire, tu te sentiras bien con ! Allez je me casse, va boire ton verre tout seul ! Dit-il en partant.
- Allez reviens, Liam c'est qu'une fille ! Dis-je en criant. On n'a toujours dit jamais de fille entre nous ! Putain, dis-je en montant dans ma voiture.
Elle a encore réussi à foutre sa merde et cette fois-ci c'est entre mon meilleur ami et moi. La laisser tranquille ? Pas de soucis, mais elle va devoir me supplier à genoux pour ça !
Toute la journée , Lauren avait essayé de me joindre. C'était purement sexuel entre nous, rien d'autre, mais elle avait du mal à le comprendre. La nuit dernière en couchant avec elle, j'ai compris que je n'avais plus de sentiments pour elle. C'est fini, qu'elle me laisse tranquille une bonne fois pour toutes. Elle m'avait expliqué qu'elle m'aimait toujours et qu'elle n'avait fait que penser à moi pendant les deux dernières années. Mais oui, elle croit que je vais la croire !
Quand j'avais commencé à la fréquenté, mon père avait été aux anges . Il voyait déjà le mariage et la fusion de son entreprise avec Brandon industries . La veille du mariage, il m'avait proposé de financer mon atelier, ainsi qu'une pension pour subvenir à nos besoins j'avais refusé net ! Je voulais réussir par moi-même. J'avais acheté mon loft pour une bouchée de pain et l'avait retapé de mes propres mains à la sueur de me front.
Quand le mariage fit annuler, mon père ne m'avait pas condamné bien au contraire. Il n'a pas hésité à croire en mon innocence et la fusion n'avait pas eu lieu.
Il avait été un peu déçu que je ne m'oriente pas dans sa voie mais plutôt dans l'art. Étant le seul garçon sur les quatre enfants, il a pensé que la relève était assurée. C'est ma sœur Hillary, trente-sept ans, qui est intéressée au monde des affaires. Il y a Carol-Ann , trente ans institutrice et enfin Shelly, vingt ans, étudiante en biologie .Nos parents nous aiment tous de la même façon et nous ont toujours soutenue dans nos choix. Oui je suis chanceux d'avoir la famille que j'ai et je ne laisserai jamais personne leur faire du mal. Quand Emma a insinué ces affreux mensonges, ma mère en avait été malheureuse et rien que d'y penser la colère monta !
Toute la semaine , je suis resté chez moi à travailler mes tableaux pour l'expo qui approcher. Elle se déroule dans exactement deux semaines et je n'ai toujours pas trouvé ce qui pourrait remplacer le nu que je devais présenter. Lauren est passé me saouler quasiment tous les jours, j'ai eu beau lui dire que je voulais rester seul, elle ne voulait rien savoir.
Samedi soir alors que je me préparai pour aller manger chez mes parents, Emma sonna à ma porte. Quelle fut ma surprise en le voyant, là devant moi, sous cette pluie trempée jusqu'aux os. Je fus frappé par la beauté qu'elle dégageait malgré ses cheveux plaquer sur son front et son maquillage dégoulinant. À cet instant je n'avais qu'une envie...faire son portrait !
- Tiens, dit-elle sèchement en me tendant une enveloppe. Je veux récupérer ma voiture !
Je lui fais signe de rentrer mais elle refuse ! Je regarde alors dans l'enveloppe et vois une somme modeste.
- Tu crois que c'est avec ça que tu vas la récupérer ? Dis-je en souriant.
- C'est qu'un début, je suis payé tous les vendredis ! Dit-elle en me fixant.
- Désolé c'est tout ou rien ! Ce n'est pas parce que la société de recouvrement appartient à mon père que je te ferais une faveur ! Dis-je en lui tendant son enveloppe.
- J'ai besoin de ma voiture ! Dit-elle en haussant la voix. Je te donne ma parole que je te payerais tous les vendredis.
- J'accepte à une seule condition ! Dis-je en croisant mes bras.
- Laquelle ? Dit-elle méfiante.
- Que tu reviens poser pour moi ! En la regardant avec défis.
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Si seulement tu savais.
RomanceLorsque je me suis levée, à l'église, durant le mariage de ma meilleure amie Lauren, pour déclarer publiquement que j'étais la maîtresse du marié, je ne voyais là qu'un moyen d'empêcher une union vouée à l'échec. Naturellement, je me doutais que R...