Sherlock: Un lourd passé

Chapitre 8

     Je me réveillais tôt, au début j'arrivais bien à dormir, mais mes cauchemars m'avaient rattrapés. Je ne voulais pas dire à Sherlock que j'avais mal dormis, je n'avais pas envie de paraître faible, alors je fis semblant de rien durant tout le matin, même si je savais que ça n'allait pas lui échapper. Nous nous préparâmes en silence comme tout les matins avant d'allez en cour, mais avant d'ouvrir la porte, j'eux une certaine appréhension, tous les regards allaient être posé sur moi. J'avais une boule au ventre, la main de Sherlock se posa sur mon épaule, je tournais la tête, et il me demanda:

" Ça va allez?

- Je n'ai pas envie qu'on me regarde comme un animal.

- Oui, pour ce genre de choses les réactions humaines sont un inconvénients. Tu n'as qu'à avancé rapidement, sans te préoccuper des autres.

- Ouai, bon on se voit au déjeuné."

Je sortais et allais rapidement dans ma salle de classe. Je m'installais au fond de la salle, en essayant de me faire toute petite. En entrant tout le monde me dévisageais et des chuchotements à mon propos avaient commencé, alors je restais concentrée sur mon cahier, à dessiner des choses abstraites de tout sens logique. Le reste de la matinée c'était dérouler de la même manière que la première heure de cour, mais heureusement pour moi, mes cours de l'après-midi étaient les mêmes que ceux de Sherlock, au moins je pouvait faire des partis de morpions avec lui sans repenser aux autres idiots de la classe. 

Une fois tout les cours de la journée terminés, je partais prendre l'air dans la cour, quand deux garçons vinrent me demander:

" C'est vrai que ta mère est morte?

- Qu'est-ce que ça peut te faire?

- C'est bon calme toi, c'est juste que tout le monde en parle.

- Vous n'avez qu'à trouver un autre sujet de conversation, et me laisser respirer, j'aimerais m'éloignée des deux crétins que vous êtes. "

Je commençais à partir, mais l'un deux me retint le bras en le serrant:

" Tu peux me lâcher, tu me fais mal!

- Je t'interdis de nous parler comme ça est-ce que c'est clair?

- Sinon quoi? Toi et ton copain allez me taper? 

- Nous tente pas.

- Il y a un problème?, demanda une voix derrière moi.

- En quoi ça te regardes?, demanda le garçon qui n'avait rien dit jusque là.

- Je crois que tu es en train d'importuner mon amie, si tu voulais bien la lâcher, qu'on règle ça..tout les deux.

- Ce n'est pas la peine Sherlock, ce ne sont que deux imbéciles, intervins-je.

- Ferme là toi!, dit le garçon qui me tenait avant de me pousser violemment.

- Tu vas bien?, me demanda Sherlock en me rattrapant.

- Oui t'inquiètes pas, allons y.

- C'est ça, bande de débiles, dit le second garçon.

- Dit moi Scott, reprit Sherlock, ton ami est au courant des soirées travesties du samedi soir? Et des sentiments que tu as pour lui? On dirait que non vue la tête que tu fais, en plus comme vous partagez la même chambre je ferais attention a mes fesses si j'étais ton ami. Sur ceux, bonne vacances. "

Il se retourna, mais Scott avançait déjà pour frapper Sherlock, mais ce dernier l'esquiva ce qui fit basculer Scott en avant. Je me plaçais entre les deux et dit: