Chapitre 35:

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    " Qu'est-ce qui vous est arrivé?, me demanda Jessica après avoir ramener Louise.

- Rien, dis-je. La situation devient...glaciale.

- Comme toi petit frère, intervint Mycroft.

- Je comprends, reprit Jessica. Vous êtes tous à bout n'est-ce pas? Ne vous en faites pas, les choses vont changer, j'ais plusieurs projets vous concernant, quant à elle, j'en ais des nouveaux qui devraient beaucoup vous plaire.

- Et quand cela aura lieu?, demandais-je agacé.

- Le changement aura lieu dès demain, profitez de votre dernière journée ensemble."

Elle partit et Louise repartie dans ses délires sous les yeux de Mycroft:

" Louise je t'en supplies, pas la phase " piraterie", épargne moi, j'ai déjà du supporter mon frère durant plusieurs années et c'était amplement suffisant.

- Ce n'est pas ma faute si tu n'es pas un homme d'aventure Mycroft, répondit-elle."

Elle s'approcha de moi et me dit:

" On est arrivé, tu viens?

- Non, laisse moi seul.

- Allez Sherlock! Barberousse a flairé quelque chose.

- J'en doutes fort.

- Pourquoi?

- Barberousse est mort! Nous ne sommes plus des gamins, alors arrête ça!

- Je ne sais pas pour qui tu te prends pour parler ainsi, que ça soit à moi, John ou Mycroft, qu'est-ce qui te donne le droit de nous parler comme ça? Tu sais ce que tu es? Un imbécile narcissique, qui ne se soucis de rien à part de sa personne, et qui est près à nous laisser tous pourrir ici, cela étant, ça m'étonne que tu n'es pas trouvé de plan, toi qui aime tant que ça faire le malin, tu ne veux pas nous montrer une fois de plus que tu es le plus intelligent?

- Je ne vois pas ce que tu espères avec ces paroles, tu es droguée, tu n'es pas dans ton état normale.

- Peut-être, mais la drogue ne change rien, je ne comprends toujours pas comment j'ai pu te succombé, tu n'es qu'un idiot, je pensais être ton amie, que tu tenais à John, même à ton frère. Tu n'es destiné qu'à la solitude, je n'aurais jamais du restée avec toi."

Elle repartit à l'autre bout de la cage, là où tout ceux qui men voulait c'étaient réunis, et dit à Mycroft:

" Tu avais tors Mycroft, il a fini pire que toi, je suis désolée."

Mon frère me fixait tandis que Louise perdit son coté lucide pour repartir à la recherche de son trésor. Je ne montrais rien, mais cet échange m'avait perturbé, impossible de me re concentrer après ça. D'un coté elle avait raison, j'étais narcissique, j'aimais me donner en spectacle, mais elle se trompait sur le fait que je ferais tout pour sauver mes amis et que leur sors m'importait.

Une heure plus tard, alors que John et Mycroft dormaient, je fixais Louise qui déambulait dans la cage, elle se baissa contre un coté de la cage, passait son bras entre les barreaux et ramassa quelque chose au sol et le fixa un moment avant de s'avancer vers moi d'un air sévère:

" Tiens, j'ai trouvé ça, peut-être que ça te donneras une idée pour nous sortir d'ici.

- Merci.

- Ne me remercie pas, je te le donnes juste parce que Mycroft dort."

Je regardais l'objet que j'avais dans la main; un trombone:

" La drogue ne fait déjà plus effet?, demandais-je.

- On dirait, sûrement en rapport avec ce qu'ils vont me faire demain."

Un silence passa, puis elle me demanda:

" Tu penses que mes parents m'auraient dit la vérité un jour?

- Je n'en sais rien.

- Sherlock, c'est important pour moi que tu sois honnête, est-ce que tu savais que mes parents travaillaient pour le gouvernement?"

Elle me fixait et je répondis:

" J'ai eu des doutes, tout c'est avéré vrai lorsque Ramon t'avait capturé.

- Donc ton frère et toi le saviez depuis tout ce temps et vous ne m'aviez rien dit. Durant toute ma vie tout le monde a passé son temps à me mentir. J'en ai marre Sherlock, j'en veux à tout le monde, je n'en peux plus d'être là!

- Je vais nous faire sortir d'ici.

- Je ne parlais pas de ce lieu."

Elle partit et alla s'allonger, sa situation empirait de jour en jour, il fallait agir demain, sinon nous étions tous fichu.

    Le lendemain, je fus réveillé par les sbires de Jessica qui me secouaient. Je me levais et on me poussa pour me faire avancé jusque dans une salle que je n'avais encore jamais vue, il y avait deux écrans qui donnaient sur des pièces blanches. On nous installa sur des chaises, les poignées menottés dans le dos, et deux gardes nous surveillaient tandis que Miguel était face aux ordinateurs. Je ne perdis pas de temps, doucement je fis sortir le trombone de ma manche et commençais à essayer de me détacher:

" Bonjour à tous, nous salua Jessica en arrivant. J'espères que vous êtes bien installé.

- Il ne manque plus que le thé, fis-je.

- Vous avez toujours de l'humour à ce que je vois, nous allons y remédier. Jad."

L'un des deux frère s'approcha de moi et me frappa dans les cotes:

" Bien, à présent laissez moi vous communiquer la suite des événements. Alors, les dames d'abord. Amenez la moi s'il vous plaît.

Le frère de Jad releva Louise et l'emmena au près de Jessica, elle lui attrapa le menton et l'examina en nous disant:

" Celle la, elle sera donnée à un de mes amis, et finira ces jours de drogués dans le pire bordel de Londres."

Louise ne broncha pas, elle avait un air absent, je commençais à perdre mon sang froid, mais il fallait que je restes calme, impassible. Jessica poussa Louise qui s'écroula au sol en se cognant la tête. Elle ne se releva pas, sûrement évanouie sous le choc:

" Mince, elle sera un peu abîmée, ça ne fais rien, elle est jolie, beaucoup d'hommes vont la vouloir, et ils l'auront. Bref, monsieur le médecin militaire et monsieur le gouvernement auront le même sort. Je ne sais pas si vous connaissez cette torture qui consiste à enfermer des personnes que l'on habillera en blanc dans une pièce blanche, avec un lit blanc, des draps blancs, des assiettes en plastiques blanches, et du riz en guise de repas. Cela vous rend complètement marteau, et on ne s'en remet jamais, c'est un ami à moi qui m'avait parler de ça avant qu'il ne meure subitement. Mais je suis bête vous le connaissiez, vous avez même assisté à sa mort.

- Comment ça?, demanda John.

- Ce n'est pas à vous que je parle, soldat, alors fermez là. Je suis sûre que Sherlock sait de qui je veux parler.

- Donc c'est ça?, demandais-je. Vous êtes juste de mèche avec Moriarty, vous ne vouliez pas venger votre père en vérité.

- Mais qu'il est fort le détective. Vous pensiez réellement que cet homme c'est conduit comme un père pour moi? Il ma cassé la clavicule deux fois, quant à ma mâchoire, j'en ai perdue le compte.

- Donc techniquement en tuant votre père, je vous ai rendus service.

- D'un coté oui, mais Moriarty à su payer se service, alors je l'ai aidé, c'était son plan au cas ou vous surviviez au toit de l'hôpital.

- Très bien, donc je sais ce que vous allez faire à mes proches, qu'est-ce que vous me réservez à moi?

- Vous allez assisté à chaque dégradations de chacun de vos proches. Vous allez voir la folie entrer chez John et Mycroft, et assisté à chaque passe de Louise, et ceux pendant des années, vous serez totalement impuissant, ensuite, je vous tuerais, lentement."

Elle me regardait avec le même sourire que son père. C'était le moment d'agir. 


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Hey, serait-ce la fin qui approches? Laissez vos avis ;) kiss<3

Sherlock: Un lourd passéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant