Sherlock: Un lourd passé

Chapitre:17

     Cette nuit là j'avais dormis d'une traite, je n'avais fais aucun cauchemars, je soupçonnais Sherlock de m'avoir refait prendre un somnifère, ça aurait été un jeu d'enfant, nous avions dîner ensemble, enfin je mangeais pendant que lui réfléchissait, nous avions donc mis un plan au point. Je m'habillais, déjeunais et allait voir Sherlock:

" Tu es prête?, me demanda t-il.

- Oui. Tu t'occupes d'Antonio?

- Exact.

- Sois gentil, il ne faut pas qu'on se fasse griller, en plus je le trouve plutôt gentil cet Antonio.

- C'est à toi de faire attention, on ne sais pas de quoi Lucas est capable.

- Ouai. J'y vais, à ce soir."

Je sortais et descendais les escaliers, il ne devait être pas loin de 11 heures. Le médecin était en bas et Antonio devait être sortit. Je m'approchais du médecin et il me salua:

" Bonjour jeune fille.

- Bonjour, est-ce que vous savez où est-ce que je pourrais trouver une pharmacie?

- Pourquoi vous êtes malade?

- Moi non, mais Sherlock ne se sent pas très bien.

- Je vois, et bien Antonio est allez faire une course, si vous voulez je peux vous accompagner.

- Je ne voudrais pas abuser de votre gentillesse, ni de votre temps.

- Allons rien ne me ferais plus plaisir que de vous accompagner.

- Très bien allons y.

- Vous et votre ami, vous êtes ensemble?, me demanda-t-il une fois dehors.

- Sherlock et moi? Non, je sors plutôt avec des hommes mûrs, je ne veux pas d'un gamin, je veux un homme, un vrai."

Ma réponse parut lui satisfaire, nous continuâmes à marcher, j'achetais quelques médicaments et nous rebroussâmes chemin. Une fois devant la location, Lucas me proposa:

" Si vous voulez je pourrais vous faire visiter la ville, après tout c'est un jour de fête.

- Je ne voudrais pas vous priver de votre cousin.

- Ne vous en faites pas pour ça, je préfère votre compagnie, je vous ferez visiter mes endroits préférés.

- Très bien, laissez moi prévenir Sherlock, histoire qu'il ne s'inquiète pas.

- Oui, évitons qu'il ait une quelconque raison de s'inquiéter."

Cette dernière phrase me glaça le sang, je souris et entrais dans la maison. Sherlock était en haut, il était assis sur la chaise de la cuisine:

" Alors?, me demanda t-il.

- Il veut me faire visiter la ville, il est vraiment flippant, je n'ai jamais vue quelqu'un d'aussi...glauque.

- Très bien, ne fais pas de gaffe, je crois qu'on est presque arrivé à la solution.

- Qu'est-ce qui te fais dire ça?

- Rien, on se retrouve ce soir, on ira au défiler.

- Tu sais je crois qu'on a confondu.

- Quoi?

- C'est à Noël qu'ils font des défiler, durant " el dia de los muertos" ils ne font que la fête.

- Effectivement, tu as raison."

Je souris et descendais rejoindre Lucas:

" Comment va t-il?, me demanda ce dernier.

- Toujours un peu fatigué, mais je penses qu'il sera en forme pour ce soir.