Chapitre 34:

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Point de vue de Sherlock:

    Les jours avaient passés, Louise changeait d'émotions plus souvent, un coup elle était dépressive, un coup en colère, et le coup d'après elle était joyeuse, pourtant Mycroft c'était plutôt livré à elle pour la consoler, il tenait à elle lui aussi, mais je ne le pensais pas capable de faire des choses comme ça:

" Sherlock!, m'appela Louise.

- Quoi?, soufflais-je.

- Aides moi, j'en ai besoin, demandes leur de m'en redonner."

Elle devenait accrocs à leur drogue, et ils avaient retardé la prise d'une heure: 

" Ça ne va pas! Ce n'est pas bon pour toi en plus je ne peux rien faire."

Elle souffla et se dirigea vers Mycroft, j'admets que ça ne me faisais vraiment pas plaisir de la voir ainsi, je n'étais pas capable de dire ce que j'éprouvais, mais c'était...différent:

" Non Louise je ne peux rien y faire.

- Mais Mycroft! Tu es le gouvernement britannique tu peux très bien en trouver et m'en procurer!

- C'est vrai qu'à ce moment précis je suis en position de faire ce que je veux. Arrête de me demander je ne peux rien y faire, et même si je le pouvais je ne le ferais pas."

Louise râla, puis lança un regard vers John:

" Ce n'est pas la peine d'y penser, dit ce dernier."

Elle leva les yeux et alla s'asseoir en râlant. Mycroft s'avança vers moi d'un air décidé:

" Bon s'en est trop!, déclara-t-il.

- Qu'est-ce qu'il te prend?, demandais-je. On a déjà une personne qui n'est pas dans son état normal et c'est amplement suffisant.

- Sherlock il faut que tu trouves une idée pour nous faire sortir d'ici!

- Pourquoi moi? Ce n'est pas toi qui dis que tu es beaucoup plus intelligent que moi à longueur de temps?

- Oui, et je le suis. Mais toi tu as deux motivations, la première c'est John, Mary va bientôt accoucher mais il ne sera pas la pour le voir, ni voir sa fille. La deuxième c'est Louise, regarde la! Elle doit vite faire une cure sinon son état va se dégrader de jour en jour, nous n'avons aucune idées des effets secondaires de cette drogue, il faut que tu les sauves, que tu nous sauves."

Je lançais un regard à John et Louise, elle tremblait et avait beaucoup maigrie, 3 kilos 654 grammes, ça me tuais de le penser, mais mon frère avait raison:

" Mycroft va faire travailler le cerveau de Louise!, ordonnais-je.

- Pardon?, me demanda-t-il offusqué.

- Apprends lui la déduction, comme ça elle ne perdra pas ses capacités intellectuelles, et ça te feras servir à quelque chose. John! Ne paniques pas tu seras au près de Mary quand elle accouchera.

- Je ne voudrais pas paraître pessimiste, intervint John, mais comment tu comptes nous faire sortir d'ici?"

Je fermais les yeux un instant, depuis le début de cette histoire, tout n'est question que de vengeance, les parents de Louise arrêtent Ramon, se dernier décide de se venger en les tuants et en faisant souffrir Louise. Ensuite j'ai tué Ramon et Jessica, sa fille, décide de venger son père en me faisant souffrir à mon tour. Je réfléchis une minute de plus et déclarais:

" Jessica cherche à me faire souffrir, peut-être même à me rendre fou, alors c'est ce que je vais faire."

John me lança un air interrogateur tandis que Mycroft s'occupait de Louise. Je chuchotais à John ce qu'il avait à faire, puis ce dernier prit Mycroft à part tandis que j'allais m'asseoir au près de Louise:

" Comment ça va?, demandais-je.

- Mal..., me répondit-elle d'une petite voix. Je suis en manque Sherlock, tu sais ce que je ressens, mais je n'en peux plus d'être comme ça.

- Je sais...

- Non tu ne sais rien! Tu ne ressens rien, je me demandes même si tu te soucis de la situation! Je suis droguée à longueur de journée, je t'en veux à toi, à moi et à mes parents, mais ça je suis sûr que ça ne te fais rien. Pourquoi est-ce qu'on a continué? Pourquoi tu ne m'as pas laissé pourrir dans ma cellule? Je suis à bout Sherlock! Je crois...je crois que j'aurais préférée mourir ce soir là plutôt que de nous attirer plus d'ennuis."

Elle baissa la tête et se remit à pleurer, je savais que cette drogue la détruisait, seulement je ne m'attendais pas qu'elle soit à ce point là au bord du gouffre. Je savais les effets secondaires des drogues, si elle était dans une trop forte dépression, elle pourrait essayer de se suicider, et je n'allais pas laisser faire ça. Je me relevais et lançais à Louise:

" Je sais que tu m'en veux beaucoup, mais je vais nous sortir de là, alors...accroches toi et ne fais pas de bêtises."

Après que j'eux rejoins mon frère et John, je leur demandais:

" Il faudra toujours avoir un œil sur Louise, c'est compris? 

- J'y vais, fit Mycroft, vous mettez le plan en marche ils ne vont pas tarder."

Quelques minutes plus tard, Mycroft essayait de calmer Louise qui bougeait dans tout les sens, John était dans un coin de la cage, et moi à l'autre bout, les yeux fermé. J'entendis la cage s'ouvrir et la voix de Jessica s'élever:

" Tu es prêtes?, demanda-t-elle à Louise.

- Vous allez m'en redonner?, demanda-t-elle avec un ton dans la voix que je connaissais bien.

- Bien sûr, viens."

J'ouvrais les yeux, et vis John se lever d'un coup:

" Non, intervint-il. S'en est trop, elle à absorbé assez de votre drogue pour le reste de ses jours. 

- L'ancien soldat se réveille, ria-t-elle. Mais je crains que ça ne vous regarde pas.

- Et toi tu ne fais rien?, me demanda-t-il. Tu l'as vois se dégrader de jours en jours et tu ne bouges pas, tu restes là, assis les yeux fermés."

Je restais silencieux, et John soupira, Louise allait les rejoindre, mais Mycroft la retint:

" John à raison, dit-il. Elle n'ira nul part.

- Et c'est vous qui allait m'en empêcher?, demanda Jessica.

- Non ils ne vont rien faire, intervins-je. Louise vas y."

Elle me lança un regard et se défit de la prise de Mycroft. Quand ils furent sortit, Mycroft me dit:

" Bien joué petit frère, même ça, ça n'a pas réussis a t'atteindre, je pensais que ton plan allait être efficace, mais on dirait que plus rien ne te perces, félicitation, tu es aussi dur et froid que moi."

Je venais de détruire mon plan, à la base, j'aurais du commencé à m'effondrer, puis je me serais mis hors de moi, seulement, une autre idée m'étais venue, mais personne ne devait comprendre ce que c'était, pas même mon frère:

" Sherlock, fit John, pourquoi tu ne t'en es pas tenu au plan?

- Je n'en sais rien ça...ça ne m'a rien fait.

- Rien fait? Rien fait?! Sherlock ce n'est pas un jeu! Nous devons nous enfuir, et ceux le plus vite possible!

- Je sais, mais je n'arrives pas à me forcer.

- Tu n'arrives pas à te forcer?! Mary va accoucher d'un jour à l'autre et je ne serais pas la pour voir ma fille naître, ni même pour la voir grandir! Je me fou du fait que tu n'ais aucune émotions, tu as un rôle à jouer, alors joues le!

- Je ne peux pas."

John perdit son sang froid et me donna un coup au visage, mon nez se mit à saigner, je pressais ma narine afin de cesser le saignement, John alla s'asseoir et Mycroft soupira. Mon plan marchait.


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Hey! Voici la suite, j'espères que ça vous plaît ;) la suite arrive kiss <3

Sherlock: Un lourd passéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant