- J'ai réfléchi ! Tu as forcément son numéro de téléphone, non ?
- Bonjour à toi aussi. Et non, je ne l'ai pas.
- Quelles genres de personnes ne s'échangent pas leurs numéros, vous vivez dans quel siècle, celui des lavandières et des chevaliers ?
- Je suis pas sûre que les deux aient vécu en même temps...
- Céleste, tu commences à être plus chiante que moi.
- Quelle horreur, enlève-moi ça, enlève-moi ça !
- Donne-moi ton téléphone.
- Quoi, non !
- Je sais que tu as son numéro, mais tu veux pas l'appeler.
- Pourquoi je voudrais pas ?
- Parce que tu as peur que ton petit cœur soit brisé.
- Premièrement, il est fiancé, deuxièmement, je m'y suis fait, mon cœur n'a pas du tout mal.
- Quelle menteuse, donne moi ça.
- Mais non... Aïe, Émilie, arrête, tu me fais mal.
- Rien à foutre.
- Aïe, Émilie putain.
- Ah, je l'ai. Alors, comment il s'appelle le Ciel ou l'Univers je sais plus ce que tu m'avais raconté. Ah, Côme, voilà.
- Émilie, si tu l'appelles, je te tue.
- Tu perdrais ton procès, trop de témoins.
- Émilie...
- Ça sonne.
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Pour l'amour du ciel.
Short StoryOu pourquoi deux inconnus venaient tous les matins ici, à dix heures.