- Tu es déjà là ?
- Il est dix heures pile. Je suis là.
- Quelque chose me dit que tu n'as pas quitté ta place depuis neuf heures.
- Je fais ce que je veux, je suis un adulte.
- J'ai remarqué un truc, qui me dérange.
- C'est la première fois que c'est toi qui viens t'asseoir à ma table.
- C'est vrai ? Peut-être, on s'en fout !
- Je crois que tu commences à bien m'aimer.
- J'ai un petit ami, n'oublie pas.
- Tu peux avoir un petit ami et bien m'aimer. Ce n'est pas en contradiction.
- Si ce n'est pas en contradiction dans ton esprit, ça ne le sera pas dans le mien.
- Bon, c'est quoi le truc qui te dérange.
- Je ne connais pas ton prénom.
- Je ne connais pas le tien non plus.
- Céleste.
- Bonjour, Céleste.
- Pourquoi t'as pris le ton des alcooliques anonymes.
- J'en sais rien, pour te faire rire. Ça a marché, non ?
- Oui.
- Mission accomplie, je peux me retirer de mes fonctions.
- Qu.. quoi ? Attends, tu vas vraiment partir ?
- Oui, au revoir Céleste, à demain.
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Pour l'amour du ciel.
NouvellesOu pourquoi deux inconnus venaient tous les matins ici, à dix heures.