Tu te promène dans la ville de Los Angeles, tes croquis dans la main droite et ton sac à main dans la gauche. Tu cherche un endroit tranquile pour pouvoir dessiner tes modèles de vétements pour ton entretient d'embauche le jour suivant.
Le stylisme à toujours été une passion pour toi et travailler dans ce domaine est la raison de ta venue dans cette ville populaire des États-Unis d'Amérique.
Ton smartphone collé à l'oreille grâce à ton épaule te permettait de communiquer avec ta meilleure amie depuis votre ville natale.- C'est vraiment impressionant. Tout est gigantesque ici et j'ai l'impression d'être une fourmie à côté de tous ces immeubles.
- Je viendrais te rendre visite dès que possible Y/N. J'ai tellement hâte de voir ton nom dans les magasines "Y/N le nouveau talent de l'année".
- Je ne vais pas travailler pour des gens connus tu sais. Je veux dire, il faut des années avant de pouvoir avoir cette opportunité....Ton téléphone ainsi que toutes tes affaires se trouvaient au sol. Tu ne compris ce qui c'était passé que lorsque tu releva les yeux et sentis une légère douleur à l'abdomen, sûrement là où tu t'étais cognée avec la personne en face de toi.
- T'aurais pu faire mieux.
Tu fronça les sourcils en regardant le visage de l'homme en face de toi. Zayn Malik.
Tu tourna la tête et aperçu que tu te trouvais dans une ruelle peut fréquentée.- Je...pardon ?
- Ne joue pas la fille qui ne comprend pas. Je sais très bien que tu l'as fait exprès. Tout ça pour me toucher et avoir le privilège de me parler et bien tu sais quoi ? Je vous emmerde toi et tes copines avec qui tu complote.L'incompréhension se lisait sur ton visage et tu resta confuse alors que Zayn déballait son sac.
- ...et oui je vous vois me suivre tous les soirs en espérant pouvoir me croiser mais tu sais quoi ? Au point où j'en suis, tu peux écrire ce que tu veux sur ton petit blog à deux balles j'en ai rien à foutre.
- Écoutez je suis honorée d'avoir pu vous rencontrer, malgrès votre mauvaise humeur qui peut se comprendre biensûr, mais vous faites erreur sur la personne. Je ne suis arrivée qu'hier soir dans le pays et ce qui m'importe pour le moment c'est de récupérer mes affaires et de terminer mes croquis pour mon entretient. J'aprécie votre musique mais je n'ai pas le temps à perdre à discuter.Tu te baissa et mis ton sac sur ton épaule, ramassa ton téléphone et quand tu voulus mettre la main sur ton carnet, Zayn posa son pied dessus.
- Est-ce que vous ètes fou ou du genre drogué ? Vous ètes en train de piétinner mon travail. J'ai fait trois années d'étude pour pondre ses dessins et enfin pouvoir me lançer dans le métier et vous, vous marchez dessus ?
Il te regarda sans émotion et se baissa afin d'attraper ton carnet.
- Rendez-le moi.
Il te regarda une dernière fois et le feuilleta sans gène.
- Non mais je rêve ? J'ai des dessins a terminer et si vous ne me rendez pas ce carnet j'appelle la police et vous accuse de vol.
Il rigola en secouant la tête alors que tu bouillonnait sur place.
- Ce n'est pas la peine de vous moquer.
- Ce n'est pas la peine de t'énerver.
- " Ce n'est pas la peine de t'énerver !" Repris-tu d'une voix exagérément caricaturée. Si tu me rendais mes dessins je ne m'énerverais pas.Son sourire en coin ne le lâcha pas et il te tendis enfin ton carnet.
Une fois la main dessus et prête à tirer il tira à son tour.- Ey !
- Je suis désolé pour tout à l'heure.
- Pour quoi ? Pour m'avoir accusé à tord et insulté ou pour avoir délibérément manqué de respect pour mon travail acharné ?Tu le fusillais du regard alors que la situation semblait l'amuser.
- Les deux.
- Ouais.
- Et j'aime bien ce que tu fais. C'est vraiment beau.Tes épaules s'affessèrent et tu décroisa les bras.
- Merci. J'espère que ça plaira à la couturière du centre commercial.
- Tu plaisantes j'espère ? Gâcher un tel talent pour un magasin ridicule dans un centre commercial ? Tu devrais viser plus haut.
- C'est ce que je fait mais... il faut être connu pour travailler chez les grands comme Dior ou encore Chanel et il faut des années... tout commence par un petit job chez personne.
- Monsieur Malik.Tu tournas la tête vers la voix d'homme imposante derrière toi et aperçu un personnage caractérisant parfaitement cette voix.
- C'est bon Fred.
L'homme hocha un coup de tête et resta à une petite dizaine de mètres de vous.
- Désolé. Mon garde du corps et plutôt du genre protecteur.
- Dont le but de son job !Zayn ria légèrement et encra son regard dans le sien.
- Tu fait des truc pour les hommes ?
Ton fronçement de sourcils le fit se reprendre.
- Je veux dire, des dessins d'habits pour hommes.
- Oh ! Oui.Tu sortis de ton sac un second carnet que tu lui tendis.
Il le feuilleta, captivé et tu en profita pour le regarder. Il était vraiment beau. Encore plus qu'en photo et tu eu du mal à te rendre compte que c'était vraiment Zayn Malik. Cela semblait irréel. Incensé.- J'ai besoin de toi.
Il te sortis de ta contemplation en te parlant.
- Pardon ?
- J'ai bientôt une tournée de prévu et j'ai besoin d'une styliste. Je ne porterais pas tes créations sur scène mais je pense que c'est déjà mieux que le magasin de couture au centre commercial. Et puis mieux payé aussi.
- Je ne fait pas ça pour l'argent. Et si vous ne portez pas mes créations, çe ne sert à rien de...
- Je te fournirais en matériel par contre. Tu auras un atelier avec les tissus, les machines et les fils que tu veux.
Je ne les porterais pas sur scène parce que je ne veux pas les abîmer mais ce sera avec plaisir que je les porterais sur les tapis rouge ou lors des galas.Tu n'en croyais pas tes oreilles.
- Un atelier ? Les tapis rouge ? Je...
Il rigola et mis ses mains dans ses poches.
- Tu deviendras célèbre grâce à ça et tu pourras réaliser ton rêve.
- Pourquoi vous voulez faire ça.
-Je ne le fait pas pour toi. Je le fait pour ton talent et je pense que ce sont les seules conditions qui te feront accepter la chose alors...
-Non.
-Quoi ? Mais tu es folle ? Tu te rends compte de ce que tu perds ?
- Je ne pourrais pas travailler pour vous.
- Pourquoi ?
- Vous ètes trop prétentieux, sûr de vous et maccho ! J'ai horreur de la mauvaise humeur H24.
- Tu raterais la chance de ta vie à cause de ça ?
- De mauvaises conditions de travail détériorent le travail. Il me faut du calme, du repos, et du temps.Il te regarda incrédule.
- Tu es vraiment capricieuse. Viens lundi dans cette même rue pour neuf heure trente. Ne soit pas en retard, je déteste attendre.
- Ça veut dire que mes conditions sont acceptées ?Il souria et commença à partir vers son 4×4 noir garé devant la ruelle.
-À lundi.
Tu souria fière de toi et repris ton téléphone pour appeller ta meilleure amie.
- Tu ne devineras jamais ce qu'il s'est passé !