Chapitre 19

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- mon dieu Nathan tu es fou !
Claire et Louis s'exclamèrent en voyant le cadeau de Noël que leur fils venait de leur faire.
- vous en rêviez depuis tellement d'années.
- mais comment as tu pu le payer ? Avec la maison et le voyage que tu compte faire.
- ce qui compte ce n'est pas comment j'ai pu le payer mais le fait d'avoir pu vous l'offrir.
- Venise tu t'en rends compte Louis.
- c'est un rêve qui devient réalité.
Claire s'approcha de Nathan et le pris dans ces bras.
- j'espère que les tient se réaliseront murmura t'elle.
Il lui sourit tendrement. Demain se sera enfin le grand jour, dans quelques heures il se trouvera à Nancy.
- joyeux noël.
Le jeune homme sortie de la maison de ces parents, monta dans sa voiture et roula jusqu'à la sienne. N'étant pas fatigué il tua le temps en peignant, son tableau préféré c'était celui qui représentais Anita. D'un coup de pinceau il fit renaître chaque trait de son visage. Quand il regarda l'heure il été 3h10, la fatigue le gagna lentement puis il se laissa tomber sur son lit, il s'endormit alors en pensant au doux visage d'Anita.

Le jeune homme observa le paysage de sa voiture. Il remit en route le moteur et roula encore quelques minutes pour s'arrêter devant la maison des parents d'Anita. Au bout de trois ans il avait enfin atteint son but, retrouver la jeune femme à Nancy. Il contempla la maison de haut en bas, elle été assez différente de celle de Paris. Il pris une grande inspiration et sortie de sa voiture, il s'avança d'un pas assuré vers la maison et sonna. Au bout de quelques secondes la porte s'ouvrit.
- c'est impossible.
Lucie se trouvait face à lui, elle porta ces mains devant ces lèvres.
- je veux la voir Lucie !

Anita finissait de se préparer quand on frappa à la porte. Lucie se tenait devant elle.
- Lucie comment vas tu ? Entre.
- Anita, ne m'en veux pas pour ce que je m'apprête à te dire s'il te plait.
- de quoi parle tu voyons ?
- quelqu'un aimerait beaucoup te voir mais crois moi j'ai refusé à mainte reprise, il n'a rien voulue savoir.
- quoi ?
Lucie s'écarta, la jeune femme fronça les sourcils et croisa les bras.
- bonjour Anita.
- oh mon dieu.
Elle lâcha ce qu'elle avait dans les mains et se tenu contre le mur.
- je rêve c'est sa ?
- non, je suis bien devant toi.
Ne sachant pas quoi faire elle pris Lucie par le bras pour qu'elle rentre à l'intérieur et ferma la porte.
- maman et papa ne l'ont pas vue ? Rassure moi s'il te plaît.
- non ils n'étaient pas là quand il est arrivé, écoute Anita dit lui carrément que tu ne l'aimes plus et que tu vas bientôt te marier. Je dois allez rejoindre Alexandre chez lui il m'attend, tu seras te débrouiller ?
- oui enfin je l'espère.
- ne fais pas de bêtises d'accord.
- tu n'as pas à t'en faire pour sa.
Lucie ouvrit la porte, Nathan été toujours la les mains dans les poches collé contre le mur, elle baissa la tête et s'en alla laissant Anita et le jeune homme.
- je peux entrer dit il ?
Après quelques secondes d'hésitation elle accepta.
- Nathan tu ne peux pas rester ici.
- j'ai attendue trois ans pour pouvoir venir ici ne crois pas que je partirais aussi facilement.
- mais pourquoi maintenant ?
- j'ai construis ma maison, il fallait que j'économise pour venir.
- tu restes combien de temps ?
- le temps qu'il faudra, j'ai assez de sous pour l'hôtel.
- écoute ce n'est pas possible.
- et pourquoi sa ?
Il lui attrapa le bras et la regarda dans les yeux, les souvenirs l'envahirent ainsi que ces sentiments envers lui.
- j'aimerais que tu partes s'il te plait.
- pourquoi tu n'as jamais répondue à ma lettre ?
- c'est pour sa que tu es venue ?
- répond à ma question.
- ma mère a découvert qu'on s'écrivait.
- et ?
- et rien.
- Anita !
- quand j'ai voulue poster la lettre elle me la prit des mains et a refusé de me la rendre, elle l'a déchiré, elle m'a dit que sa me faisait plus de mal que de bien car je continuée à m'accrocher à toi malgré tout.
- et tu n'as rien fait, même pas riposté ?
- bien sûre que si qu'est ce que tu crois ?
- c'est à cause d'elle qu'on en es la, tu n'as jamais pensé à ce qu'il se serait passé si ta mère nous avait laissé vivre notre histoire ? À l'heure qu'il es on serait peut être mariés.
- il y'a quelques mois en arrière, je croyais encore que tu aurais débarqué, et puis je me suis chassée cette pensée de la tête et voilà que tu es devant moi aujourd'hui, c'est insensé !
- Anita regarde moi, je t'ai toujours dit que je te suivrais jusqu'au bout du monde.
- je sais mais je fais ma vie maintenant Nathan, tu es arrivé au mauvais moment.
- tu es mariée ? Tu as des enfants ?
- non, mais je suis fiancée.
- je connais l'heureux élu ?
- oui.
- qui est ce ?
- c'est Gaëtan mais en quoi sa peut t'apporter quelque chose ?
- Est ce qu'il te rend heureuse comme moi je le faisais ?
- bien sûre qu'il me rend heureuse.
- et à part sa ?
- il s'occupe très bien de moi, il est galant, drôle par moment.
- tu l'aimes ?
- Mais oui je l'aimes, Nathan j'aimerais vraiment que tu arrêtes avec tes questions et je voudrais aussi que tu t'en ailles.
- j'aimerais te revoir demain, je ne t'obliges à rien, c'est toi qui voit, je suis à l'hôtel de la grande reine, je t'attendrais, si vers 20h00 tu n'es toujours pas venue sache que je reprendrais la route vers Paris et je ne reviendrais plus, tu feras ta vie, tu te marieras, tu auras ta famille, mais tu ne me reverras plus.
Il se dirigea vers la porte d'entrée et s'en alla laissant la jeune femme sans voix, elle n'en croyait pas ces yeux. Elle courut vers sa chambre et prit le carton en dessous du lit qu'elle avait ouvert quelques mois plus tôt, elle finit par trouver ce qu'elle chercher. Devait t'elle relire cette lettre ? Voulait t'elle rejoindre Nathan demain ? Tout se bousculer dans sa tête à présent.

D'un simple regardOù les histoires vivent. Découvrez maintenant