Chapitre 21

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- je vous remercie pour la séance photo.
- c'est à moi de vous remercier, n'hésitez pas si vous souhaitez faire d'autre séances.
- avec joie.
Anita salua sa cliente en souriant, elle tourna le regard vers la pendule accroché au mur, 16h30, sa journée de travail été à présent terminé. Une fois arrivée chez elle, elle vit posé devant le pas de sa porte un paquet. Intriguée, elle le prit et ouvrit la porte. Tout en déposant son manteau sur une chaise elle déballa le paquet à vif allure.
" Chaque parcelle de ton visage est un trésor , tu es ma source d'inspiration "
Elle posa le mot sur la table et retourna le tableau, le jeune homme l'avait représenté d'une manière très détaillé et incroyable. C'était sublime, mais elle ne pouvait garder ce tableau auprès d'elle, si Gaëtan tombé dessus il s'interrogerait ce qui créerais une dispute entre eux. Ce fut décidé, elle lui rapporterais le tableau en main propre.

Anita regarda l'hôtel de la grande reine qui se tenait devant elle, elle entra et demanda à voir Nathan. Elle s'asseya dans un fauteuil pour patienter.
- je ne pensais pas te revoir de si tôt surtout que tu n'avais plus rien à me dire.
- c'est le cas dit elle en se levant.
- alors que fais tu ici ? J'en déduis que c'est au sujet tableau.
- oui exactement, je ne te cache pas le fait que je le trouve vraiment sublime. Mais je ne peux pas le garder, je tenais donc à te le rendre.
- je n'en veux pas, il est à toi je te signale.
- oui mais je te signale que je n'en veux pas également.
- et pourquoi sa ? C'est Gaëtan le problème ?
- si il venait à tombé dessus en voyant la signature il serait évidemment qu'il vient de toi ce qui provoquerais des doutes à mon égards.
- je comprends, mais je ne veux pas le reprendre.
- mais enfin !
- tu m'a bien dit hier de t'oubliez non ?
- oui.
- alors si je le reprend comment veut tu que j'y arrives ?
- je suis sûre que tu en as d'autre.
- vraiment ?
- vraiment.
- fais en ce que tu veux, vend le, jettes le sa m'est égale, bonne continuation.
- que fais tu encore la ?
- je croyais que tu n'avais plus rien à me dire.
- pourquoi faut il toujours que tu remettes sur le tapis les phrases que je dit.
- parce que sa me plait.
- eh bien moi sa ne me plait pas, répond à ma question.
- en fait je commence à m'habituer à cet endroit, c'est assez sympa, j'ai repéré quelques maisons dans le coin qui sont à acheter, je crois que si je vends la mienne j'aurais les sous qu'il faut.
- tu n'es pas sérieux ?
- et si je l'étais en quoi sa te dérangerait ?
- je ne veux pas que tu habites ici.
- tu sais j'ai le droit d'habiter ou je veux, ton avis ne changeras rien à ça.
- tu ne laisserais pas tomber ta maison aussi facilement après tout le travail que tu as du faire.
- tu essayes de trouver des excuses, en réalité tu ne t'inquiète pas pour la maison, ce qui t'inquiète c'est de savoir que j'envisagerai de m'installer à Nancy et me croiser tout les jours dans la rue te rendrais malade.
- je ne prêterais pas attention à toi, c'est simple.
- au fond de toi je sais qu'il y'a encore des sentiments à mon égard.  
Il caressa ces lèvres du bout des doigts, elle ne dit rien et retenue son souffle.
- tu vois ce que sa te fais, cette sensation, tu es toujours plantée devant moi alors que tu prétendais ne plus vouloir me voir. 
- et c'est bien la vérité on ne se reverras plus, aujourd'hui été la dernière fois.
- avant combien de temps ?
Elle s'empressa de sortir de l'hôtel, sentir le vent envelopper chaque centimètre de son corps lui fit du bien. Ce qui lui provoqua une sensation d'apaisement. Elle avait l'impression d'être projeter de nouveau à l'époque de ces 18 ans en présence de Nathan. Elle le chassa de son esprit et se concentra au principal : Gaëtan et le mariage

- maman sa me fais plaisir de te voir, sortir entre filles nous feras le plus grand bien, merci d'y avoir pensé.
- tu sais très bien que j'ai toujours eu de bonnes idées.
- Lucie n'est pas la ?
- elle est chez Alexandre, tu sais ce que s'est  d'être amoureuse.
- oui très bien même.
- sa fais longtemps qu'on ne s'était pas retrouvé comme sa toute les deux.
- oh oui, j'en suis très contente d'ailleurs.
- moi aussi ma chérie.
- bon eh bien que dirais tu d'allez nous rhabiller ? Ajouta Anita
- j'en dis que c'est une excellente idée.
Elles se sourirent et marchèrent bras dessus dessous en direction des magasins présent à quelques mètres.

D'un simple regardOù les histoires vivent. Découvrez maintenant