Chapitre 30

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- tu vas y'allez ?
Lucie regarda Anita d'un air surpris, les jeunes mariés été rentré depuis quelques jours maintenant. Elle posa son regard sur ces mains ne sachant pas comment réagir face à cette question.
- j'aimerais oui dit elle timidement.
Elle s'empourpra en prononçant ces mots.
- Anita.. Tu n'ai pas guérie.
- j'ai essayée, je te jure que j'ai essayée.
- je te crois..
- j'ai besoin d'y allez, c'est plus fort que moi.
- et que fais tu s'il se passe quelque chose ?
- j'assumerais.
- et Gaëtan ? Tu as pensée à lui ?
- bien sûre je n'arrête pas d'y penser.
- sa le détruira.
- je sais.. C'est ce qui me fais justement douter, je ne veux pas qu'il souffre.
- je ne te jugerais pas peut importe ce que tu compte faire, je voulais que tu le sache.
- merci.
- tu as toujours fais des trucs dingue par amour.

                          16 mars 1934

Quand elle posa le pied sur le sol de Paris elle se sentie de nouveau chez elle. Elle sortie de sa poche de manteau un papier chiffonné.
             "  Exposition "Souvenirs"
                           des œuvres
                                 De
               Monsieur Nathan Brown "

Elle emboîta le pas, acheta au passage quelque pâtisseries qu'elle dégusta le temps du trajet. Et puis elle s'arrêta devant l'immeuble où se déroulé l'exposition de Nathan. Le cœur battant à toute vitesse elle hésita, devait t'elle rentrer ?
La porte s'entrouva laissant apparaître ce qui se déroulez à l'intérieur, prenant son courage à deux mains et curieuse de voir le reste elle entra. C'est dans une immense salle de murs de couleurs blanc qu'elle se retrouva, elle fut émerveillée de voir que tout ce monde été venue pour admirer les tableaux du jeune homme. Habillée d'une robe de couleur bleu ciel ainsi que de chaussures a talons noir elle s'avança dans la pièce. Ces cheveux descendait merveilleusement le long de ces épaules. Elle parcourut du regard les divers œuvres accrochés, sublime, extraordinaire, ce sont ces mots qu'elle qualifierait de mieux pour les décrire. Et puis elle stoppa sa route devant un tableau en particulier, un tableau sur lequel elle été le modèle. D'ailleurs ce n'était pas le seul qu'elle pouvait apercevoir.
- L'amour n'est pas l'amour s'il fane lorsqu'il se trouve que son objet s'éloigne. Quand la vie devient dure, quand les choses changent, seul le vrai amour reste inchangé. William Shakespeare.
Elle ferma les yeux en entendant ces mots. Elle sentie un souffle chaud dans le creux de son cou ainsi que des mains sur la chute de ces reins.
- oh Anita que fais tu ici ? Dit il d'une voix sensuel.
- il fallait que je viennes.
- tu veux me torturer c'est sa ?
- en aucun cas je ne te torturerais, jamais.
- je croyais que tu étais mariée.
- je le suis dit elle en se retournant pour lui faire face.
- alors laisse moi te dire que laissez son mari seul pour allez voir son premier amour n'est pas convenable.
- et bien laisse moi te dire à mon tour que je suis la en tout bien tout honneur.
- tu es sûre de sa ?
- pas vraiment.
Elle resta plantée timidement devant lui ne sachant pas quoi dire d'autre comme si elle le voyait en chair et en os pour la première fois. Son regard brillant la transpercer au point de lui couper le souffle.
- j'ai prié, j'ai prié tellement de fois pour que tu reviennes vers moi, quand je suis parti de Nancy c'était pour ton bien tu sais.
- je m'en suis doutée.
- je voulais que tu vive ta vie, que tu ne la gâche pas.
- je sais tout sa, mais qu'aurait été ma vie si je suis mariée à un homme auquel je ne pense pratiquement pas ?
Il observa le monde autour d'eux, la prit par la main et l'emmena à l'extérieur.
- que pense tu de nous ? Dit elle.
Elle le regarda le plus sincèrement possible.
- je pense qu'il est trop tard pour parler de nous, tu es une femme mariée à présent. Tu fais ta vie avec lui même si cela me met hors de moi que tu lui ai offert ton cœur, tu as choisit ce qui te paraissait le mieux pour toi. Que tu sois heureuse, c'est tout ce qui m'importe.
- alors pour toi notre amour n'existe plus ?
- il existera toujours au fond de moi, de mon âme. J'ai toujours cette conviction qu'il ne meurt jamais.
Il posa sa main délicatement sur la joue de la jeune femme, son cœur battait tellement fort pour elle, ce petit bout de femme qui lui faisait tourner la tête. Son monde avait changé depuis qu'il l'avait rencontré, elle l'avait changé du tout au tout.
- je t'ai dans la peau, dans mon cœur, dans ma mémoire, dans chaque centimètre de mon corps. Tu fais partie intégrante de moi et sa jusqu'à mon dernier souffle, je ne cesserais jamais de t'aimer même si tu ne veux plus de moi souffla t'il.

D'un simple regardOù les histoires vivent. Découvrez maintenant